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 Siegfried Schtauffen - Sa vie

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MessageSujet: Siegfried Schtauffen - Sa vie   Siegfried Schtauffen - Sa vie EmptyLun 9 Juil - 15:14

Chapitre 1

Toute histoire comme celle-ci commence avec la naissance d’un enfant…

Le 6 Février lors d’une nuit glaciale, dans la grande cathédrale d’Ostrheinsburg, en Allemagne, se déroulait un événement qui allait marquer la famille Schtauffen. Famille de riches nobles, elle allait célébrer la naissance de leur premier et unique enfant. La mère était une excellente artiste et une excellente couturière, ce qui lui permettait de faire bien des profits sur les marchés, l’une des deux causes de leur richesse qui les avaient montés dans la classe des nobles. La seconde cause, plus importante encore, était que le père était capitaine dans l’armée de l’Empereur de l’Allemagne, Charles Quint. Exécutant toujours ses tâches avec rapidité et efficacité, l’Empereur lui accordait souvent des primes, même si son salaire était bien élevé…

La cathédrale était renommée pour son architecture spéciale, ses statues et ses vitraux. Elle était également le lieu ou les enfants de bien des familles naissaient dans tout le pays, préférant que ces derniers trouvent la vie dans la maison de Dieu. Le 6 Février, il n’y avait pas beaucoup de personne, ce qui était un phénomène rare. Une seule famille était venue cette nuit là car la mère était dans les dernières heures de sa grossesse, le bébé allait naître très bientôt…

Dans une pièce annexée à la pièce principale de la cathédrale, une sage-femme procédait aux préparatifs afin de recevoir l’enfant. La mère était étendue sur un lit et poussait des gémissements plaintifs, sachant que la vrai douleur n’était pas encore arrivée. Le père quant à lui était obligé de rester hors de la pièce. Impatient, il attendait sur le pas de la porte, écoutant chaque paroles qui en sortait.

- Je crois qu’il arrive dit-elle à l’intention de la sage-femme.

Elle venait de sentir une vive douleur, et cette dernière augmentait rapidement. La sage-femme abandonna ses préparatifs et vint aux côtés de la future mère, complètement surprise.

- C’est plus tôt que prévu dit-elle, mais il arrive vraiment. Il n’y a donc pas de temps à perdre.

Elle ne mit que quelques secondes à se préparer à la lueur de plusieurs bougies placées ici et là, afin d’avoir le plus de lumière possible dans cette pièce isolée.

- Commencer à pousser dit-elle.

La mère s’exécuta, ne pouvant déjà plus supporter la douleur.

- Continuer comme sa dit-elle, dans quelques minutes tout sera terminé.

Mais même si elle poussait, la douleur s’accentuait, et cela la poussait a arrêter.

- Allez madame. Encore un petit effort!

Ses cries emplissaient la petite chambre. Elle était fatiguée et souffrait atrocement, l’enfant ne voulait pas sortir.

- J’ai mal cria t’elle.
- Continuer, je vois sa tête dit la sage-femme.

Cette nouvelle rassura non seulement la mère qui allait enfin pouvoir sortir de sa douleur, mais également le père qui, en ayant écouté derrière la porte en bois depuis le début, était maintenant sur d’avoir un héritier. Dans un dernier cri, la mère donna ses dernières forces et poussa.

- Ca y est, il est sortit.

Puis, des cris et des pleures retentirent dans la chambre accompagné d’un soupir de soulagement. La mère s’écroula sur son lit, exténuée.

- C’est un garçon dit la sage-femme, il a tout ses membres et semble normal. Félicitations!

Elle enroba l’enfant dans une petite couverture et le tendit à sa mère. Elle se dirigea ensuite vers la sortie afin de prévenir le père. Mais en ouvrant la porte, elle le trouva planté là, immobile et inquiet. Il n’avait pas entendu les dernières paroles et cela l’affolait. Comprenant ce qu’il ressentait, la sage-femme le prévint que tout allait bien et qu’il pouvait entrer.

- Merci dit le père, complètement en émois.

Il entra dans la chambre ou il vit sa femme et son enfant, tétant déjà le sein de sa mère. Il s’approcha, embrassa sa femme sur la joue et regarda son fils.

- Il est tellement beau dit la mère. Il te ressemble tellement…

Elle le lui tendit afin qu’il le regarde plus en détail.

- C’est bien vrai, la marque la plus frappante sont les yeux d’un bleus.

L’enfant se remit à pleurer, obligeant le père à le redonner à sa femme afin qu’elle puisse continuer à lui donner le sein.

- Et tu lui a trouvé un nom? demanda t’elle.
- Bien sur répondis le père avec enthousiasme. Désormais, son nom sera Siegfried Schtauffen, héritier de la famille Schtauffen.
- Il deviendra comme toi, un soldat de Sa Majesté et peut-être capitaine un jour.
- C’est un avenir que je lui promet, j’en fait le serment.
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MessageSujet: Re: Siegfried Schtauffen - Sa vie   Siegfried Schtauffen - Sa vie EmptyLun 9 Juil - 15:15

Chapitre 2
Une enfance de noble

- Déjà dix ans que votre fils est né Monseigneur, et il semble déjà indépendant.
- En effet… Ce qui m’étonne dans tout ça, c’est qu’il a préféré abandonné tous ses cours sauf un : le maniement des armes, en particulier des épées.
- Vous pouvez être fier de lui. Il deviendra comme vous, cela ne fait aucun doute.
- Peut-être…

***

Siegfried était avec son entraîneur dans la cour du château. Ce dernier lui apprenait les bases du maniement des armes : le mouvement des pieds, les différents coups latéraux, les esquives et les moyens de parer sans problème. L’enfant ne mit qu’une semaine ou deux pour bien assimiler les différentes leçons. S’entraînant avec des épées de bois, Siegfried avait provoqué son entraîneur en duel déjà trois fois, perdant à chaque fois.

- Tu avanceras lorsque tu me vaincra Siegfried. Allez, on recommence.

Au quatrième tour, Siegfried se fit battre encore plus rapidement. Certes, il avait la volonté de vouloir vaincre, mais comme il était pressé de le battre, il négligeait donc sa garde. Son adversaire lui mit la lame de bois sur le cou une fois que l’enfant fut sur le sol.

- Calme-toi Siegfried, ta rage ne te mènera nul part.

Il lui tendit la main et le releva.

- On reprendra demain, tu as beaucoup progressé depuis deux semaines.
- Merci maître dit Siegfried.

***

Ce n’est que trois jours après que Siegfried réussit à mettre à terre son entraîneur et qu’il put lui mettre sa lame de bois sur la gorge. Se relevant, l’homme toisa Siegfried d’un regard serin.

- Tu m’a battu, c’est excellent. Tu vas maintenant pouvoir entamer la seconde partie de ton entraînement.
- Lequel? Demanda l’enfant.
- La même chose, mais avec une vrai épée. Et tu vas justement choisir le type d’arme que tu veux. Suit moi.

Siegfried suivit son professeur jusqu’au dépôt d’armes, ou il fut complètement émerveillé.

- En général dit l’homme, les soldats du pays, et cela compte aussi ceux de cette demeure, sont munis d’un bouclier et d’une épée longue. Vous devriez en faire autant. Manié avec habileté, ces deux objets se révèlent dévastateur.

Mais Siegfried ne l’écoutait pas, car son attention était concentrée sur une seule arme : une gigantesque épée à deux mains était posée près des lances. La prenant dans ses mains, il eu beaucoup de difficulté à la soulever, mais ne réussit pas à la garder dans ses mains bien longtemps. Elle tomba avec une bruit métallique sur le sol de pierre, ce qui tira l’entraîneur de son monologue.

- Que faites-vous?
- J’ai essayé de prendre cette épée, mais c’est terriblement lourd.

L’homme jeta un regard sur l’arme au sol.

- Ce type d’arme n’est pas recommandé pour un enfant…
- Et alors? le coupa Siegfried.
- Bon, soupira l’entraîneur, si vous le voulez vraiment, vous apprendrez à manier cette arme et vous ferez partie de la classe Zweinhander.

Mais déjà Siegfried ne l’écoutait plus, il avait déjà recommencer à tenter de soulever la lourde épée.

***

- Classe Zweinhander… Soit votre fils est fou, soit il a de grandes ambitions.
- Il n’est en aucun cas fou votre Majesté. Siegfried réussira c’est certains. Et pour le prouver, je l’emmènerai à un championnat mondial qui se déroulera en Asie lorsqu’il aura l’âge de 15 ans. Il sera ma fierté.

***

Siegfried était dans son immense chambre, en possession de l’arme qui allait devenir sa prédilection.

" Apprend à soulever et à manier l’arme avec facilité, la suite viendra par après."

- Oui dit Siegfried pour lui-même, je vais y arriver. Je vais leur prouver à tous que je suis le plus fort.

Siegfried regarda de nouveau son épée.

- Je te baptise Faust.
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MessageSujet: Re: Siegfried Schtauffen - Sa vie   Siegfried Schtauffen - Sa vie EmptyLun 9 Juil - 15:16

Chapitre 3
Le championnat Partie 1

- Pourquoi m’obligez-vous à participer à ce tournoi père?

Cela faisait plusieurs jours, voir plusieurs semaines pour Siegfried, que lui-même et son père se rendaient en Turquie afin que Siegfried puisse participer au championnat. Ce dernier était particulièrement exaspéré des déserts et de la même routine à chaque jours qui étaient de voyager, manger et dormir. Il n’avait même pas le temps d’effectuer quelques mouvements avec Faust afin de se dérouiller.

- Je te l’ai dit et redit mon fils : l’Empereur veut savoir si tu es apte à défendre notre Royaume contre les Français. Tout le monde sait qu’une guerre est inévitable.
- Mes prouesses ne vous suffisent t’elles pas?
- Si et j’en suis extrêmement fier. Cependant, l’Empereur ne t’as jamais vu, et seule une médaille lui prouvera que tu peux l’aider contre la France.

Siegfried ne répondit rien. Il était déjà las de ce voyage et de ce futile championnat. Si l’Empereur voulait le tester, il n’avait qu’à le faire venir à Berlin et là il lui montrerait de quoi il était capable. Il était sûr que toute sa garde ne lui résisterait pas. Mais même si ce n’était qu’un rêve, Siegfried adorait y penser.

Le voyage continuait.

***

Ce n’est que quelques jours après que le convois, qui accompagnait le père et le fils, arriva au grand stade situé au cœur de la grande Turquie. Les innombrables cris envahissaient déjà les oreilles de l’adolescent et cela lui redonna un peu de plaisir : il allait se battre autant qu’il le voudrait. En cela, il pouvait remercier son père.

- Ton nom est déjà sur la liste des combattants. Tu passes au premier combat.
- Qui est mon adversaire? demanda Siegfried.
- Quelqu’un avec un nom imprononçable. Mais d’après les bouts de conversations que j’ai pu surprendre, c’est un colosse munis d’une hache.

Un gros dès le départ? Siegfried ne pu que sourire : il craignait de devoir se battre contre un bas niveau.

- L’on t’attends.

Siegfried entra dans le Colisé, enfila son armure et les gardes des lieux l’emmenèrent devant une grande porte de fer. Il pouvait entendre la foule en délire réclamée les combats, réclamée le sang et la violence. Puis, tout d’un coup, les cris cessèrent. Une voix forte, autoritaire, prit alors la parole.

- Bienvenu en ces lieux, gens venus des quatre coins du monde. Avant de nommer les deux premiers combattants, je tiens a vous rappelez les règles. Tout d’abord, ce sont des combats à mort, alors c’est le seul qui restera vivant qui gagnera. Cependant, il y a une autre alternative : si l’un des combattants réussit a mettre son adversaire en dehors de la zone de combat, il remporte la victoire. Tous les coups sont permis et il n’y a aucune limite de temps.

Siegfried n’était pas sûr d’avoir bien entendu… Des combats à mort? Non, il avait sûrement mal entendu. Il ne put réfléchir d’avantage car la porte devant lui s’ouvrit. le soleil plomba sur son visage et il mit quelques secondes pour se réhabitué à la lumière.

- Siegfried Schtauffen, originaire d’Allemagne. Fils d’une famille de noble, il a passé son enfance a apprendre les techniques de combats et fait partie de la classe Zweinhander, très redoutée en Europe.

Siegfried s’avança par le petit chemin devant lui. Au centre, il y avait une grande arène de forme rectangulaire. Des torches brûlaient aux quatre coin et tout le stade était inondé d’eau, à l’exception des gradins, qui étaient pleins à craquer. La foule, qui c’était remise à hurler, se tût de nouveau.

- Notre second concurrent est un célébrité de la Turquie. Il est connu pour son nom imprononçable, même pour nous, pour sa force colossale et pour sa gigantesque hache. Accueillez-le!

Les même portes de fer s’ouvrirent et le géant en question apparut. La foule, qui c’était de nouveau déchaînée, semblait ravis du futur combat. Mais Siegfried était trop occupé a détaillé son adversaire pour s’en rendre compte. Tandis que le géant avançait, il étudiait ses mouvements. Son adversaire n’avait pas d’armure, ce qui allait sûrement constitué un avantage pour lui. Par contre il allait être dur à faire bouger, même avec Faust. Son regard était vide d’expression. Il avait les cheveux longs, bruns, et portait plusieurs marques sur le visage, signes d’un passé violent. Mais ce qui attira l’attention de l’adolescent fut son arme : la hache. Plus grande que Faust, son porteur semblait la manipuler avec une extrême facilité et sa lame semblait prête à fendre la pierre. Mais tout de même, Siegfried ne se démontât pas. Il devait le battre, non pas pour plaire à son père, mais pour survivre, tout simplement.

- Amène toi gros tas dit Siegfried. Vient goûter la lame de mon épée.

Le gros tas en question n’appréciât pas l’insulte et lança un cri de guerre énorme qui attisa le publique. Prenant sa hache, il chargea sur l’enfant de 15 ans. Une fois à sa hauteur, l’adversaire de Siegfried leva sa hache bien haute et frappa de toute ses forces. Ce dernier fit une roulade sur le côté et en profita pour blesser le géant à la jambe. Lorsqu’il se releva, il aurait voulu un filet de sang tomber sur le sol, mais il ne vit rien, seulement qu’une égratignure.

- Ma parole, sa peau elle-même lui sert d’armure.

Il ne put être surprit bien longtemps, car son adversaire revenait à la charge et cette fois il employa un nouveau tour. Siegfried dut bloquer le coup de hache pour ne pas se retrouver sans jambe. Se mettant hors de portée du fendoir, Siegfried remarqua le sourire de son adversaire.

- Ok, il est sûr de lui… Et comme sa peau à l’air bien résistante, je vais devoir m’y mettre à fond.
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MessageSujet: Re: Siegfried Schtauffen - Sa vie   Siegfried Schtauffen - Sa vie EmptyLun 9 Juil - 15:17

Chapitre 4
Le championnat Partie 2 et le commencement de la guerre.


Le géant effectua un moulinet dévastateur autour de lui, Siegfried n’eut pas le choix d’esquiver sous peine d’être réduit en tranche de jambon. Son adversaire envoya un coup de pied, et ça, l’adolescent ne put l’éviter. La force de l’attaque l’envoya à quelques mètres plus loin. Un mal de ventre terrible le prit, l’empêchant de se relever sur le coup. S’appuyant sur son épée, il ne pensait qu’à une chose : la folie de son père.

" Mais pourquoi m’a t’il envoyé ici, là ou la mort est maîtresse? Ne suis-je donc rien pour lui? Ne suis donc qu’un jouet de divertissement?"

La colère l’envahissait peu à peu. Une larme coula sur sa joue. Il se sentait trahis.

" Non, cela ne se peut. Il m’a élevé tout seul, sans ma mère. Je termines ce combat et je rentres en Allemagne, quelle perte de temps."

Siegfried réagit juste à temps. Tandis qu’il était absorbé par ses pensées, son adversaire c’était approché beaucoup trop près de lui, brandissant sa hache. N’ayant pas d’autre choix, il parât le coup avec Faust, espérant pouvoir retenir la force du géant. Il y parvint, non sans peine. Le géant, emporté par son élan, s’entremêla les pieds et faillit tombé, mais ce fut assez pour Siegfried. Toujours ébranlé par son mal de ventre, il parvint néanmoins à donner un puissant coup dans le dos dégarnis du monstre. Ce dernier se mit à crier de douleur, car l’adolescent l’avait bel et bien touché, et gravement. De longs filets de sang coulait de l’énorme entaille et le géant avait complètement abaissé sa garde.

" Parfait. Finissons-en."

Effectuant une toupie, Siegfried déstabilisa le géant avec un coup de Faust à la jambe. Lorsque son adversaire, complètement perdu et en rage, tenta de se relever, l’adolescent planta son arme directement dans la cage thoracique du géant, l’achevant sur le coup.

" C’est la première fois que je tues quelqu’un…Quelle sensation désagréable."

Ne voulant même pas entendre les applaudissements du publique, Siegfried reprit son arme ensanglantée et se dirigea vers la grande porte de fer. Il ne pouvait croire que son père l’avait envoyé face à la mort.

- Ah Siegfried, dit son père en arrivant d’un escalier menant aux gradins. Tu as été excellent face à un tel monstre. Je n’arrives pas à y croire.
- Ce que je n’arrives pas croire père, c’est que vous m’avez envoyé dans cette arène sans me parler des règles, à savoir que c’était un combat à mort.

Nouvelle larme. Nouvel éclat de colère.

- J’aurais pu me faire tuer.
- Siegfried…
- Non, coupa l’adolescent. Rentrons immédiatement, je ne veut plus jamais revenir ici.

Le père, voyant que son fils se sentait trahit, n’eut pas d’autres choix que d’annuler son prochain combat et de repartir en Allemagne. Que dirait-il à l’Empereur? Siegfried lui pardonnerait-il un jour? Ils embarquèrent dans la même charrette qu’ils avaient prit pour venir en Turquie, accompagnés du même convois.

Durant le voyage, les deux voyageurs ne se parlèrent pas. Ce n’est qu’une fois rentrée à Ostrheinsburg qu’ils reprirent la parole. Ce fut Siegfried qui commença.

- Père, dites moi au moins que vous ne saviez pas que c’était un combat à mort… Dites moi au moins que vous ne m’avez pas intentionnellement envoyé là pour que je meurs.
- Pourquoi voudrais-tu que je fasses une chose pareille? Lorsque tu es né, j’ai promis à ta mère de faire de toi un grand combattant. Pourquoi t’aurais-je envoyé à la mort? Tu es mon fils…

Siegfried ne sût que dire. La voix de son père semblait franche et sans aucun mensonge. Il lui pardonna de lui avoir fait subir cet enfer.

***

Quelques jours à peine après être revenu de la Turquie, l’Empereur avait demandé de faire venir Siegfried et son père à Berlin. Bien que cet entretien avec l’Empereur ne l’enchantait guère, Siegfried accepta tout de même. Ils embarquèrent pour Berlin et y arrivèrent durant la soirée. Ils débarquèrent devant la demeure de l’Empereur et ont leur annonça qu’ils étaient attendus dans la chambre d’accueil. Siegfried était vêtu de la même armure que durant le championnat, mais il n’avait pas Faust avec lui, les armes étant confisquées à l’entrée de la demeure. Son père avait sur lui son plus bel habit de noble. L’Empereur les accueillit avec clémence, à la surprise de Siegfried.

- Ah que je suis content de vous voir sain et sauf. La guerre entre mon peuple et celui de la France est inévitable et les Français ont déjà commencés à contrôler certaines frontières. Mais ne parlons pas de ça.

Il se retourna vers Siegfried, se tenant comme il était coutumier de le faire devant une personne de haut rang.

- Ainsi donc, le voilà cet adolescent fort et puissant. On m’a raconté que vous aviez combattu et vaincu la célébrité de la Turquie. Est-ce vrai?

Siegfried s’inclina.

- Oui Monseigneur, c’est tout à fait vrai.
- Magnifique. Cet exploit vaut plus qu’une médaille du championnat. Je vous déclare donc apte a combattre et à défendre la demeure de votre père, si elle est attaquée.
- Bien Sire.
- Maintenant, si vous voulez bien, je dois m’entretenir avec votre père pour votre future carrière et…

La porte d’entrée s’ouvrit avec fracas, laissant passer un homme portant le sceau des messagers. Il semblait essoufflé, et extrêmement pressé.

- Pardonner moi votre Seigneurie, mais j’apportes un message d’Ostrheinsburg.

Le père de Siegfried se précipita devant lui.

- Qu’y a t’il donc? demanda t’il.
- Votre citée es attaquée par les Français Monseigneur. Cela à commencé quelques heures après votre départ. La défense est organisée, mais ils ont des catapultes. Ils ont besoin de vous et de Siegfried.

Il se retourna vers l’Empereur.

- Désolé Votre Majesté, mais mes citoyens réclament ma présence et celle de mon fils. Nous reprendront cette conversation après la guerre.
- Ce n’est pas grave. Hâtez-vous! Allez!

Quelques minutes plus tard, Siegfried, de nouveau armé, et son père se dirigeait à toute vitesse vers Ostrheinsburg. Ils espéraient arriver avant la fin.
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MessageSujet: Re: Siegfried Schtauffen - Sa vie   Siegfried Schtauffen - Sa vie EmptyLun 9 Juil - 15:17

Chapitre 5
La bataille d’Ostrheinsburg


- Père, que fait-on?
- Nous devons entrer dans la cité, mais par un autre chemin. Les Français sont déjà à l’intérieur et nous barreraient la route facilement. Suit moi, je connais un raccourcis.

Reprenant les rennes de leurs chevaux, les deux hommes quittèrent la colline surplombant Ostrheinsburg et descendirent dans la vallée non loin. Ils arrivèrent bien vite à une porte secrète que le père de Siegfried avait faite construire là, en cas de besoin. Enlevant les plantes qui y avaient poussées durant les nombreuses années passées, les deux hommes pénétrèrent dans la demeure en utilisant un couloir qui remontait vers la surface.

- Une fois à l’extérieur dit le père de Siegfried, tu vas dans l’aile ouest et tu rassembles le plus d’hommes que tu peux. Nous devons tenir le plus longtemps possible. La porte ne doit pas céder!

Il actionna une porte secrète en inclinant une torche accrochée au mur. Un déclic ce fit entendre et le mur bougea. Les deux combattants se retrouvèrent au beau milieu de la cour, là ou la panique régnait. Le père de Siegfried ne perdit pas de temps et se dirigea vers la porte principale. Siegfried quant à lui prit la direction de l’aile ouest. Il tomba rapidement sur trois hommes, complètements paniqués.

- Je veux un rapport soldats demanda Siegfried.
- Nous avons perdu beaucoup d’hommes et ils ont des catapultes. Plusieurs tours sont endommagées. Nous ne tiendront pas longtemps.
- Vous allez tenir, c’est un ordre! dit Siegfried.

Au même moment, deux pierres envoyées par les Français touchèrent la base d’un tour et celle-ci s’écroula. Siegfried pu évité l’éboulement grâce à son cheval, mais il ne put en dire autant pour les trois autres. Il rassembla le plus d’hommes qu’il put, traversant le carnage que les Français causaient. Lorsque cela fut fait, il les envoya à la porte principale.

- Aider mon père. La porte est la seule entrée directe pour le château. Vous cinq, rester ici. J’ai besoin de vous pour les catapultes.

Les ordres transmit, tous s’exécutèrent à leurs taches. Siegfried descendit de sa monture et la mit à l’abrit, puis retourna rejoindre les catapultes. Durant sa course, deux autres projectiles français atteignirent une autre tour et un rempart. Siegfried s’arrêta pour analyser la situation et la direction des catapultes ennemies. Reprenant sa course, il ordonna à ses hommes de diriger leurs machines de guerre vers le sud-est afin de contre-attaquer. Elles étaient tellement lourde que Siegfried dû s’y mettre lui-même. Une fois cela fait, les projectiles furent placées et Siegfried coupa lui-même les cordes afin d’envoyer les pierres dans les rangs ennemis.

- Hey là-haut cria Siegfried à l’intention d’un soldat positionné sur un rempart, est-ce qu’on a touché quelque chose?
- Deux catapultes sur trois Monseigneur. La troisième est plus à droite, vous ne pouvez la manquez.

Dirigeant la catapultee dans la bonne direction, Siegfried recommença l’opération et priva les Français de leurs machines de guerre.

- Aux portes maintenant!!

En effet, la porte de l’entrée semblait sur le point de tomber. Les Français avaient en leur possession un gigantesque bélier. La barrière et toutes ses protections ne tiendraient pas très longtemps.

- Tener bon!!

Les archers sur les remparts faisaient ce qu’ils pouvaient, mais il était dur de tuer des ennemis recouverts de métal. De plus, leurs adversaires disposaient de flèches enflammées, ce qui constituait un énorme avantage pour eux car non seulement les Allemands devaient se défendrent, mais ils devaient également empêcher tout incendie d’éclater.

- Il nous faudrait un miracle pour réussir à s’en sortir. Que Dieu nous vienne en aide.
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MessageSujet: Re: Siegfried Schtauffen - Sa vie   Siegfried Schtauffen - Sa vie EmptyLun 9 Juil - 15:22

Chapitre 6
Le tournant de la bataille

La panique gagnait lentement, mais sûrement, du terrain. La ville au complet étaient au mains des Français, mais toutes leurs forces étaient concentrées sur le château. Le bélier battait furieusement la porte et le feu commençait à se propager trop vite pour les Allemands, et l’eau se raréfiait déjà.

- On va tous crever ici! cria un soldat.
- La ferme répliqua le père de Siegfried, ils ne sont pas encore entrés.

Siegfried regardait la masse d’hommes enfoncés à la porte afin de la retenir. Il devait forcément y avoir un moyen. Un archer reçut une flèche au cou et tomba en bas du rempart. Un plan désespéré prit vie dans la tête de l’adolescent.

- Père cria ce dernier, pouvez-vous les retenir encore deux minutes avec dix hommes de moins?
- Quoi que puisse être ton plan Siegfried, je pries pour qu’il fonctionne.

Nouveau coup de bélier, la porte fit un bruit bizarre.

- Elle va céder! Faite vite!

Siegfried sélectionna dix hommes parmi le troupeau affairé à la porte et les emmena aux écuries. Il leur ordonna de tous monter un cheval et de s’armer d’une épée au moins. Ils se positionnèrent non loin de la porte, prêts à charger.

- Quand vous voulez père.

Lorsque les Français donnèrent un nouveau coup, les Allemands s’écartèrent vivement de la porte. Cette dernière tomba à la renverse, emportant plusieurs morceaux du mur avec elle. Les Français envahirent le château, mais pas pour longtemps.

- Maintenant! cria Siegfried.

À la tête du groupe et armée de Faust, Siegfried chargea avec ses hommes au beau milieu des Français. Ces derniers, pris au dépourvus et surpris, ne purent réagir à temps. Le seul passage officiel du château n’était en faite qu’un chemin assez large pour quatre hommes en rangée, les deux côtés n’étant que du vide. Lorsqu’ils chargèrent, Siegfried et son groupe envoyèrent presque tous les Français dans le vide, libérant le passage. Faust, déjà redoutable, démontrait à nouveau sa grande utilité au combat. Son immense portée permettait de mettre à terre tous ses ennemis avant que ceux-ci ne le touche. Lorsqu’ils atteignirent la citée basse, là où était la cathédrale et où les habitants demeuraient, ils ne virent que le désordre, le chaos et le carnage. Les derniers soldats Français pillaient les maisons et autres magasins, emportant avec eux ce qu’ils pouvaient.

- Quelle désolation… soupira Siegfried.

Une haine immense contre les Français s’empara de lui. Les bâtiments étaient presque tous en ruines, détruis par le feu ou par la force. Les habitants étaient éparpillés, malades, blessés ou même morts. Il ne restait plus rien de la glorieuse Ostrheinsburg, seulement une citée morte.

- Vous me le paierez maudits Français. S’il le faut, je prendrai Paris de mes propres mains!!

Mais cette menace lui parut absurde. La bataille d’Ostrheinsburg était terminée, mais pas la guerre. S’en était déjà trop pour l’adolescent, maintenant las et épuisé par les récents événements. Son père arriva, le sourire aux lèvres.

- Bravo mon fils, tu m’a prouvé à quel point je peux compter sur toi. Je vais devoir poursuivre ces gredins et tous les massacrer. Reste ici et commence à tout reconstruire.
- Bien père.

Une grande colonne de cavaliers franchirent les murs de la ville et prirent la direction des restes de l’armée française.

***

Une fois son père partit, Siegfried découvrit qu’il allait s’ennuyer ferme. Il n’avait rien à faire, sinon aider le peuple à se remettre sur pied, et tout ça, il se l’avouait, était ennuyeux.

- Il doit bien y avoir quelque chose à faire dans ce tas de ruines.

Sa réponse ne vint que quelques minutes après. Un enfant de dix ans le bouscula alors qu’il se sauvait d’un garde et disparut dans une ruelle. L’enfant semblait tenir précieusement un objet d’une grande valeur. Siegfried arrêta le garde.

- Que se passe-t’il? demanda Siegfried.
- Il a volé une des dernières bourse d’or. Nous devons payer les gens pour qu’ils réparent les dégâts.
- Laissez-le moi dit Siegfried.
- Bien Monseigneur.

Laissant le soldat aux travaux, Siegfried se mit à réfléchir.

- Voyons voir… Presque toutes les rues sont bloquées dans ce quartier, il n’y a donc qu’un seul chemin pour sortir des murs.

Siegfried prit la première ruelle et emprunta divers chemins. Il connaissait la ville comme sa poche et n’hésitait pas à prendre tel ou tel chemin. Après un moment, il surprit l’enfant, dans un coin sombre, entrain de vider la fameuse bourse et de regarder son contenu. Siegfried s’approcha. L’enfant le remarqua et voulut se sauver, mais l’adolescent lui mit Faust juste sous la gorge.

- Alors, on vole aux malades? demanda t’il.
- On a faim gémit l’enfant.
- Vous n’êtes pas seul dans cette ville. D’ailleurs, combien êtes-vous? tu as dit « on ».
- Une dizaine… Pourquoi?

Siegfried retira Faust.

- Amène moi devant celui qui commande ta petite organisation. Je crois avoir trouvé mon passe-temps.
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MessageSujet: Re: Siegfried Schtauffen - Sa vie   Siegfried Schtauffen - Sa vie EmptyLun 9 Juil - 15:23

Chapitre 7
L’Aile Noire

Siegfried suivait l’enfant avec prudence, nul ne savait ce qu’une bande de voleur pouvait faire embusquée dans les bois. Tout de même, il avançait. Il avait passé par une arène avec un énorme monstre et connut la guerre, des voleurs ne changeraient rien. Ils arrivèrent enfin dans une petite clairière ou plusieurs tentes se dressaient avec un feu de camp au centre. Il devait y avoir une vingtaine de jeunes adolescents de 12 à 17 ans. Ils s’approchèrent, et les voleurs prirent les armes en voyant Siegfried en armure.

- Non mais qu’est-ce qui te prend Verck? Tu viens de montrer notre camp à l’un de ces soldats d’Ostrheinsburg. Il va falloir le tuer, et toi avec.
- Personne ne mourra aujourd’hui répliqua immédiatement Siegfried. Je ne vient pas pour vous dénoncez, mais pour faire partie de votre clan. Le clan Schwarzwind, c’est ça?

Celui qui semblait être le chef resta muet de surprise. Il ne s’attendait pas à ce qu’un adolescent noble vienne demander à faire partit du groupe.

- Les nobles ne sont pas à admis chez nous. Nous avons formé cette guilde justement pour vous détroussez.
- Je me moque de vos buts dit Siegfried. Je veux uniquement sortir de ma vie si lassante et répétitive. Nous sortons tout juste d’une bataille désastreuse dont nous sommes victorieux de justesse et je veux tout oublier. Mon père est partit, voilà l’occasion de me joindre à vous.
- Qu’as-tu à apporter? Demanda le chef.
- Les horaires des gardes et des escortes de trésors sur les routes.

Le silence s’installa. Les deux enfants se regardaient dans les yeux, mais Siegfried gagna le combat. Le chef craqua.

- Part, ou tu te fera tuer.
- Mauvaise réponse dit Siegfried. Laisse moi adhérer à ton groupe sinon je te tue.

Le chef prit peur. Jamais ses hommes ne lui avait parlé de la sorte et voir cet adolescent de 15 ans en armure et armé d’une Zweinhander débarquer dans son camp et réclamer un poste était complètement nouveau pour lui et il ne savait que faire.

- Accepte moi, et toute cette histoire banale se termine ici. Refuse moi, tu meurs, je te le promet.

Siegfried s’était calmé. Il pouvait facilement tuer le chef, mais toute la bande il n’en était pas sûr.

- Bon soupira le chef, très bien, on te prend.
- Excellent. Maintenant, je réclames le poste de chef.
- Hé la, tu vas trop loin mon gars.
- Réfléchis deux secondes dit Siegfried. Tu auras un fardeau de moins à t’occuper, une plus grosse prime et une confiance totale de tes sujets et de ton futur chef.

Siegfried regarda les autres membres de l’Aile Noire. Ils lui semblaient tous soumis.

- Et vous, vous ne dites rien?
- C’est au chef de décider répondit Verck.

Siegfried regarda à nouveau le chef. Ce dernier tremblait.

- J’ai pas trop le choix je crois…
- Magnifique dit Siegfried avec un sincère sourire. Croyez moi, vous ne le regretterez pas.

Le nouveau chef de la Schwardzwind laissa passer quelques secondes avant de reprendre.

- Pour vous prouvez à quel point je peux rapporter beaucoup à ce clan, nous allons tout de suite commencer. Combien êtes-vous au total?
- 25 chef répondit l’un des gars.
- Bon dit Siegfried. Sur la route Est, dans 2 heures, un convois passera bientôt, transportant des vivres et de l’or pour subvenir aux besoins des villes qui ont étés assiégées. Nous allons prendre cette caravane et prendre ce qu’il y a à prendre. Préparez-vous.

Siegfried n’eut pas à se répéter. La Schwardzwind, même composé d’enfants facilement contrôlables, était très bien organisée, subtile et efficace. C’est comme si tout le clan avait toujours été à sa botte. Après quelques minutes, tout le monde fut prêt.

- En avant dit Siegfried. Vous serez récompensés pour le choix que vous avez fait aujourd’hui.

***

Ils fêtaient leur triomphe devant un grand feu et avec plusieurs tonneaux de bières. Siegfried avait mené avec perfection son attaque contre la caravane, personne ne perdit la vie, sauf les soldats d’Ostrheinsburg. Ils avaient amassés plusieurs coffres remplis de vivres et d’or et capturés les chevaux. Tout était parfait.

Le lendemain, Siegfried repartit à la ville et vérifia l’horaire des autres marchandises qui devaient venir à la ville. Il en choisit trois sur sept : il fallait bien laisser les habitants se nourrirent au moins. Siegfried revint au camp et annonça les dates et les stratégies nécessaires pour réussir sans problèmes.

Les fameux jours arrivèrent, et tout ce passa à la perfection, sauf la deuxième attaque ou deux voleurs furent tués par une volée de flèches. Toutefois, ils purent s’emparer des marchandises et retourner au camp. L’Aile Noire était fier d’avoir Siegfried comme nouveau chef et le clan le montrait bien. Tous faisaient la fête en son nom, même l’ancien chef, qui se réjouissait en voyant tout le butin amassé.

***

- Ok, cette nuit est une attaque décisive. Les autorités savent que nous sommes là et ne veulent pas perdrent une fois de plus ce qui est destiné aux habitants d’Ostrheinsburg. Le convois sera sûrement lourdement gardé avec plusieurs soldats de Berlin. Nous devons agir promptement et sans laisser de trace. Utilisons la stratégies que je viens de mettre au point.

Tout le clan écoutait Siegfried avec attention.

- Un groupe, dirigé par Mark, se cachera dans les buissons du côté droit de la route. À mon signal, qui sera un sifflement d’oiseau, vous attaquerez en tuant les soldats sur votre passage. Pendant ce temps, mon groupe, qui était caché de l’autre côté du chemin, sortira à son tour et prendra les soldats à revers. Compris?

Tous hochèrent de la tête. Le clan entier se dirigea vers le lieu en question et les deux groupes se positionnèrent et attendirent. Pour l’occasion, qui était grande, Siegfried avait revêtus non seulement son armure, mais un casque qui le protégerait de bien des soucis. Durant le temps qu’il fallait attendre, l’adolescent caressait la lame effilée de Faust, jusqu’à ce qu’un éclaireur indique la venu du convois. La nuit était déjà bien avancé lorsque les premiers hommes, brandissant des torches, apparurent sur le chemin. Estimant le nombre de soldats à trente, Siegfried était sûr qu’avec la surprise, ils s’en sortiraient. Le chef attendit que la voiture transportant le butin en question soit juste devant lui, puis il siffla.

Conformément à ses ordres, le premiers groupes surgit des bois avec des cris assourdissants et attaquèrent les soldats. Ces derniers, prit par surprise, mirent du temps à se préparer et déjà sept d’entrent-eux étaient tombés. Voyant que le premier groupe commençait à perdre du terrain, le second chargea, surprenant une fois de plus les soldats. Siegfried, fauchant deux soldats avec son immense épée, se retrouva face à face avec un homme paraissant être le chef.

- Maudit sois-tu voleur dit-il.
- Contente toi d’essayer de survivre dit Siegfried.

Le duel qui suivit fut grandiose. Chacun des adversaires voyaient, étrangement, en l’autre quelque chose de familier, mais l’instinct prit vite le dessus et ils n’y firent pas attention. Siegfried réussit à casser le bouclier de l’autre soldat et ce dernier eu bien du mal à sortir du champ de Faust. Brandissant son épée longue, le soldat railla.

- Qui es-tu pour te battre avec une Zweinhander?

Mais Siegfried ne l’entendit et coupa la tête du soldat avec facilité. Elle roula sur le sol, non loin de la voiture.

- Chef, dit un des voleurs, nous avons perdu onze de hommes, mais nous avons gagnés. Il ne reste plus aucun soldats et le trésor est à nous.
- Excellent dit Siegfried.

L’adolescent prit la tête de sa victime, en l’enlevant du casque, et monta sur le toit de la voiture. Il s’adressa donc à ses hommes.

- Mes amis, dit-il, nous pouvons être fiers de nos actes aujourd’hui. Le clan Schwardzwind a accomplis une périlleuse mission, mais nous en sortons vainqueur. Ceux des nôtres qui sont morts ce soir peuvent, dans la mort, êtres fiers. Nous avons le butin, nous avons massacrés les soldats et tué leur chef.

Tout en disant les dernières paroles, Siegfried brandit la tête dans les airs et la lumière de la lune frappa le visage. En regardant, Siegfried eut un choc terrible. Psychologiquement, la vision de la tête fut trop énorme pour lui et son esprit en fut excessivement affecté. Il oublia les dernières heures de sa vie et ce pourquoi il brandissait la tête, mais il savait une chose : il retrouverait celui qui avait osé tué son père.

Car la tête était celle de son père.
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MessageSujet: Re: Siegfried Schtauffen - Sa vie   Siegfried Schtauffen - Sa vie EmptyMar 10 Juil - 8:55

Chapitre 8
À la recherche de Soul Edge

Plusieurs mois s’étaient passés depuis cette nuit d’horreur que Siegfried n’oubliera jamais. Suite à sa folie, il avait prit congé de l’Aile Noire et s’était engouffré dans la forêt pour y jurer des malédictions sur l’assassin de son père. Le lendemain, il revint au château de son père, maintenant décédé, et entra sous la tutelle de Sir Stephan. Sous les ordres de ce capitaine, Siegfried pouvait oublié un peu plus chaque jour la mort de son père. Mais une nuit, alors qu’il rentrait chez lui, il surprit une conversation entre deux hommes venus de l’Ouest.

- T’es sûr de ce que tu racontes? Demanda le premier.
- Absolument affirma le second.
- Mais comment une telle chose peut exister?
- Ce n’est qu’une légende, mais beaucoup affirme l’avoir vue, elle et ce pirate, Cervantes.
- Soul Edge, l’épée de la Rédemption?
- Oui, Soul Edge. L’arme la plus puissante qui soit et qui, selon certains, peut réaliser les vœux les plus chers.

Siegfried ne put en entendre d’avantage, les deux hommes s’éloignant. Mais ce fut assez pour attiser la flamme de la curiosité et de la vengeance en lui. Il devait trouver l’épée, ressuscité son père, si possible, et tuer l’assassin.

- Je n’aurai aucun repos jusqu’à ce que j’obtiennes vengeance pour mon père déclara Siegfried.

***

Siegfried avait déjà entendu parlé de l’épée magique de Sir Stephan, Grimblade. L’on disait, parmis les soldats de la caserne, qu’elle possédait de grands dons. Alors, l’adolescent se mit dans la tête de tuer son nouveau chef et de lui prendre l’épée, au risque de sa propre vie.

C’est ce qu’il fit… Durant la nuit, il entra dans la chambre de son maître et, tel un roublard, avança à petits pas vers son lit pour ne pas le réveiller. Une fois à la hauteur de Stephan, Siegfried brandit Faust et frappa l’homme de toute ses forces, brisant même le lit. Le pauvre homme n’eut même pas le temps d’ouvrir les yeux qu’il était mort, les os complètement brisés. Siegfried déposa Faust et prit Grimblade, non loin du lit de son ancien porteur. Il la leva au-dessus de sa tête et prononça un souhait, au hasard.

- Donne moi l’invincibilité!!!

Mais rien ne se passa, pas même un clic, une lumière ou un truc phénoménal… Rien. Déçus, Siegfried sut qu’il devait partir, et très vite. Ce meurtre de sang froid allait lui coûté la vie s’il restait. Reprenant Faust, il jeta Grimblade au loin et sortit de la chambre.

***

Le lendemain matin, il se leva très tôt, prépara ses affaires, dont Faust et son armure, et s’en alla à la recherche de la mythique lame. Il ne laissa aucun message de son départ, le laissant croire disparut.

Une fois sur une colline surplombant sa ville natale, Siegfried jeta un dernier regard sur cette dernière et décida de la route à prendre.

- Cervantes… Ce nom ne m’évoque qu’un endroit : l’Espagne. Toutefois, c’est beaucoup trop vague. Commençons par la Grèce, l’Italie, la France et j’irai voir l’Espagne par la suite.

Il se mit donc en route vers la l’empire Ottoman.

***

Siegfried mit quelques semaines pour arriver en Grèce, son seul moyen de transport étant ses propres pieds. Il fut aussi temps qu’il arrive, ses provisions commençant à manquer. Il entra à Athènes, s’arrêtant par-ci par là pour s’acheter quelque nourriture et demander de l’information. Il s’arrêta dans une bibliothèque du coin et demanda des renseignements.

- Soul Edge dit Siegfried.
- Comment?
- L’épée salvatrice. Vous devez sûrement en avoir déjà entendu parler.
- Ah… Un autre fou qui veut se lancer dans la quête insensée de l’épée de la Rédemption.
- Je me fiche de vos commentaires dit Siegfried, énervé. Vous avez des informations dessus oui ou non?
- Oh mais ne t’énerves pas mon petit. Bien sûr que j’en ai. Suit moi.

Siegfried suivit la bibliothécaire dans les vastes couloirs de l’immeuble jusqu’à arriver dans une pièce poussiéreuse et sentant le livre pourri. La femme lui indiqua une pile de livres sur une table.

- L’on parle de cette arme dans les trois livres sur cette table. Je ne sait pas pourquoi tu cherches une épée qui n’existe probablement pas mon garçon.
- Raisons personnelles. Merci.
- De rien dit-elle.

Elle sortit, laissant Siegfried à son monde. Prenant le premier livre, il plongea dans une intense lecture.

< < En l’an 506 après Jésus-Christ, l’Europe sortait d’une nouvelle guerre qui n’affectait pas, heureusement, tous les pays. Mais ce qui nous intéresse en ce moment, c’est comment l’Italie a put sortir vainqueur de cette guerre sans presque aucune perte humaines. La réponse est désormais connue, aussi étrange soit-elle.

Ce qui aurait permit à l’Italie, et à son roi, de gagner la guerre, fut par la présence d’une arme, mais pas n’importe laquelle. C’était une arme ultime, capable de tout. Elle avait fait gagner la guerre et, plus important encore, avait fait monté le roi sur le trône. Un simple soldat sacré roi, c’était impossible. Mais le peuple se tût et se mit à apprécier son nouveau souverain, jusqu’à ce qu’il commette tous ces crimes…

Une nuit il sortit de son palais, selon certains témoins, et prit la direction d’un quartier assez riche et de haute importance pour le pays. Il massacra trois familles, armé de cette épée que l’on nomme aujourd’hui Soul Edge. Cette perte fut tragique, mais le roi fut rapidement maîtrisé par la populace et on le fit pendre. Quant à la lame, elle disparue. Toutefois, l’opinion publique crut fermement que la cause de cette folie fut la monté au pouvoir d’un simple soldat à un rang trop haut pour lui.

Avec le temps, on oublia l’épée et elle devint une légende. Elle prit toutefois les noms de Soul Edge, l’arme salvatrice et l’épée de la Rédemption. > >

Siegfried referma le livre. Ce qu’il venait d’apprendre attisa encore plus sa soif de découvrir cette fameuse arme car, il en était désormais sûr, elle existait. Ne prenant même pas le temps de lire les autres livres, il sortit de la bibliothèque et alla trouver un endroit pour passer la nuit.

***

Le lendemain, il se mit en route vers l’Italie, ce pays même ou Soul Edge, vraisemblablement, avait fait des siennes. En chemin, il tentait de récolter des informations sur Cervantes et Soul Edge, mais rien d’intéressant. L’on racontait simplement qu’il y avait un vaisseau fantôme qui parcourait sans cesse l’Atlantique. Siegfried dû également faire une partie du voyage par navire pour gagner du temps et, après quelques semaines encore de voyage, il arriva à un grand port du pays : Bari. Siegfried ne fut pas mécontent de débarquer du navire, il avait le mal de mer et tous ses malaises l’avait fait passer pour un faible. Prenant le temps de se reposer, il prit ensuite la direction de Rome, la capitale.

***

Tout au long de son voyage, Siegfried ne cessait de se répéter son objectif et ne se souciait même pas des vestiges de l’empire romain qu’il avait la chance de voir. Son équipement était vraiment très lourd, mais la seule volonté de la vengeance le faisait tenir sur ses jambes meurtries. Traverser l’Europe ainsi n’était pas chose facile.

Néanmoins, il arriva à Rome, la vieille capitale. La première chose qui le frappa fut le Colisé, plus grand encore que tout le reste. D’ailleurs, avec son armure et Faust, il ne tarderait pas à être remarqué par les habitants. Déjà plusieurs le regardaient bizarrement… Cela ne l’empêcha pas de demander quelques informations à un passant, dont la date.

- Le 13 Mars répondit le passant.

Siegfried se rendit compte que son anniversaire était passé depuis plus d’un mois. Cela faisait étrange de ne pas l’avoir fêter… Néanmoins, il avait désormais 16 ans et était orphelin. Il arrêta encore une fois le passant pour lui poser une autre question.

- Connaissez-vous une arme appelée Soul Edge? On dit que c’est l’arme ultime.

Le passant se retourna, une expression de surprise figée sur le visage. Il étudiât son interlocuteur et ricana.

- Un autre aventurier fou à la recherche de cette arme maudite… Oui je la connaît.
- Comment cela se fait? Demanda Siegfried.
- Soul Edge, dans les mains de Cervantes de Léon, a perpétrée de nombreux ravages sur les mers et coulée plusieurs navires, dont celui où ma famille était. Il y a énormément de légendes dessus, mais toutes racontent que l’arme est maléfique.
- Raconter les moi s’il-vous-plait…
- Te les raconter? Oh non mon petit, cela me prendrait le reste d’années que j’ai à vivre sur cette Terre. Mais je t’offres un conseil : quoi que tu fasses, ne te mêle en aucun cas aux affaires liant Soul Edge. Cette arme est trop dangereuse…

Siegfried hésita, mais ne put se retenir.

- Où est ce pirate?

Le vieil homme le dévisagea.

- Serais-tu fou? Je viens de te dire de ne pas te mêler de…
- Je sais coupa Siegfried, mais quelqu’un a assassiné mon père et je dois le venger.
- Avec l’épée dites salvatrice? Tu ne trouveras rien de bon en elle…
- Je me fiche qu’elle soit maléfique!!! cria Siegfried. Je veux ravoir mon père.

Le vieil homme fut surprit et choqué par tant de haine. Met il prit Siegfried en pitié car ce dernier était sûr de ravoir son père. Il reprit son chemin, s’adressant pour la dernière fois à Siegfried.

- Quoi que tu fasses et quoi qu’il arrive, bonne chance.
- Et ma question? Demanda Siegfried.
- On dit qu’il possède un port abandonné dans le nord de l’Espagne. À toi de voir maintenant…

Et Siegfried verrait, car il venait de décider de ne point s’attarder à Rome et décida de pousser son chemin à travers l’empire français jusqu’en Espagne.
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MessageSujet: Re: Siegfried Schtauffen - Sa vie   Siegfried Schtauffen - Sa vie EmptyMar 10 Juil - 15:12

Chapitre 9
Lorsque l’Innocence devient un Cauchemar...


Malgré les conflits qu’il y avait entre la France et l’Allemagne, Siegfried ne pouvait s’empêcher d’admirer la beauté de ce pays, surtout la Provence, région par laquelle il passa pour se rendre en Espagne. Il en vint presque à oublier la bataille d’Ostrheinsburg, jusqu’à ce qu’un groupe de soldats français lui tomba dessus, reconnaissant son origine par son armure et par son arme. Les soldats tentèrent de l’arrêter, mais ils payèrent de leurs vie, l’adolescent n’ayant pas le temps d’être interrompu dans sa quête. À part cela, son chemin à travers l’empire français se porta très bien et il atteignit les frontières espagnoles en quelques semaines, quoi qu’à un rythme plus lent.

- C’est malin, dit Siegfried en observant les montagnes, comment je vais faire pour traverser les Pyrénées?

La réponse lui vint immédiatement. Traverser la chaîne lui prendrait trop de temps, alors il décida de la contourner par bateau. Il pourrait en profiter pour se reposer, même si mal de mer allait encore faire des siennes… Soupirant, il se dirigea vers Perpignan, le port le moins de loin des Pyrénées.

***

Alors qu’il était sur le navire, avec d’autres personnes à son bord voulant fuir leurs anciennes vies, Siegfried sentit son mal de mer revenir et se dirigea vers le rebord du navire ou il se vida… Un homme, le capitaine sûrement, vint près de lui.

- Pas habitué à la mer?
- Non, pas du tout…
- On s’y fait un jour ou l’autre… Ou allez-vous?
- Sa dépend de la destination de ce navire.

L’homme, forcément le capitaine, scruta son interlocuteur. L’adolescent voulait débarquer du navire à un endroit précis.

- Nous allons en Algérie dit l’homme.
- C’est trop loin pour moi dit Siegfried. Pouvez-vous me déposer à Mataró?
- En Espagne? Mais pourquoi donc?
- Je suis à la recherche d’un objet et des rumeurs circulent qu’il serait là.
- Je vois… D’habitude je ne fait pas d’exception, mais comme cet objet à l’air d’une grande importance pour vous, je ferai un rapide détour vers Mataró.

Siegfried se retrouva bouche bée… Il en oublia son mal de mer.

- Oh vraiment, vous feriez de moi un homme heureux si vous pouviez me laisser là-bas.
- Vous y serez dans un jour, peut-être deux.
- Merci infiniment capitaine.
- Ce n’est rien dit il avec une révérence.

Il s’éloigna donc, laissant Siegfried à ses problèmes de ventre. Il devait inspecter le reste du navire.

***

Comme promit, le capitaine laissa Siegfried à Mataró et repartit immédiatement, laissant l’adolescent seul dans un pays qui lui était étranger. Toutefois, il ne se laissa pas démonter et se souvint du nom de la ville ou il devait se rendre : Bilbao. Il se mit donc en route, longeant toujours les Pyrénées et s’arrêtant le moins possible. Plus il avançait, plus Siegfried ressentait quelque chose en lui, comme si son objectif était presque atteint et que son voyage touchait à sa fin. Mais il n’y avait pas que ça : la vengeance, de plus en plus croissante, se faisait également ressentir. Alors il avançait, avançait… Repoussant toujours ses limites.

***

Siegfried arriva finalement à Bilbao et le changement de la température lui donna un frisson : le soleil éclatant avait disparut pour laissé place aux sombres nuages. Il entra dans la ville et remarqua le comportement des habitants : effrayés, craintifs, faibles… Tout cela ne correspondait pas au reste du pays. Il s’arrêta devant une enfant qui jouait, assise sur le sol.

- Excuse moi petite dit Siegfried, sais-tu ou se trouve le port?

Mais l’enfant ne lui répondit pas, trop absorbée par ses divertissements. La réponse lui vint en voyant deux femmes tourner à un angle de rue : l’une était blessés et, d’après ses vêtements, semblait d’origine grecque. L’autre était asiatique et supportait son amie pour ne pas qu’elle tombe. Ne réfléchissant pas, il prit le chemin qu’avait vraisemblablement emprunté les deux femmes et il déboucha dans un quartier fantôme, vide de toute vie. Il continua son chemin, fouillant au hasard quelques maisons pour découvrir ce qui avait bien pu blesser la Grecque.

- Ne la trouverais-je donc jamais? Se lamenta Siegfried.

Il déboucha sur le golfe de Gascogne et ce qu’il vit le fascina. Un immense navire, assurément pirate, était encré et en bon état. Tout le reste aux alentours semblait avoir été ravagé par un combat. C’est alors qu’il vit le corps sur le sol, avec une épée étrange à son côté. Plus curieux qu’inquiet, Siegfried s’approcha lentement. Lorsqu’il fut à quelques mètres du corps, ce dernier commença à rougeoyer et ce ne fut pas long que des éclairs commencèrent à en sortir. La carcasse se releva d’elle-même, prenant l’épée entre ses mains, et changea radicalement. Les vêtements de pirate laissèrent la place à une armure noire qui n’inspirait que la malheur. La peau, apparemment humaine, fondit et des flammes jaillirent de l’armure pour prendre une forme humaine. La créature se mit alors à crier.

- Qu’est-ce que…?

Le sol trembla puis se déchira, laissant sortir, à son tour, des flammes. Le ciel devint rouge et l’eau devint comme du sang. Tout autour de Siegfried tomba en ruines et ce dernier ne put dire que quelques mots face à ces événements.

- Tout n’est que Chaos… On dirait que le monde c’est déchiré… Est-ce que je rêves, ou est-ce la dure réalité?

Il fixa le démon, qui semblait prêt à combattre sur-le-champ. Qu’importe ce que c’était, Siegfried savait, d’une façon ou d’une autre, qu’il aurait ce qu’il voudrait après avoir vaincu la créature. Il se mit donc en garde. Le monstre de flammes, quant à lui, saisit son arme et cette dernière se métamorphosa en épée longue.

- C’est quoi ça? demanda Siegfried, surprit et effrayé.

Il aurait juré que le visage du monstre venait d’esquisser un sourire sadique. Mais il ne put y réfléchir longuement, puisqu’il vit venir son adversaire et para son attaque juste à temps. Le démon ne lui laissa aucun répit et lui flanqua un bon de coup de pied. Siegfried fut envoyé à plusieurs mètres et atterrit sur un mur. Essuyant sa bouche en sang, l’adolescent se releva et se concentra : ce combat allait être son plus grand jusqu’à ce jour.

Chargeant, Siegfried effectua plusieurs moulinets visant à déstabilisé son adversaire pour ensuite le pourfendre, mais l’adolescent avait sous-estimé le démon : ce dernier sauta par-dessus lui et donna un coup d’épée dans le dos de Siegfried. Le jeune allemand cria, sentant la douleur dans son dos. Aucune coupure, pas de trace de sang… Uniquement des brûlures. Se retournant, Siegfried effectua une feinte dans laquelle l’ennemi tomba et il put ainsi le frapper à la jambe. La chose cria, de rage ou de douleur, c’était indicible, puis attrapa l’adolescent par le cou. Siegfried fut levé du sol comme un enfant lève une poupée et il ressentit une intense douleur. Rassemblant ses forces, Siegfried cria aussi fort qu’il le pu.

- Personne ne peut me vaincre!!!

Le démon n’en crut pas un mot, mais son manque d’inattention permit à Siegfried de lui coller une belle droite. Le démon le lâcha, le laissant enfin respirer. Le démon, devenant plus enragé à chaque secondes, tenta d’empaler Siegfried de son épée, mais l’adolescent esquiva en tournant autour de son adversaire. Siegfried donna ensuite un cou de coude sur le crâne de son adversaire puis enchaîna avec un second coup de coude dans le ventre. La créature, penchée vers l’avant sous l’effet du coup, vit arriver la lame de Faust et la reçut en plein visage. Le démon retomba plus loin, désorienté.

Le monstre de flammes se releva plus rapidement que l’avait prédit Siegfried, mais ses sens restaient toujours alertes. La créature tenta de le blesser avec son arme, mais Siegfried évitait de justesse à chaque fois. Il reçut néanmoins un nouveau coup de poing, ce qui le fit saigner. Le jeune combattant s’enflamma sous l’effet de la haine…

- Tu vas me payer ça!

Siegfried chargea de nouveau. Le démon anticipa son action et évita les moulinets de Zweinhander. En revanche, la furie de l’humain l’étonnait. Cet instant causa sa perte car Siegfried revint, brandissant fièrement Faust. Esquivant un nouveau coup, l’adolescent fit un croc-en-jambe au démon et rassembla toute ses forces pour un ultime coup.

Il abattit la lame sur son adversaire.
Le poitrail du démon s’ouvrit, ce dernier cria.
Faust éclata sous l’impact et plusieurs morceaux se répandirent partout.

Retrouvant enfin sa lucidité, Siegfried vit le corps du démon disparaître, ne laissant que son arme. Il s’évanouit.

***

Lorsqu’il revint à lui, l’adolescent remarqua que le décor en entier était revenu à la normale, comme si rien ne c’était passé. Mais il savait qu’il n’avait pas rêvé, car il avait mal partout, et l’arme de son adversaire gisait toujours sur le sol, à quelques mètres de lui. Il se releva, non sans faire une grimace de douleur.

- Aie… Il m’a sérieusement amoché.

Le vainqueur du démon remarqua finalement son arme détruite. Faust, l’épée qui l’avait soutenue depuis tant d’années, l’avait lâchée. Jetant les restes sur le sol, Siegfried se retourna vers l’autre épée.

- Serait-ce elle enfin… La chose que je cherches depuis tant de mois serait-elle enfin sous mon nez?

Il était maintenant à portée de l’arme.

- Soul Edge?

Il prit la poignée de l’épée et la mit devant son visage afin qu’il puisse contempler son nouveau trésor. Au début, il ne se passa rien… Puis vint la voix.

< < Si tu récoltes des âmes pour moi, je ressusciterai ton père…>>

Puis vinrent des images. Siegfried aurait crut que ce serait des images de paix, mais il se trompa amèrement : du sang, des combats, le mal, le chaos… L’adolescent comprit que c’était le passé de Soul Edge et vit à quel point l’arme était maléfique. Il donna son ultime réponse à la question.

< < Non. > >

Les visions cessèrent, ramenant Siegfried à la réalité. Lorsqu’il voulut jeter l’arme au loin, des tentacules étranges sortirent de la garde de l’épée et agrippèrent son bras, empêchant ainsi toute délivrance de l’arme diabolique. Les images revinrent, maintenant plus fortes, plus intenses, plus cruelles…

Siegfried pleurait. Il criait. Devant tant de Mal, la volonté des hommes ne pouvaient pas tenir longtemps et celle de Siegfried craqua. Il tenta de se défaire de l’arme en la frappant avec ses poings ou en la frappant sur le sol, mais rien ne fonctionnait. Il tomba à genoux, désespéré.

< < Tu es mien. > >

L’armure de Siegfried vira au noir ébène. Un nouveau casque apparut sur sa tête, s’accordant parfaitement avec la nouvelle image du combattant. Puis, un cri… suivit d’un immense rayon de lumière qui monta jusqu’au ciel, attirant les regards à des kilomètres à la ronde.

Lorsque tout s’arrêta, la chose qu’était devenu Siegfried se releva. Le jeune homme blond à l’armure de paladin avait laissé place à un chevalier à l’armure azur. Ses yeux, autrefois bleus et bienveillants, débordaient de malice et rayonnaient d’un rouge incandescent. Désormais, le jeune homme appelé Siegfried Schtauffen n’existait plus… Maintenant, il n’y avait que…

< < Nightmare. > >

Aucun habitant de Bilbao ne fut épargné durant la nuit suivante
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