Rez de chaussée : Yakon vs Cell-Raiton

J'entrai donc, suite aux indications données par le gérant, dans une grande salle, se situant au rez de chaussée. L'atmosphère y était paisible, précédant un combat des plus dévastateurs. Alors que j'étudiais les angles d'attaques de la salle, ainsi que son espace et la composition de ces murs, un petit bruit mécanique retentit, alertant chacun de mes sens. Mes sentiments n'étaient guère sains, à vrai dire, ils se confondaient dans un amalgame troublant, ce qui montrait bien mon absence prolongée dans les combats et les entraînements. Il y a quelques mois de cela, j'aurais était parfaitement calme, les pensées sereines, sans feindre quoi que ce soit face à mon adversaire. Malgré cette assurance que j'affichais tout au long de mes périples, celle-ci s'emparant même de ma personnalité, et en devint ma caractérisation, au moment présent, le doute avait pénétrer mon âme.


* Je dois me calmer, après tout, mon adversaire est bien moins puissant que moi, il n'y a absolument aucune raisons de s'inquiéter *

Face à moi, une porte, grande, sombre, une porte protégeant mon futur ennemi... Alors que je commençais à méditer profondément, que mon esprit retrouvait peu à peu sa nature d'autrefois, que mes pensées étaient vide, à tel point que j'aurais souhaiter un comble pour celles-ci, cette porte métallique s'ouvrit et déclencha un bruit désagréable à mon ouïe.

* Enfin... *

Affichant toujours cette même posture, les bras croisés, le regard sombre, je fixai la silhouette qui se fondait toujours dans l'ombre incrustée de cette porte. Bientôt, je percevais enfin les traits de mon adversaire. Celui-ci était d'une laideur exécrable, mais je n'en perdais pas mon calme. Peu à peu je retrouvais ma puissance et sérénité spirituelle. J'en éprouvais des frissons de joie, parcourant mon corps, n'en délaissant aucun membres. Yakon s'avança peu à peu vers moi, sa démarche lourde et imposante, ses pas provoquant de légers tremblements. Sa masse musculaire, peu discernable, son teint verdâtre, ses crocs fendant l'atmosphère, il m'importunait rien qu'à son physique déplorable. J'en vins presque à le plaindre. Nous étions désormais chacun en position de combat, ma garde parfaite, ne lui laisser aucune opportunités d'attaques. Sans ne prononcer aucun mots, j'attendis une quelconque réaction de sa part, avant de se lancer dans un combat perdu d'avance, mais pour mon adversaire, et non pour ma personne.

Le fixant, sans le moindre battement de cil, j'attends....

Le rez-de-chaussé était assez spacieux mais moins que le premier sous sol. Une seul porte se trouvait dans cette salle, située à une des extrémités de la pièce. Au milieu du premier sous-sol se trouvait un trou qui était en fait un ascenseur permettant d'accéder aux autres étages (supérieurs). Tout à coup, la porte s'ouvrit, laissant apparaitre un bonhomme tout vert avec de longues griffes. Ce n'était autre que l'adversaire de Cell-Raiton. Il se plaça devant son ennemi prêt à combattre. Une petite voix attira l'attention des 2 participants:

" Le match opposant Cell-Raiton à Yakon va commencer...Etes-vous prêt??? C'est parti!!! "

[PS: Après chaque tour, je ferai un petit récapitulatif au niveau des pv et du Ki]

Tandis que l'atmosphère changeait considérablement, laissant place dominante à une sensation lourde, qu'on aurait pu qualifier de ténébreuse, ou morose... On ne pouvait vraiment la décrire, mais les mots n'étaient d'aucune utilités dans un combat tel que celui-ci, un affrontement dont il ne ressortirait qu'un seul survivant. La température devenait insupportable, je ne pouvais l'expliquer, mais avant de m'engager dans cette bataille, mon esprit se noyait dans la confusion et le doute. Alors que j'avais pourtant retrouvait une sérénité réelle, je sombrais à nouveau dans une sensation étrange, provoqué par le manque de combats, d'entraînements...

* Ne pense à rien, vide ton esprit, et concentre toi uniquement sur le combat ! Après tout, le calme a toujours était mon point fort, pourquoi s'envolerait-il ?! *

Je rencontrais certaines difficultés, ne me laissant pas indifférent. Cette amalgame de sentiments me rappelait mon premier combat. Un sourire se dessine sur mon visage, parsemé de fines gouttelettes d'eau, indiscernable à l'oeil nu. Alors que tant bien que mal, je prenais sur moi, une petite voie résonna, parcourant la salle d'un son aigu et délaissé de toute trace de vie, un son robotique... Elle nous annonçait le début du combat !

Sous l'égide de mon regretté chef, se trouvant parmi les cieux, un élan de confiance s'empara de moi. Je reprenais goût à cet univers de violence et à cette envie irrésistible de coups, de sang... Pour la première fois depuis mon arrivée dans ce vaisseau, je pris parole, celles-ci s'adressant à Yakon, mon adversaire.

" - Pour être honnête, je ne pense pas que tu possède la moindre chance, je ne perçois d'ailleurs aucun talent en toi, autant te prévenir, ta défaite est certaine ! "

Mon regard changea soudainement, un regard sombre et sévère, au point de pouvoir effrayer le monstre qui me faisait face. J'avais pour habitude de faire durer mes combats, afin de pouvoir savourer chaque minutes de souffrance que j'affligeais à mon adversaire, mais cette fois-ci, un désir d'achever l'ennemi m'envahissait, sans même avoir le temps de préparer le moindre coup, je lançais l'offensive, une harmonie entre mon instin et moi se créait et le combat pouvait enfin débuter.

Sans même montrer un quelconque signe d'attaque, je me téléporta environs 5 mètres au-dessus de Yakon, et projetas 2 kikohas, provenant de mes deux mains, en direction de son crâne. Puis immédiatement après, je descendis à toute vitesse, la pointe de mon pied droit en direction de mon adversaire afin de lui infliger un coup de pied dévastateur. Prenant appuie derrière lui de mes deux mains, en position de poirier je dirigea mes deux pieds en direction de son cou, et, serrant celui-ci de toute mes forces, j'inclina avec rapidité et puissance mes jambes vers l'arrière, tout en maintenant le cou de Yakon, afin de le projeter à une vitesse considérable vers le mur. Pendant son envol, je me mis moi-même à voler, rasant le sol, et lui passa sous la colonne vertébrale tandis que celui-ci était toujours sous l'influence de ma projection. Je chargea alors un rayon laser à sa puissance maximale dans mon index droit, et le fin tracé d'énergie verte percuta la colonne du monstre. Alors qu'il subissait les dégâts de mes enchainements, je me remis sur pied, fixa mon adversaire se trouvant dans les airs, en direction du plafond. Je dégaina alors mon épée de la brume légendaire, et, pour pouvoir rejoindre mon ennemi instantanément, déclancha un kaméhaméha sous mes pieds. Une lueur scintillante de couleur verte se forma contre le sol, et en quelques secondes à peines, je pus rejoindre mon ennemi, encore plus rapidement qu'avec la technique de la danse de l'air. Suspendu au-dessus de celui-ci, je lui infligea 5 coups d'épées avec une rapidité remarquable, deux coups à chacune des ses côtes flottantes, un coup à la verticale sur son torse, ainsi que deux derniers sur ces rotules. Je terminai cette formidable offensive en plaçant la tête de Yakon dans le trou se trouvant à la pointe de mon épée, puis, je réalisa un enchaînement d'une beauté et difficulté incroyables. Nos corps, toujours en l'air, mais dans leur chute cette fois-ci, je tira mon épée vers moi, emportant d'un même geste le monstre vert ; j'utilisa alors la danse de l'air pour me hisser légèrement au dessus du manche de mon épée, et le frappa du pied gauche avec une puissance remarquable. Mon sabre ainsi que Yakon, la gorge appuyé contre l'intérieur de l'arme du fait de la pression dû à la projection arrière, percutèrent le mur, le choc provoquant une secousse terrible. Alors que la poussière faisait son apparition, je ne perdis pas de temps...

" - MEGAHAMEHAAAAA !!!! "

Une boule de ki énorme se dégagea de mes deux mains, celles-ci les paumes face à l'ennemi et placés verticalement. La puissance était telle que mes bras éprouvaient une certaine difficulté à contenir la force destructrice de la vague d'énergie. Une explosion gigantesque se fit, le feu s'en dégageant absorbant tout sur son passage, et la fumée, épaisse et sombre, recouvrant tout l'espace possible. Je me posa alors d'une manière délicate au sol, dans l'attente d'une réaction de mon adversaire, s'il pouvait encore influer le moindre souffle de vie...