Fic: La dimension Interdite

La dimension Interdite


Chapitre 1 : Toujours et encore se dépasser

Trunks respirait bruyamment. L’attaque que venait de lui lancer Végéta l’avait projeté en arrière, et il était à genoux, les poings serrés, prêt à se défendre, malgré sa pâleur nette. Il fixa longuement son père, debout, un sourire sur le visage.
- Fais attention, Trunks ! La prochaine fois, essaye de contrôler ton énergie ! Tu as failli t’évanouir, et cela va se faire sous peu si tu ne te concentres pas un peu !
- S’cuse, papa. Ouille !
Il se leva difficilement, recula un peu, et recommença sa charge. Il fonça vers Végéta, un poing levé. Celui-ci fit un pas de côté, laissant son fils s’écraser sur le mur de la salle B 30 à gravité artificielle de la Capsule Corporation.

C’était un jour d’entraînement comme les autres, dans une salle d’entraînement comme les autres, avec un père et son fils comme les autres, enfin, façon de parler. Cela faisait maintenant trois ans que Boo, le démon suprême, était mort. Toute la vie avait repris son cours. Sangohan a commencé à sortir avec Videl depuis peu. Sangoten, son frère, faisait aussi ses études à Satan City, mais répugnait l’idée de jouer les justiciers masqués comme son frère aîné. Sangoku, lui, ne s’entraînait plus aussi intensivement qu’avant, mais cela ne voulait pas dire n’avait plus la même soif de combattre qu’avant. Mais en Super Saiyan de niveau trois, il y avait peu de chance qu’il trouve un adversaire à sa hauteur. Hercule Satan et son ami Boo se faisaient la vie de château, et Satan, comme on aurait pu s’y attendre, était devenu encore plus populaire grâce à son « vrai » mensonge sur le sujet du combat contre Boo, le démon.

Trunks se releva, se retourna, et réussit à bloquer le pied de son père qui allait lui heurter le ventre. Il renvoya cependant un coup de poing qui le fit reculer de trois mètres, distance suffisante pour permettre à Trunks d’hurler son attaque :
- Canon Buster !! hurla-t-il.
- Ah ça non, je vais pas le laisser passer ! répliqua Végéta en mettant ses deux mains devant lui.
Les mains de Trunks brillèrent un moment, puis il les joignit, et une boule bleue se forma dans ses mains. Ensuite, un rayon énorme en sortit, se dirigea vers l’adversaire nullement étonné, et le toucha. Une explosion dans toute la salle se fit entendre.
- Ahh ! Humph ! gémit Végéta, qui peinait pour bloquer le rayon d’énergie. C’est quoi ce truc ?
- C’est mon Canon Buster amélioré ! cria Trunks. Tu ne pourras pas le bloquer normalement !
Végéta, qui semblait perdre du terrain, fit soudain éclater son aura, qui monta tout à coup. Il se mit à sourire, sourire sadiquement. Il mit son pied en arrière, et, comme s’il s’agissait d’un match de football, tira dans le rayon. Celui-ci finit sa course dans le plafond, qui explosa littéralement dans ce qui semblait être un bruit diffus. Trunks tomba sur les fesses, et gémit.
- Peuf ! Peuf ! Teuh !
- Ne jamais être trop sûr de soi, même si la partie semble gagné, Trunks ! lança Végéta. Tu manques vraiment d’expérience ! Il faudrait que tu t’entraînes plus !
- Mais, papa…
- Il n’y a pas de mais ! La prochaine, essaye de résister plus longtemps !
- O.k. Mais je trouve que tu exagères, quand même ! T’étais pas étonné par la force de mon attaque ?
- Ouais, j’étais étonné. Surtout étonné que ton attaque soit si faible.
- Hein ?
Végéta fixa longuement son fils, avant d’éclater de rire.
- Tu manques quand même d’entraînement, mais ça ne veut pas dire que ton attaque était faible ! Tout ça, c’est du bidon, Trunks ! Ce n’est pas parce qu’un jour, tu me dépasseras, que tu devras arrêter ton entraînement ! Tu devras continuer à te maintenir ! Tu dois dépasser tes limites, c’est ce que j’attends de toi.
- Ouais, bon. Mais je préfère les filles que le combat !
Trunks fut jaugé d’un regard perçant, avant de dire :
- Je plaisante !
- J’espère que ta limite du combat n’est pas aussi élevée que ton sens de l’humour.
- …

Remontez, loin, non pas dans le temps, mais dans l’espace, très, très loin… Dans une autre dimension. Dans cette autre dimension, deux hommes discutent dans une salle sombre. Très sombre.
- Tu es près ? demanda le premier.
- Bien sûr, dit le second.
- Tu es devenu fort, mon fils. Va, et venge nous ! Reprend le territoire qui fut notre il y a des années de cela. Notre peuple se doit de récupérer ce qui lui est dû.
- Comment ? Mais, père, pourquoi n’y vas-tu pas ? Tu es plus fort que moi, vas-y !
- Tu oublies, que ce voyage sera pour toi une bénédiction. C’est en quelque sorte le bilan de ton entraînement.
- Un bilan qui peut me coûter la vie.
- Quoi ? Aurais-tu peur ? Toi, un vrai saiyan, pas comme la vermine que l’on trouve sur Terre ? Je t’ai demandé d’aller sur cette planète, pour déterminer la puissance des saiyans qui y sont. Bats-toi, jauge les, et si tu estime qu’ils son trop faibles, tues-les sans nous attendre, car il n’y aura aucun intérêt à combattre l’ordure. Va, Sangohan !
- Bien, Sangoku. Papa, je ne te décevrais pas.
Le second homme prit une capsule, la secoua, la jeta, puis dans une petit détonation, un magnifique vaisseau apparut, recouvert d’une couche argentée. L’homme entra dedans, et appuya sur quelques boutons. La machine, au lieu de décoller, disparut dans un flash. L’homme restant murmura :
- Les ténèbres se chargeront du reste…

Sur Terre, Sangoku se retourna brusquement. Au moment où il apprenait Sangoten à perfectionner son énergie, une goutte de sueur glissa sur son front, et une douleur le prit.
- Aïe !
- Que… Papa ? dit Sangoten.
- Ri… Rien.
- Dis-moi ce qui se passe, tu n’as pas eu mal comme ça !
- Je viens de sentir… Une puissance inimaginable.
- Je ne sens rien !
- Elle vient de loin… Très loin…
Il y eut un moment de silence. Sangoku fixa les cieux, sans prendre garde à son fils qui se demandait si son père allait bien. Puis, Sangoku baissa la tête, et dit :
- Non rien. C’était un effet de mon imagination. Elle me joue des tours. J’ai dû rêver.
- Ah, on continue ?
L’entraînement se passa sans anomalie particulière, même si de temps en temps, le père se retournait et regardait le ciel. Pourtant, cette puissance, il ne l’avait pas rêvée, à moins qu’il fût fou… Et cette douleur ?

Chapitre 2 : L’arrivant

Bulma se promenait dans la ville. Même si bien sûr, quand on disait promenait, on disait aussi faire les courses. Elle prit le chemin du centre commercial avec sa voiture, et appuya sur la pédale d’accélération.
- Ca fait longtemps que je ne suis pas allé faire les courses, dit-elle, et un peu de « sport » me ferait du bien !
Elle vira à gauche, puis à droite, et continua tout droit. Elle allait se garer dans le parking quand…
BOUM !
- Quoi, boum ? s’inquiéta Bulma en regardant derrière elle.
Elle vit un spectacle d’horreur, surtout pour elle. Elle vit de la fumée sortir du centre commercial, puis une autre explosion se produire sur le rang gauche.
- Mais c’est quoi, ce truc ? dit-elle.
Elle sortit vivement de la voiture, et ce fut une bonne chose pour elle : au même moment, la voiture explosa dans un rayon d’énergie rouge. Bulma se retourna aussitôt pour faire face à son agresseur.
- Sangohan ? murmura-t-elle.
Ca ne pouvait être vrai, son attaquant ressemblait vraiment à Sangohan, à part pour les vêtements. Il portait un kimono noir, et des bottes foncées, avec des gants en guise de protège poignets. Et ses yeux reflétaient de la colère.
- Sangohan, mais..? questionna Bulma.
- Comment sais-tu mon nom ? coupa le Sangohan ténébreux.
- Mais, c’est parce que tu es un ami ! Tu sais ? Hé ho ! C’est moi ! Bulma !
Sangohan, à ces paroles, fixa Bulma, puis sourit. Il atterrit auprès d’elle, l’examina longuement puis dit :
- Ah oui, papa m’avait dit… Le double positif de nous… Eh bien, si je m’attendais à tomber sur Bulma !
- Arrête de parler tout seul ! cria Bulma. Qu’est ce qui se…
Sangohan lui donna une pichenette sur le front, et Bulma s’évanouit.
- Qu’elle est fragile… Bon, trouvons les autres saiyans, j’ai que ça à faire.
Il s’envola ensuite vers l’est.

Piccolo méditait, méditait. Depuis quelques jours, il avait senti une puissance se diriger vers la Terre, et…
- Oh non !
- Quoi ? dit Mr. Popo.
- Je la sens… Immense… Elle se dirige vers nous…
- Tu dis des bêtises, intervint Dendé.
- Non, je suis sûr que…
- Aaaahhh !!
Au même instant, un rayon rouge sortit des mains de Sangohan et alla frapper Piccolo. Celui-ci s’effondra, avant de se relever.
- Eh, Sangohan, qu’est-ce que…
- Ah, un autre Piccolo, je devais m’y attendre.
- Donc, t’es pas Sangohan, répliqua Piccolo, le teint blanc.
- Je suis et resterais Sangohan…
Il s’avança, et soudain, fonça sur Piccolo.
- Même si je dois tuer les saiyans, rien ne m’empêche d’anéantir des nameks !
Piccolo bloqua le pied de Sangohan, et s’en empara. Il le fit tournoyer, pour le lâcher en dehors du sanctuaire de Dieu.
- Si on doit se battre, que ça soit en dehors du palais, compris ? lança Piccolo.
- O.k. Si tu y tiens tant, à ton fichu palais…
Sangohan lança un rayon rouge, et Piccolo l’esquiva difficilement, mais assez bien pour que le rayon rouge n’atteigne qu’une partie des épaulettes.
- Je devrais enlever mes poids, annonça-t-il.
Il enleva sa cape blanche, puis fonça sur Sangohan, les deux poings en avant. Celui-ci bloqua avec ses deux mains, et riposta immédiatement avec un coup de pied dans la tête. Piccolo s’envola, son attaquant le suivant. Sangohan se stabilisa juste en face de lui, joignit ses mains, et frappa dans la nuque de son adversaire qui, assommé, fonça vers le bas.
- Je suppose que tu n’as pas de parachute ? ricana Sangohan.
En effet, c’était un combat aérien. Piccolo allait atterrir au pied de la tour, et s’écraser. Mais il eut assez de bon sens pour hurler :
- Dispersion d’énergie !
Un rayon épais se forma dans sa main, et en sortit. Cela le projeta en l’air, juste en face de Sangohan, et lui asséna un atémis dans les côtes, ce qui n’eut aucun effet sur son adversaire.
- Quoi ?
- Tu es nul, pour la force, lança le demi saiyan.
- Mais…
- Prends ça.
Sangohan ne fit qu’un geste. Il leva l’index, mais la puissance qui s’en dégagea était toute autre. Piccolo ne vit qu’une explosion d’énergie, puis s’évanouit.
- Adieu, namek purulent !
Il lui donna une manchette sur le dos, puis murmura :
- Où sont les autres saiyans ?
Il partit.

Piccolo fonçait, droit vers le sol. Il allait s’écraser comme une grosse tâche. Une main le rattrapa, et le sauva.
- Ouf ! On dirait que je suis arrivé à temps. J’ai senti une puissance énorme. Que se passe-t-il ?
Piccolo leva la tête, puis murmura :
- Sangohan…
- Oui, c’est moi, Sangohan, et alors ?
Mais Piccolo tomba dans le coma, sans autre parole que celle-ci. Sangohan, le vrai, examina les cieux.
- Ouais, je vois ce qu’il voulait dire. Qui est-ce donc ?
Il partit vers le palais de dieu, laissant Piccolo à Trunks et à Sangoten qui étaient avec lui.

Chapitre 3 : Le mystère s’éclaircit

Sangohan se dirigea vers le sanctuaire de Dieu. Il vit Dendé prostré par terre, et Mr. Popo inquiet. Il s’avança vers eux et leur demanda ce qui s’était passé. A sa vue, Mr. Popo se mit en position de combat, prêt à le frapper.
- Quoi, Popo ?
- Vous allez partir ! Vous avez tué Piccolo !
- Mais… De quoi tu…
Il n’avait pas fini sa phrase que Mr. Popo et Dendé s’enfermèrent dans l’habitation. Sangohan fit fonctionner ses méninges.
« Mais enfin, c’est absurde ! » se dit-il. « Pourquoi me fuient-ils ? Je n’ai rien fait ! Ils me parlent comme si j’étais l’agresseur de Piccolo. »
- Hé ! Grand frère !
- Sangohan !
Il se retourna et vit Sangoten et Trunks lui faire des signes.
- Quoi ? dit-il.
- Y a un problème, lança Trunks d’un voix sèche.
- Piccolo est… murmura Sangoten.
- Pas très bien, acheva Trunks.
Sangohan les suivit jusqu’à un coin du palais où ils avaient déposé Piccolo. Sangohan blêmit quand il vit son état : il n’avait pas fait attention. Des coupures ensanglantées sur son visage, les vêtements déchirés, et il ne bougeait pas.
- Il nous faut des senzus ! intervint Sangohan.
Il se précipita vers l’habitation, et hurla :
- Sortez !
- Ja… Jamais ! dit une voix effrayée.
- Vous n’avez pas peur ? dit Sangoten. Vous devriez avoir honte ! On est vos amis !
- Ouais ! dit Trunks.
- Il… Va nous attaquer ! dit la voix de Popo.
- Qui, il ?
- Sangohan !
Sangohan eut l’impression d’être électrifié. Popo avait dit son nom. Pourtant, ce n’était pas lui… Il fallait agir, et vite. Il se précipita vers la porte, et frappa dedans. Elle vola en éclat, puis Sangohan entra. Sangoten et Trunks entendirent des « Ouilles ! » des « Lâchez-moi ! » et des « Calme-toi ! », puis ils virent Sangohan, Popo et Dendé sortir. Mais Dendé cria :
- C’est toi, Sangohan, qui a agressé Piccolo ! Comment peux-tu ?
- Tais-toi, coupa Sangohan, qu’est-ce qui se passe, enfin ?
Mr. Popo et Dendé leurs expliquèrent tout. Sangoten et Trunks tournèrent à plusieurs reprises leurs têtes contre Sangohan, mais celui-ci se mit en colère.
- Quoi ? Et vous aviez cru que c’était moi ? Comment aurais-je pu faire ça ? C’est n’importe quoi !
- Oui et bien il te ressemblait drôlement, alors ! lança Dendé.
- Et était-il habillé comme moi ?
Dendé sursauta. Comment avait-il pu faire une erreur pareille ? Ce n’était donc pas Sangohan, leur agresseur.
- Désolé, murmura-t-il.
- Pas grave, mais…
- Grand frère ! dit soudain Sangoten.
- Quoi ?
- Je sens… Une force.
Sangohan ferma les yeux. Une force, oui, qui se dirigeait à nouveau vers eux. Ils attendirent quelques secondes, puis…
WOSH !
Une boule d’énergie fit reculer Sangohan de plusieurs mètres, mais il eut le temps de renvoyer le plus gros des dégâts sur son agresseur. Celui-ci fit un salto arrière, et atterrit derrière Trunks, puis lui donna un coup de genou dans le dos, qui le fit tomber par terre. Puis, l’attaquant s’avança vers Sangohan. Celui-ci faillit s’évanouir : l’agresseur lui ressemblait en tout point.
- Cher autre moi, commença-t-il, j’espère que tu seras moins décevant que cet imbécile de namek ! Haha !
- La ferme ! dit Sangohan.
Il tenta un coup de poing dans le ventre, mais son double se baissa, et esquiva l’attaque, pour ensuite riposter avec un coup de pied retourné que Sangohan reçut de plein fouet. Il y eut quelques échanges de coups très rapides, puis, brusquement, les deux Sangohan se transformèrent en super saiyan de niveau 1. Là, le mauvais Sangohan commençait à avoir l’avantage. Il maîtrisait mieux cette forme que le vrai. Il donna un coup de coude que Sangohan bloqua difficilement, puis un coup de pied dans le ventre qui le fit littéralement tomber. Le vrai Sangohan se releva, se massant le ventre.
- Ouf ! Aïe ! Il est très fort !
Le mauvais Sangohan fonça vers lui et lui donna un coup de poing dans le menton qui le fit s’envoler. Mais dans les airs, il disparut et réapparut derrière le corps volant du vrai Sangohan. Il le bombarda d’énergie pure, on entendit une explosion, et rien d’autre que de la fumée. Quand elle se dissipa, Sangoten aperçut le corps fumant de son frère. Trunks, lui, était toujours k.o. Et paralysé par la puissance de l’ennemi, Sangoten n’osait rien faire. Il entendit Sangohan hoqueter.
- Ah, ah, oh, hum… murmura-t-il.
- Pas mal, non ? lança le mauvais Sangohan, qui avait atterrit près de lui.
- Mais… Qui es-tu ?
- Je veux bien le dire à un mourant. Je viens d’un autre dimension, bien lointaine. Pour y accéder, il faut une machine spéciale. Justement, notre dimension est pareille que la votre, à part qu’elle est d’un côté négatif.
- Quoi ? En… Ouille ! En… Gros, vous êtes.
- Vous à l’état maléfique, oui. Nous détestons ceux qui ont du cœur. Comme vous. Nous allons exactement coloniser cette planète dans trois mois. Si je ne l’anéantis pas avant, voyant la faible force des habitants…
Sangohan poussa un hurlement de douleur. Avec un immense effort, il parvint à se mettre sur le dos, et parvint à articuler :
- Ordure ! Salaud… T’es vraiment…
- Démoniaque ? dit le mauvais Sangohan avec satisfaction. Meurs, maintenant, saleté !
- NON ! hurla Sangoten.
Ce fut une auto réaction. Sangoten fonça à toute vitesse vers l’agresseur, se transforma en super saiyan, puis lui donna un coup de poing dans la figure. Le mauvais Sangohan faillit tomber, mais tint bon. Il donna un uppercut dans le ventre de Sangoten, qui redevint normal d’un coup. Il s’écrasa par terre.
- Peuf ! Peuf ! Teuh !
- Vous êtes nul, dit le mauvais Sangohan. Crève !
- VAS-Y PAPA ! cria Sangoten.
Tout d’un coup, une aura augmenta intensément, puis Sangoku apparut, en super saiyan 2. Son visage représentait une haine profonde, et il se précipita vers le mauvais Sangohan, le poing tendu, comme guidé par la rage.
- Haaa ! Tu vas payer !
- Que ? dit l’agresseur.
Sangoku frappa de toutes ses forces le ventre de sa victime, puis, d’un coup de pied l’envoya en l’air, puis, se transformant en super saiyan 3, il hurla :
- Ka… Me… Ha… Me… HA !
- Non ! hurla le mauvais Sangohan.
La vague partit. Tout ne fut que lumière à ce moment là.

- Ca va ? dit Sangoku quelques heures après l’attaque.
Sangohan dormait toujours, car l’arbre à senzu était épuisé. Les arts de Dendé ne pouvaient que le sauver d’une mort certaine, mais pas le guérir complètement. Trunks ne s’était pas remis du coup qu’il avait reçu dans le dos, mais restait conscient, par contre, il devait rester allongé dans un lit, il ne pouvait pas se lever. Sangoten semblait le seul à être en bon état, mise à part qu’il avait parfois des douleurs au ventre.
- Ouais, mais ça pourrait aller mieux, dit Trunks d’une voix faible.
- Est-ce qu’il est mort ? questionna Sangoten à son père.
Sangoku ferma les yeux, se concentra, puis dit :
- C’est très dur de ressentir sa force. Elle a tellement baissé. Mais personnellement, je crois que non.
- Mince alors ! Il était tellement fort, si tu l’avais tué…
- Je n’aurais pas pu. J’avais une très grande force, mais lui avait une grande résistance. Et vous dîtes qu’ils arriveront dans trois mois ? Juste le temps qu’il faut pour nous entraîner ! Et nous rétablir, ajouta-t-il en regardant successivement Trunks et Sangohan.
- Oui, oui, bon, il faudrait peut être informer les autres, non ?
- Tu devrais te reposer, fiston. Tu as toujours mal, non ?
- Mais c’est très grave ! Tu as vu la force de ce mec ? Et les autres ? Imagine-les ! Invincible !
- Au fait, dit Sangoku, comment ça se fait que tu savais que j’étais là ? Personne ne pouvait savoir que je vous suivais, j’avais masqué ma force.
- Au pied de la tour, Trunks a recueilli un truc : tu l’as peut être perdu, non ?
Et il lui tendit un bout de tissu orangé.
- Ah, ma tenue de combat ! s’exclama Sangoku.
- Ouais, bon. Faudrait que j’y aille.
Il était très sérieux, et Sangoku comprit qu’il était vraiment inquiet à propos des guerriers de cette autre dimension. Sangoten courut, allait s’envoler, puis s’arrêta soudainement. Sangoku vit qu’il se massait l’estomac.
- J’ai faim, murmura-t-il.
Il se retourna, et retourna vers le groupe.
- Je crois que je vais manger un peu.
Sangoku sourit. C’était donc pour ça qu’il se massait l’estomac !
- Ouais, mieux vaut manger, dit-il.

Chapitre 4 : Entraînement intensif

Il fallut à peu près une semaine pour que tout le monde se rétablisse. Piccolo, par contre, restait dans un coma profond. Il était au palais de Dieu, soigné par Mr. Popo. Il avait beau mettre en pratique tous les soins divins, il n’arrivait pas à le soigner.
- C’est normal, dit Sangoku. Il a dû recevoir une attaque bizarre du faux Sangohan très puissante, et ça l’a peut être perturbé. Après tout, il venait d’une autre dimension, il avait un style de combat sûrement différent.
- Mais… Quand même… s’inquiéta Dendé.
- Je te dis que ça va aller, coupa Sangoku, bon, qui part avec moi pour un entraînement intensif ?
Il avait repris son air combatif des anciens temps. Il paraissait très déterminé. Sangoten avait prévenu Végéta, Yamcha, Krillin, mais n’arrivait pas à trouver Tenshinhan. On ne l’avait pas revu depuis le combat contre Boo, où il avait arrêté une de ses attaques pour sauver Dendé.
- Bon ! Ecoutez moi bien ! dit Sangoku d’une voix forte. Dans trois mois, nos doubles négatifs arriveront ! Il y aura à ce moment là des senzus pour le groupe ! La force du mauvais Sangohan était comparable à la mienne ! Celui-ci, l’ayant vue, a dû s’enfuir dans sa dimension !
- Attends un peu, toi, intervint alors Végéta.
Sangoku fit semblant de ne rien entendre. Il avait dû trop souvent recevoir les sarcasmes de Végéta pour réussi à l’ignorer.
- Alors, d’abord, Trunks s’entraînera avec Sangoten. Vous irez dans les plaines de base, là, vous ne serez pas dérangé. Yamcha, Krillin, vous vous entraînerez dans les montagnes. Vous vous battrez en altitude. Vous, les terriens, avez une limite dans votre force, mais pas dans votre endurance. Alors, vous pourrez vous battre avec nous. Sangohan, toi, tu vas t’entraîner, soit avec les petits, soit avec les terriens. Tu pourras interchanger si tu veux. Et toi, Végéta…
- La ferme ! cria soudainement Végéta.
Tout le monde se tu.
- Dis donc, toi, on dirait que tu te prends pour le chef. Tu oublies que le seul chef, ici, c’est moi. J’ai plus d’expérience que toi, Kakarot ! Je n’ai cessé de m’entraîner, depuis, je suis sûr d’être plus fort que toi. Alors cesse tes airs supérieurs et viens te battre !
Tous, y compris Sangoku, furent étonnés de cette parole. Celui-ci réfléchit un moment, puis dit :
- Très bien. Tu voulais un combat, hein, et bien tu en auras un. Celui qui l’emporte deviendra le chef.
- Alors cela veut dire que tu te prenais vraiment pour le chef.
- Pas entièrement, répondit Sangoku. Je suis le chef, car j’ai la plus grande puissance. Pour l’instant, je n’ai pas trouvé de personne à ma hauteur. Alors que dire d’autre ?
A ces mots, Sangoku se mit en position, et Végéta aussi. Ils étaient à cinq mètres de l’autre. Il ne semblait pas avoir un souffle de vent. Les deux guerriers attendaient peut être un signe, pour combattre. Soudain, ils se transformèrent tous les deux en super saiyan. Ils foncèrent l’un sur l’autre. Leurs coudes s’entrechoquèrent. Sangoku, avec son autre bras, tenta de donner un coup de poing sur Végéta, mais celui-ci se baissa, et, avec ses deux pieds, envoya son adversaire en l’air, avec un appui sur ses mains. Il se précipita ensuite vers son adversaire, et lui asséna un coup de poing sur la tempe tout en bloquant les autres enchaînements de Sangoku avec les autres membres. Il semblait avoir la rage de vaincre. Sangoku le comprit très rapidement, quand Végéta lui enfonça son pied dans le ventre. Ils s’écrasèrent par terre dans un roulé boulé incompréhensible. Les deux guerriers continuèrent quand même à se battre.
- Prends ça ! hurla Sangoku.
Et soudain, il se servit du poids de Végéta comme pivot, comme au judo. Il se laissa tomber, sacrifiant son équilibre, et en même temps lui donna un coup de pied au menton. Végéta s’écrasa par terre. Il se releva immédiatement. Son visage semblait représenter de la démence pure.
- Gr ! Tu ne te battais pas sérieusement, non ?
- Non, je l’avoue. Mais après avoir vu ta puissance, je pense qu’il faudrait mieux que j’y aille.
- Ah ! Pourquoi tu ne me prends pas au sérieux, KAKAROT !
Il avait hurlé ces derniers mots. Il chargea une énorme boule d’énergie dans sa main, et la lâcha sur Sangoku. Celui-ci ne réagit pas. Il était trop étonné par la soudaine agressivité de Végéta pour être en état de faire quoi que ce soit. Il fut pris dans l’attaque dans une gerbe de lumière jaune, qui fusionna avec son corps.
- Aaaahhh !!! hurla Végéta.
- Non ! cria Sangoku.
Brusquement, tout cessa. Végéta avait trop usé de son énergie. Sangoku était par terre. Tous ses vêtements étaient déchirés. S’il n’était pas mort, il était vraiment un bon comédien.
- Peuf ! Peuf ! Mi… Mince…
Végéta, en gémissant, bascula, et tomba. Les deux saiyans ne bougeaient plus. Végéta, c’est sûr, allait se relever, mais Sangoku, ce n’était pas sûr. Au bout d’un moment, Sangohan n’y tint plus.
- Végéta !! Sale crétin ! Pourquoi tu as fait une imbécillité pareille !
- Calme-toi, dit Trunks.
- Non ! On dirait qu’il a tué papa !
- Non. Je sens son énergie.
- Quoi ?
- Tu te souviens, un moment, la boule d’énergie de papa a fusionné avec lui.
- Quoi ? Ne me dis pas que…
- Son esprit est peut être prisonnier de la boule d’énergie, ouais.
- QUOI ?
Tout le monde semblait paralysé par cette nouvelle. L’attaque de Végéta était partie dans l’espace. On ne savait absolument pas sa localisation. Sangoten, par contre, sourit.
- C’est simple, on a qu’à demander à Shenron, le dragon sacré, de nous ramener papa.
- Génial, dit Yamcha, et comment on va faire ?
- Les Dragon Balls, tu connais ?
- Je ne crois pas que ça soit si simple, intervint Dendé.
Tout le monde se retourna contre lui.
- Les Dragon Balls sont, je le crains, détruite. J’ai trouvé que le mal ne pouvait se passer d’eux. En ma qualité de Dieu, il fallait mettre un terme à tout ça… Et…
- Laisse béton, j’ai compris, soupira Krillin.
- Nom de… Mais qu’est-ce qu’on va faire ? dit Sangoten.
Tout le monde réfléchit. Cela dura à peu près cinq minutes.
- Les nameks, dit soudainement Sangohan.
- Quoi ?
- Les Dragon Balls de Namek. On peut s’en servir, non ?
- Attends, je vais contacter les miens, murmura Dendé.

Sur Namek, tout était calme. Muri, le chef, était assis sur sa chaise, et attendait. Il y avait longtemps qu’il ne se battait plus.
Bip ! Bip !
- Quoi ? dit Muri.
- C’est toi, Muri ?
Muri regarda en tout les sens, mais ne vit rien.
- C’est qui ?
- C’est moi Dendé.
Muri sursauta.
- Dendé ! Mon… Mon ami…
- Ecoute, je vais te dire…
Il lui raconta tout. Muri semblait d’abord intrigué, puis déterminé, puis, enfin, il soupira.
- Je suis désolé, dit Muri.
- Quoi ? Mais pourquoi ?
- Les Dragon Balls sont…
- Elles ne sont pas détruites, quand même !
- Non. Mais, tu sais, dans l’autre monde. Car, en fait, les Dragon Balls, n’avaient pas vraiment d’utilité pour nous, peuple pacifique.
- Oui, et alors ?
- Bah, en fait, Enma, le gardien du poste frontière, m’a contacté. Il m’a dit qu’ils avaient besoin des Dragon Balls.
- Hein ?
- Oui, pour… Pour un tournoi.

- Quoi, Un tournoi ? dit le groupe quand Dendé leur apprit la nouvelle.
- Oui, répondit-il. Dont le vainqueur empochera les Dragon Balls.
- Mais ils sont cons ! Si le gagnant est maléfique, lança Trunks, alors…
- Oui mais il a désactivé les effets des boules.
- Mais pourquoi pas simplement une somme d’argent ?
- Je… Je ne sais pas.
Le groupe réfléchit un instant. Il ne savait que faire.
- Moi je sais ce qu’on va faire, dit soudain une voix derrière eux.
Le groupe se retourna.
- On va participer, dit Végéta, qui venait de se réveiller.

Chapitre 5 : Le début du tournoi

- Bon, alors vous acceptez ? dit Végéta d’une voix menaçante.
- Euh… Eh bien tu n’es pas mort, donc tu ne devrais pas… murmura Enma.
- Vous êtes vraiment cons ! répliqua-t-il furieusement.
- Vous ne pouvez pas faire exception à la règle ? demanda Kaïo à Enma.
Dendé avait contacté Kaïo, et celui-ci permettait la communication avec Enma.
- Bon, je vois, murmura Végéta. Dendé, pas la peine de discuter avec un boulet comme lui. Met la communication au Kaïoshinkaï, je vais demander à Kaïobito de me transférer dans le poste frontière, que je contacte Enma par d’autres moyens plus convaincants.
A ces mots, il montra ces poings, et sourit.
- Ah, tout compte fait, il reste des places ! dit Enma dans un sourire forcé. Je… Je veux bien vous inscrire.
- Alors ? dit Végéta en se retournant vers le groupe. Qui veut s’inscrire ? Moi, je n’y vais pas, j’ai suffisamment aidé comme ça.
- Mais il faut que tu viennes ! intervint Sangoten. C’est ta faute si papa est dans le pétrin.
- Ouais et alors ? Je n’ai aucune envie d’aider cet imbécile de Kakarot.
- Alors là, j’y crois pas ! cria Sangohan. D’abord, tu fais disparaître mon père alors qu’il doit s’entraîner, et…
- Tu la boucles et tu m’écoutes, crétin ! lança Végéta d’un ton sec.
Tout le groupe lui répondit par un regard noir. Mais Végéta ne semblait même pas penser un seul instant que c’était de sa faute. Finalement, ce fut Sangoten et Trunks qui furent désignés pour le tournoi.

- Combattant n°7 ! Combattant n°7 affrontera combattant n°19 !
- C’est à mon tour, dit Trunks.
- Bonne chance ! dit Sangoten.
Trunks n’avait pas exactement pris sa tenue de combat. Il n’avait plus ses chaussures jaunes, mais des bottes de saiyan, et des protège poignets bleu, et une combinaison de la même couleur. Une ceinture violette entourait son torse. Sangoten, lui, avait gardé la même tenue. Trunks se dirigea vers le ring. Contrairement aux terriens, les adversaires de l’autre monde étaient vraiment forts, presque des supers saiyans. Le combat allait donc être plus intéressant.
- Trunks contre Dabura ! cria l’arbitre.
Trunks sursauta. Il avait en face de lui le roi des démons.
- J’avais donc raison, la récompense a attiré des ordures, murmura-t-il.
- Oui, haha ha ! Tu es faible, j’y arriverais facilement !
- Qui te dis que je ne me suis pas entraîné, face d’éléphant ?
- Je préfère avoir une face d’éléphant qu’une face de…
BAM ! Trunks venait de décocher un superbe coup de pied dans la figure de son adversaire. Dabura perdit l’équilibre, et comme il était au bord du ring, il faillit tomber. Trunks atterrit prêt de lui.
- Règle n°1, dit-il, bats-toi au lieu de vanner les gens inutilement.
Il chargea ensuite Dabura, les deux poings prêt à frapper. Mais celui-ci tendit sa main, et arrêta la tête. Il riposta ensuite avec un coup de pied vertical qui fit décoller Trunks, et le bombarda ensuite de rayons. Trunks réussit à esquiver la plupart des coups, mais s’en prit certains. Au moment où la rafale fut arrêtée, Trunks entendit une voix derrière lui.
- Je suis là !
Il reçut une manchette dans la nuque et s’effondra par terre. Mais Dabura le récupéra et lui envoya un coup de pied dans le ventre. Trunks fut dirigé hors du ring, mais il cria :
- Canon Buster !
Et il se retourna pour se projeter vers Dabura. Celui-ci, surpris, ne réagit pas, et reçut la tête de son ennemi dans le torse.
- Ouf ! Ouille !
- Prends ça ! hurla Trunks.
Dabura bloqua facilement le genou qu’allait lui envoyer son adversaire, et renvoya avec un enchaînement de coups de poings. C’était tellement rapide que le public ne voyait rien. Mais Trunks ne se contentait pas de subir. Œil pour œil, dent pour dent. Il rendait tous les coups qui fusaient autour de lui. Soudain, les deux adversaires augmentèrent leurs auras, sans se transformer. Trunks donna un coup de poing dans le ventre de Dabura, mais celui-ci renvoya un balayage dans la hanche.
- Aïe ! cria Trunks qui s’écrasa par terre. Peuf ! Peuf !
- Règle n°2, dit Dabura. Ne jamais juger quelqu’un pour sa face d’éléphant.
- Je préférais ma règle, elle a plus de style.
- Mais moins de vérité.
- LA FERME !!
Trunks se transforma en super saiyan, et fonça vers Dabura. Celui-ci se téléporta derrière lui, et lui asséna un coup de pied dans… La nuque. Trunks heurta le bord du ring. Dabura prit ensuite doucement sa route vers lui. Au moment où il l’atteignit, il murmura :
- Je ne l’ai pas tué pour ne pas me faire disqualifier. Je sais que tu es vivant, car tu n’as pas d’auréole sur la tête. Maintenant tu vas crever comme aurait dû crever ton père.
- Mon père, murmura Trunks.
Il était à bout de force. Il se souvenait aussi que sa mère avait été retrouvée par Végéta, évanouie près du centre commercial. « Encore un tour de ce Sangohan ! » pensa-t-il. Pour la première fois, il sentait la haine monter en lui. Tous ces gens qui ont tout fait pour empêcher de sauver ces amis, il ne les avait pas tué. Mais là, il allait le faire. Avec horreur, il vit qu’il ne se contrôlait plus.
- Quoi ? dit Dabura.
- Crève, murmura Trunks en se relevant.
Et Dabura vit avec horreur que son adversaire avait les yeux rougis. Rougis par la peur de perdre. Rougis par les larmes qui avaient coulées au fond de lui quand il reçut le pied de Dabura sur la nuque. Mais surtout… Des yeux rougis par la haine…
- AAHHHH !!! hurla Trunks.
- NON !
Il se précipita vers Dabura. Il lui asséna une bonne dizaine de coups dans le ventre. Mais Dabura riposta avec une explosion d’énergie dans la figure de son adversaire. Trunks recula un moment, et se prit un coup de genou dans le ventre.
- Arrrhhh !! gémit-il.
Il tomba par terre, face à Dabura. Celui-ci le saisit par le cou.
- Pauvre imbécile, dit-il.
- Urhh !
- Tu croyais vraiment que j’allais me laisser faire ? Je suis beaucoup plus fort que toi, et tu le sais ! Pourquoi réagir bêtement ? Abandonne.
- L… Lâche… essayait de dire Trunks, mais Dabura le serrait tellement fort qu’il ne pouvait parler.
- Quoi ? dit Dabura. Tu essayes de dire « lâche-moi » ? Haha !
- N… Non. Je voulais juste dire que tu étais un lâche, c’est tout.
Dabura s’arrêta soudain de rire. Dans le public, les gens furent étonnés que le jeune garçon soit aussi résistant. Un participant dit à Sangoten :
- C’est ton ami, non ?
- Ouais, et alors ?
- Tu ne t’inquiètes pas pour lui ? Il va perdre.
- Non. Il va gagner.
- Il va perdre ! Tu as vu dans quel état il est ?
- Il gagnera… Regarde ses yeux…
Le participant regarda les yeux de Trunks. Ils étaient déterminés. Il n’y avait plus aucune haine dans son regard. Ce dernier était devenu très calculateur. On aurait dit un stratège qui regardait dans tous les sens.
- Qu’est-ce que t’as à t’agiter comme ça ? dit Dabura.
- Tu vas perdre.
- Non ! Je vais gagner !
- Je n’en suis pas si sûr…
A ces mots, il ouvrit toute grande sa bouche. Dabura le lâcha aussitôt.
- Ouah ! Tu pues de la gueule ! C’est ça, ta technique ?
Trunks atterrit par terre. Il augmenta sa puissance, et frappa de toutes ses forces Dabura sur le nez. Celui-ci tomba par terre, mais se rattrapa avec les mains, et ouvrit à son tour sa bouche. Par contre, aucune odeur n’en sortit. A la place, un énorme rayon dévastateur qui se dirigeait vers Trunks. C’était tellement rapide que celui-ci esquiva de peu. Par contre, l’attaque lui entailla le kimono. Le haut se déchira. Trunks avait la moitié de son torse visible. Et l’on pouvait voir dessus une grosse marque due à l’attaque du démon.
- Aïe !
- Bon, je vais t’assommer vite fait et je gagnerais.
Il regarda doucement Trunks, puis, il se prépara. Une grosse boule se prépara dans sa main. Elle était recouverte d’électricité statique.
- Prêt ? Je vais te faire connaître l’EXPLOSION DIABOLIQUE !
A ces mots, il lança sa boule. Trunks sourit.
- Tu as perdu !
Il disparut quand l’attaque le percuta.
- Quoi ? La transposition !
- EXACT !
Trunks donna un coup de pied dans la figure de Dabura. Celui-ci allait tomber par terre quand Trunks hurla :
- Double Buster !!
- NON ! hurla Dabura.
- Si ! répondit Trunks.
BA ! BA ! Deux rayons sortirent des deux mains de Trunks et touchèrent Dabura. Il y eut une explosion, puis on vit Dabura hors du ring. Celui-ci n’avait pas l’air franchement blessé, mais très énervé.
- Tu vois ! dit Trunks. Même si tu étais plus fort que moi, je gagnais. Et tu es plus fort que moi ! Il suffisait de te faire sortir des limites !
- Ahhh… Hum…
- Arrête de gémir et sort ! C’est à Sangoten de faire son prochain combat !
Dabura sortit d’un coup, puis revint vers le ring. Il était furieux. Ses vêtements étaient complètement déchirés. Une aura de colère l’entourait.
- Que ! dit l’arbitre. Combattant 19 êtes disqualifié ! Vous n’avez pas le droit de… Haaaa !
- Charge de l’ENFER ! cria Dabura sur l’arbitre qui explosa dans une gerbe d’étincelles. J’en ai marre ! Je me fous d’être disqualifié ! Ce que je veux, c’est te TUER !!!
- Yaahh ! cria Sangoten.
Sangoten lui asséna un coup de coude par derrière dans la nuque, fit un balayage et on entendit un craquement vers la jambe droite de Dabura. Puis, comme si tout était prévu, Trunks et Sangoten hurlèrent chacun :
- CANON BUSTER !
- KAMEHAMEHA !
Les deux attaques se mélangèrent ensemble, pour former une boule argentée qui heurta Dabura.

Chapitre 6 : Tournoi continue !

- Alors ? Qui a gagné ? dit Trunks d’un air sinistre.
- Ah euh… Combattant n°7 a gagné ! annonça le nouvel arbitre. Ensuite, ce sera à… Mais c’est pas possible, c’est encore un saiyan ils se sont tous donnés le rendez-vous ou quoi ? Combattant n°4 affrontera le n°8, Dana Oh, l’ancienne championne en titre, contre SANGOTEN, le saiyan challenger !!!
Une ovation célébra le nom de Sangoten. Etant donné que Trunks avait fait un magnifique combat, son compagnon pouvait sûrement faire aussi bien que lui. Dana Oh s’avança doucement vers Sangoten. C’était une très jolie fille, aurait sûrement constaté Tortue Géniale. Elle avait la peau blanche, des cheveux dorés tombant jusqu’à son dos, une combinaison noire, d’où ne dépassait que la tête. Elle avait un sourire ravageur qui aurait sûrement fait craquer une tonne de terriens.
- Alors un nouveau ! dit-elle. J’espère que ce combat m’excitera autant que celui de ton compagnon !
- Ouais, je pense que j’ai affaire à une guerrière quelconque ?
- Pas du tout ! Je suis l’ancienne championne de ce tournoi, juste après Sangoku.
Sangoten serra la main de Dana Oh. Elle paraissait très sociable. Sangoten se mit en position, et Dana Oh ne bougea pas.
- Que le combat COMMENCE !!!
- Zuuahhhh !!
L’arbitre avait à peine tiré son coup de sifflet que Dana Oh fonça vers Sangoten, et lui administra trois coups de poings dans la mâchoire. Le jeune challenger toucha le sol, mais se rétablit presque aussitôt et bloqua le genou de Dana Oh. Il donna ensuite un enchaînement de coups de poings. Dana bloquait avec ses deux coudes, et renvoya un coup de pied dans le ventre de son adversaire.
- Urgh ! gémit Sangoten.
- Yaahhh ! hurla Dana Oh.
Dana Oh lui envoya deux poings dans le menton et l’envoya vers le centre du ring. Mais elle ne se contenta pas de ça. On voyait vraiment que c’était la championne en titre. Sangoten lui envoya une boule d’énergie dans la jambe, mais elle ne semblait même pas s’en rendre compte. Elle augmenta sa puissance un court instant, puis frappa Sangoten dans le ventre.
- Ouf !
- Et prends ça ! cria Oh.
- Et toi, prends ça !
Des deux coups de poings, ce fut celui de Dana Oh qui l’emporta. Son énergie balaya Sangoten vers le bord du ring. Celui-ci fut projeté comme une vulgaire feuille morte, et s’écrasa dans un bruit à réveiller un mort. Il ne bougea plus. L’arbitre commença à compter : « Un, deux, trois, quatre… sept, huit… »
- Il ne se relèvera pas, murmura Oh. Tu sais Sangoten, pourquoi j’ai gagné ? Car j’ai mis le paquet dès le début. Si tu t’étais battu sérieusement, tu aurais résisté plus longtemps !
« Neuf ! »
- SANGOTEN !! hurla Trunks. Relève toi, mec !
« Di… »
- GRAAHHH !! cria Sangoten en se relevant, très rapidement.
- OUAISS !!! hurla Trunks.
« Cher public, Sangoten s’est relevé à temps, il peut continuer ! »
Sangoten avait l’air énervé. Ses vêtements étaient déchirés, il saignait de la bouche, et une entaille recouvrait son bras.
- Ouah ! T’es vraiment forte.
- Quoi..? dit Dana Oh. T’as réussi à te relever ?
- A ton avis ?
- C’est impossible…
Sangoten épousseta sa tenue, puis augmenta sa puissance, il se transforma soudain en super saiyan, puis redoubla encore sa force. Tout le public semblait époustouflé par une énergie pareille.
- Très bien, je vais suivre ton conseil, je vais me battre au MAXIMUM, dit Sangoten.
Il lança un énorme rayon d’énergie sur Dana, qui en lança un aussi. Les deux rayons firent égalités.
- Ouah ! Et bien, on dirait que ta transformation t’a permit d’atteindre ma puissance, dit Dana Oh, mais est-ce que tu l’atteins vraiment ?
- Je crois même que je la dépasse ! Zuaahhh !
Il donna un coup de pied dans le ventre de Oh, qui esquiva en sautant et lui renvoya un coup de coude sur le visage. Sangoten recula un peu, puis attaqua à nouveau. Il semblait vraiment enragé.
- Prends ça ! Et ça ! Et encore ça ! Et…
- Yaahhh ! cria Oh.
Leurs enchaînement étaient vraiment très rapides. Il pleuvait sur chacun d’entre eux une telle avalanche de coup qu’il était impossible de tous les repérer. Sangoten donna un coup de poing dans le visage de Oh, puis envoya son pied dans son menton en sautant.
- Ah ! on dirait que tu as des difficultés, railla Sangoten.
Pour toute réponse, Oh lui donna un coup de genou dans le ventre si violent que Sangoten tomba par terre.
- Hum… Urgh… Ah…
- Et ça !! cria Oh.
Elle frappa son dos avec son pied. Sangoten parvint à se relever, mais faillit tomber à nouveau. Il donna un coup de poing dans le ventre de Oh, mais celle-ci esquiva et renvoya un coup de poing sur le nez de Sangoten qui heurta le fond du ring.
- Tu es trop prévisible ! ricana Dana Oh.
Sangoten se prit le mur dans la figure, et retomba par terre. On entendit un « crac » effrayant.
- Ouf, alors faisons l’inventaire, j’ai rien de cassé, à part quelques côtes, le poignet droit, la colonne vertébrale entière, et les deux jambes. Sinon, ça va.
- Sangoten, arrête de faire le clown ! cria Trunks.
- Bon, Dana Oh, murmura Sangoten. Ka… Me… Ha… Me…
Au dernier moment, il cria :
- CANON GARRIC !!
- Hein ? dit Dana Oh.
Elle ne savait que faire. Elle entendit d’abord Sangoten préparer un Kamehameha, puis elle entendit l’incantation d’une technique saiyan. Elle était tellement perturbée qu’elle reçut le Kamehameha de plein fouet.
- Aahhhhhhhhh !!! gémit Oh.
- Tu croyais vraiment que je savais faire le Canon Garric, IMBECILE !!! KAMEHAMEHA !!!
L’attaque avançait vers Oh. Mais elle n’était pas championne pour rien. Elle eut le réflexe de dire :
- Mon attaque la plus PUISSANTE ! ULTIMATE SAJOÏSHI !
Un rayon se forma dans sa main, se concentra, puis s’y imprégna.
- FEU !!!
Elle lança son rayon fulgurant jaune sur Sangoten.
- HAAA !!! hurla Sangoten.
- ZOOOHHH !!! cria Dana Oh. Tu vas perdre !
Les deux rayons luttaient, vraiment. Mais le rayon de Sangoten avait l’avantage. Au moment où la partie semblait gagnée, Dana Oh augmenta sa force.
- HAYYA !
- Ah mais c’est quoi ce TRUC !! cria Sangoten.
Les deux rayons se condensèrent, puis finirent par exploser.
- AHHH !! cria Dana Oh.
- AHHH !! cria Sangoten.
Les deux combattants disparurent sous la fumée noire. Le public commenta :
- Ils sont fantastiques !
- Ils sont magnifiques !
- Regardez la fille ! Elle est mignonne !
- Regardez le bambin ! Il est puissant !
- C’est formidable !
- C’est incroyable !
Lorsque la fumée se dissipa, on entendit quelque chose. Un petit bruit. On aurait dit un mouvement de poing. Puis, on vit les deux combattants se fusiller de coups. Ils s’enchaînaient parades et esquives démentes, plus puissantes que les autres combats.
- Yaahhh !
- Yaahhh !
Les deux poings se heurtèrent, puis formèrent une onde de choc. Brusquement, Sangoten se laissa tomber jusqu’en bas.
- Tu ne gagneras pas ! Laisses tomber.
- Moi, abandonner ? dit Oh.
L’attaque l’avait amochée. Elle avait sa tenue déchirée en plusieurs endroits, et les cheveux en pétard. Elle saignait de tout part.
- C’est le plus beau combat de ma vie ! Et tu me dis d’ABANDONNER ! Aahhhh !
- Hein ?
Sa puissance augmenta. Sangoten, d’abord inquiet, augmenta la sienne. Puis, il vit que c’était le dernier round. Il fonça vers Dana Oh et lui enfourcha des dizaines de techniques, mais Dana Oh renvoyait beaucoup de coups. Elle frappait, frappait, et envoya brusquement son pied dans le ventre du saiyan. Celui-ci se rattrapa sur les mains, et frappa avec ses pieds dans la mâchoire de la championne.
- AHHHHH !!!
Sangoten poussa un cri de puissance, et joignit ses mains. Il frappa de toutes ses forces dans le visage de Dana Oh. Elle se dirigea hors du ring, et ne bougea pas…

- Bravo, Sangoten ! dit-elle quelques heures après.
- C’était un beau match, avoua-t-il.
Elle venait juste de se remettre sur pied, et Sangoten aussi. Ils s’étaient tous les deux évanouis. C’était à Trunks de faire son combat. Il expédia son adversaire au tapis facilement. Sangoten jeta à nouveau un œil sur Dana Oh. Tout d’un cou, il s’exclama :
- Mais t’es une terrienne ! Comment tu fais pour être si forte ?
Dana fixa Sangoten, avant de répondre :
- Je ne suis pas vraiment une terrienne.
- Hein ?
Sangoten examina un peu Dana Oh. En regardant d’un peu plus près, il vit que les cheveux de Oh n’étaient pas naturels, le doré surréaliste. Puis, ses cheveux devinrent noirs.
- Une saiyenne… Tu es donc…
- Je ne m’appelle pas Dana Oh en vérité.
Sangoten la regarda de plus près. Il semblait y avoir un air de famille entre eux deux…
- Grand-mère… murmura Sangoten, avant de fondre en larmes.
- Mon nom, dit la jeune femme, est Akmillia Baddack.

Chapitre 7 : Découverte

- Gr… GRAND-MERE !!! hurla Sangoten.
- De quoi parles-tu ? dit Akmillia. Par contre, tu ressembles vachement à mon mari, ce n’est pas normal. De plus, tu n’as pas d’auréole sur la tête, et…
Elle s’interrompit un instant, puis regarda Sangoten comme si elle ne l’avait jamais regardé. Il semblait qu’il n’y avait plus qu’eux deux sur ce monde, alors qu’il y avait beaucoup de bruit, un tournoi… Akmillia semblait pleurer. Elle enlaça soudain Sangoten dans ses bras.
- Kakarot…
- Hein ? dit Sangoten.
- Je suis si contente de te retrouver enfin…
- Désolé, il y a erreur, c’est mon père qui s’appelle comme ça, enfin, c’est un truc que j’ai jamais pigé, je sais, il y en a qui l’appellent Sangoku, et d’autres Kakarot. Moi, c’est Sangoten.
- Donc, tu es mon petit fils, dit Akmillia. Je… Je suis tellement heureuse…
Sangoten se fit serrer comme si il n’était qu’une petite noix, et fut étonné d’une telle force de la part de sa grand-mère. Akmillia fixa un instant Trunks, puis dit :
- Et lui, qui est ce ?
- C’est Trunks, mon pote ! répondit Sangoten. C’est le fils de Végéta.
- Quoi ? Ton ami, le fils d’une ordure ?
- Comment ? dit Sangoten.
- C’est Végéta qui nous a vendus. En vrai, Freezer n’était pas au courant pour les super saiyans. En fait, c’est Végéta qui lui a tout raconté. Et il a causé la mort de tout le monde, son père y compris !
- Il n’a peut être pas fait exprès.
- Si, car il voulait monter en grade, en espérant que Freezer croit à son histoire.
- Il était jeune, et…
- Non. Ca a toujours été une enflure. Et ton ami est pareil que lui ?
- Il est vachement différent.
Akmillia parut soulagée. Elle fit onduler ses cheveux, puis s’approcha du ring. Elle et Sangoten racontèrent toute l’histoire à Trunks. Celui-ci parut étonné, puis dit :
- Papa ! Sale ordure !!
- Et ton père ? Va-t-il bien ? questionna Akmillia.
- Très… Bien… Enfin… dit Sangoten. Le truc c’est que, si tu aimes être enfermé dans une boule d’énergie…
Et il lui raconta l’histoire des doubles maléfiques. Elle parut étonnée, frustrée même.
- Kakarot… Mon dieu, dans quel pétrin s’est-il fourré…
- Mais avec les Dragon Balls qui sont la récompense du tournoi, on pourra le ressusciter.
- N’y crois pas trop, regarde mon mari.
Sangoten détourna la tête automatiquement. Il vit Baddack. Son grand-père… Le père de son père. Mais il vit qu’il avait aussi les cheveux dorés.
- Ok, j’ai compris, c’est aussi un super saiyan.
- Et qui plus est, bien plus fort que moi. Baddack ne participe pas au tournoi pour rien. Il veut les boules pour me faire ressusciter.
- Mais on ne peut pas, Enma a désactivé…
- Il veut l’obliger.
Sangoten et Trunks vinrent vers Baddack, quelques minutes plus tard. Celui-ci, les apercevant, dit soudain :
- C’est toi Kakarot… Le combat que tu as mené était magnifique, tu as battu avec beaucoup de technique ta mère.
- Non, moi je suis ton petit-fils, je suis Sangoten, et ajouta-t-il en voyant Baddack ouvrir la bouche, ne parles pas s’il te plait. Ne prends pas les Dragon Balls, donne les nous !
Sangoten lui expliqua tout, comme à Akmillia.
- Je ne peux pas, je dois ressusciter. Après, on doit aviser, et ma femme aussi, le voudrait.
- Oui, mais les Dragon Balls exaucent trois vœux ! Donne les nous, on les ramène sur Terre, on te demande de ressusciter, ça fait deux vœux, après on demande Akmillia, aussi. Ensuite, on demande aux Dragon Balls de la Terre de se reconstituer.
Baddack fut étonné de la vivacité d’esprit de Sangoten. Il tenait vraiment à son père.
- De toute façon, Trunks va obligatoirement t’affronter, il a passé les quarts de finales, et il gagnera !
- Ce n’est pas sûr, dit Baddack en souriant.
- Ah ouais, alors regarde ! dit Trunks.
Celui-ci augmenta son aura. Baddack n’était pas étonné. Puis, Trunks se transforma en super saiyan. Sangoten aussi. Ils redoublèrent de puissance. Baddack recula un peu, effrayé par cette aura.
- Incroyable ! J’avais vu vaguement Trunks et toi devenir super saiyan, mais j’ignorais que vous le pouviez réellement !
- C’est fou ce que tu ressembles à mon père, commenta Sangoten.
- Je vais gagner, dit Trunks.
- C’est à voir.

« Trunks contre Baddack ! »
Les deux combattants se fixèrent, avant de se jeter dessus comme des tigres féroces.

Chapitre 8 : Grand combat, grands guerriers, grande amitié

- Ahht ! cria Trunks à Baddack, avant de lui envoyer un coup de poing magistral dans les dents.
- Hum ! gémit celui-ci, avant de se faire projeter en arrière vers un mur. Celui-ci vola en éclat.
Trunks ne bougea pas pendant que son adversaire était par terre. « Je dois jauger mon ennemi » se dit-il. Baddack se releva sans trop de dégâts, mise à part qu’il avait une petite blessure au coin de la bouche. Il souriait, oui, il souriait.
- Qu’est-ce qui te fait marrer ? dit brusquement Trunks à Baddack.
- Je suis simplement excité par ce combat. A peine ai-je reçu ton coup… que je sus que ce match allait être vraiment plus passionnant que les autres.
- C’est aussi le match qui va te donner la défaite en titre.
- Très drôle, commenta le saiyan en se remettant en position de combat.
Ils se regardèrent un moment. Puis, progressivement, leurs puissances respectives commencèrent à augmenter.
- Ah… ah… humph… murmura Trunks.
- Ma puissance augmente aussi bien que la tienne, dit Baddack d’un ton ravi.
Des petits bouts de graviers qui étaient placés sur le ring et détachés lors des combats précédents se levèrent, et un vent terrible se leva. Le public ne comprenait pas pourquoi les deux combattants ne faisaient rien. Sangoten et Akmillia examinèrent de plus près le combat.
- Ca va être serré, lança Akmillia.
- Oui, je pense que chacun des deux peut l’emporter, acquiesça son petit-fils.
- Viens te battre ! dit soudain Baddack.
Trunks ne se fit pas prier et fonça à toute vitesse vers son adversaire, qui, au dernier moment, esquiva son balayage en sautant. Dans les airs, il chargea son énergie dans sa main gauche, et elle commença à briller d’une couleur blanche. Baddack ferma les yeux, et sa force augmenta encore plus. Quand il les rouvrit, ses cheveux prirent une teinte presque dorée : il était presque en super saiyan.
- Javelot Riot, murmura Baddack.
Une énorme boule de feu blanche sortit de sa main brandie et se dirigea vers Trunks. Celui-ci analysa rapidement la situation : dès le début, son adversaire ne l’avait pas ménagé, il lui sortait déjà une très impressionnante technique énergétique. Il ne pouvait la parer, mais il pouvait l’esquiver, il vit que la vague était très lente. Il sauta sur le côté et fonça de suite vers son adversaire, mais juste au moment précis où il prit appui sur ses mains, il vit Baddack, la main serrée autour de son cou. Trunks suffoqua.
- Encore une erreur de débutant ! commenta Baddack avec un petit rire pétillant.
- Ouf… Mon dieu… Comment… t’as fait ? grogna Trunks.
- Si je te lançais une technique comme les autres, tu pouvais la parer en te protégeant avec tes mains ! Mais si je te lançais une technique surpuissante, tu devais obligatoirement esquiver. Et j’en ai profité pour venir dans la direction de ton esquive maladroite. J’espère que ça te servira de leçon, j’ai gagné.
Toujours en tenant Trunks fermement, Baddack se dirigea vers le bord du ring, et jeta son adversaire hors de celui-ci.
- Pas question ! cria Trunks en lévitant pour éviter d’être hors ring. C’est toi qui vas perdre ! Yaahhh !
- Hein ? dit Baddack avant de se prendre le coude de son adversaire dans le ventre. Ouf !!
- Et ce n’est que le début ! dit le demi saiyan en se transformant en super saiyan.
Trunks enchaînait les coups à toute vitesse, et finit par un balayage vers la gauche de Baddack. Avec horreur, il vit que ses pieds traversèrent ceux de son adversaire.
- Ne te laisse pas berner par une image, gamin ! dit Baddack derrière lui.
- Quoi ? dit Trunks en se retournant machinalement, ce qui lui coûta un poing dans le menton qui le fit s’envoler.
Baddack se transforma à son tour en super saiyan. Il fonça vers Trunks et donnait le plus de coups possible. Son adversaire bloquait et se protégeait du mieux qu’il pouvait, mais laissait de temps en temps un trou dans sa garde, ce qui lui valut des grandes douleurs.
- Aïe ! gémit Trunks en se prenant soudain un enchaînement de Baddack vers son ventre, accompagné de quelques amples torsions du poignet.
PAF ! Il reçut un coup de pied dans le dos. BOUM ! Baddack lançait des boules d’énergie à toute vitesse dans sa lancée fulgurante.
- Que dis-tu de ça ? nargua l’attaquant à sa victime.
- Je n’en dis rien ! répliqua Trunks.
La rafale d’énergie le traversa. Baddack se retourna aussi machinalement et se prit un coup dans la tête.
- Arf ! Tu as réussi à copier ma technique !
- Et ce n’est pas tout ! regarde ça !
Trunks frappait avec une étonnante précision. Son entraînement avec Végéta lui avait vraiment servi à quelque chose. Endurci, il parvenait à frapper et à esquiver même en difficulté. Les deux guerriers s’enchaînaient des techniques à une vitesse ahurissante. Puis, Baddack finit par toucher un membre de Trunks, mais ce n’était que le vide.
- Regarde derrière toi ! CANON BUSTER !
Une énorme vague d’énergie bleue partit des mains de Trunks, comme une fusée. Baddack esquiva de peu, et se prit une décharge d’énergie dans le figure.
- Kuhh !
- Tu es en difficulté ! se moqua le demi saiyan.
- Mais je suis bien plus endurant que toi.
Là, Baddack commençait à s’énerver. Ses coups rataient rarement, et le plus souvent il frappait dans des points sensibles.
- AHHH !!! Prends ça, TRUNKS !
- Yarkhgfs ! gémit Trunks en se prenant un poing marteau dans la nuque avant de tomber par terre.
- Alors ?
Trunks gémissait. Il avait horriblement mal. Il portait des vêtements complètements déchirés, et il saignait de tout part. De plus, il ne pouvait pas se relever. Il entendait à peine les paroles de Baddack.
- C’était un combat difficile, je tiens à ce que tu le saches.
- Merci.
- Que penses-tu de ma technique d’illusion, hein ? Je feins de te porter un coup dans les côtes, puis je me retourne et t’assène un poing marteau.
- J’n’en pense pas du bien, murmura Trunks.
Il toussa un peu, mais n’arrivait pas à se relever. « Bats-le, bats-le » mais c’était inutile. Il ne pouvait pas bouger. Baddack le finirait à petit feu.
- Ouille ! dit Trunks.
- Je me disais bien que tu ne pouvais pas me vaincre, c’était clair que tu manquais d’expérience. Tous tes combats, tu les as gagnés en te démerdant…
- Ne m’insulte pas, lança sèchement le demi saiyan.
- Je ne dis que la vérité. Tu n’es pas assez puissant, voilà tout.
- J’ai juste une question : comment ça se fait que tu es arrivé au stade de super saiyan ? Et Akmillia aussi !
- C’est simple. Nous étions des saiyans honnêtes, pas sans pitié, mais nous avions quand même attaqué des vies innocentes. Nous avons donc dû purger une peine aux enfers. J’ai trouvé ça injuste… Ma femme aussi… Et cette injustice a fait naître le super saiyan en nous. Ensuite, après notre pénitence nous nous sommes entraînés chez un maître d’arts martiaux, maître de la galaxie, enfin je ne sais quoi…
- Un maître ?
- Exact. Il s’appelait, je ne sais plus très bien, mais je pense qu’il avait comme nom Kaïy, ou Kaïa…
- Je pense plutôt pour Kaïo, dit Trunks.
Après cette petite discussion, Baddack s’avança à nouveau vers Trunks, et lui lança une petite boule d’énergie qui le fit sursauter et le blessa à la jambe droite.
- LACHE !! cria Trunks. SALE PETIT…
- Un petit qui est plus grand que toi, lança Baddack, amusé. Faut apprendre à te contrôler, Trunks. C’est ce qui t’a perdu. Tu ne te maîtrises pas, tu réponds aux insultes immédiatement, tu frappes sans réfléchir… Tu es, en gros, assez faible.
- Ne-m’in-sulte-pas !
- Seule la vérité blesse…
Trunks sentait naître la fureur en lui. Baddack se foutait de sa gueule, il cherchait à lui faire du mal intérieurement.
- T’es vraiment un crétin, dit brusquement le demi saiyan.
- Ah bon ? répondit Baddack. Je suis un crétin ? Arrête : ça ne marchera pas. Tu tiens vraiment à disparaître ? Tes forces sont parties, tu es épuisé, ta puissance a veillée, mais elle s’est annulée.
- C’est comme ton cerveau, dit brutalement Trunks, ça fait longtemps qu’il a disparu.
Le public éclata de rire. Sangoten et Akmillia s’inquiétaient sérieusement des états de leurs proches.
- Trunks provoque ton grand-père, dit Akmillia.
- Je ne savais pas qu’il était aussi fort pour chercher des noises.
Le combat ne faisait plus rage. Les deux combattants parlaient. A présent, c’était un duel hautement psychologique, et moral.
- Te conduire ainsi, c’est dégueulasse, c’est tout toi… murmura Trunks.
- Tous les saiyans se sont conduis comme moi.
- Mais toi, tu n’aurais pas dû. Assassiner, et conquérir les planètes…T’es vraiment un salaud.
Sangoten savait bien que Trunks disait cela pour gagner, mais qui disait qu’il ne disait pas ça en le pensant vraiment ? Baddack commençait à perdre patience.
- Mon mari est peut être très doué au combat, commenta Akmillia, il n’en est pas moins que moralement, il n’est pas au point.
- Tu vas perdre, dit Trunks.
- Non.
- Si, j’ai nettement l’avantage.
- Ferme-là et bats-toi.
- Comment le pourrais-je, dans l’état où tu m’as mis ? Donne le moi, ce coup de grâce, que je me tue tranquillement après le tournoi… Tu venais des enfers, t’es donc un DEMON !!!
- TA GUEULE !!!
Baddack frappa de toutes ses forces le dos de Trunks qui poussa un hurlement de douleur et fut précipité vers le bord du ring, il allait sortir, quand sa puissance augmenta un peu.
- Ah ! Ca ne sert à rien ! Tu ne peux pas utiliser de vague d’énergie pour te propulser en arrière, tous tes membres sont immobilisés !
- Qui te dis que c’est ça que je vais faire ?
Baddack regarda de plus près : ce n’était pas une vague d’énergie que préparait Trunks, c’était… sa puissance.
- Tu vas laisser agir ta puissance pour te propulser ? T’es malade.
- Pas du tout.
C’était très dur à faire, mais Trunks réussit. Son attaque de puissance le rejeta vers Baddack, qui, lui, préparait son poing pour donner à Trunks son coup final. Mais quand Trunks fut sur le point de le toucher, il murmura : « Démon » et réflexe, le saiyan ne le toucha pas, et repoussa sa main.
- T’as perdu…
Trunks augmenta sa force. Elle était très grande. C’était quasiment impossible, il était épuisé. Baddack, Sangoten et Akmillia comprirent, soudain. Il retrouvait son énergie, en emmagasinant de l’énergie VITALE. Il devenait de plus en plus blanc, puis sa force éclata. Baddack fut projeté contre le mur du ring, et s’évanouit de douleur. La force de Trunks était phénoménale. Il n’arrivait plus à se contrôler.
- Graaaahhhh !!! Mon dieu, qu’est-ce que…
Tout public entendit une explosion qui dura au moins deux minutes. Une fumée grise envahit le ring, et on vit un corps debout : c’était Trunks.
- Victoire, murmura-t-il avant de tomber par terre.

Chapitre 8 [2ème] : Meilleurs amis, meilleurs adversaires

Trunks était installé sur un lit, recouvert d’une couverture blanche. Il portait des marques de son combat contre Baddack. Celui-ci était réveillé, assis sur une chaise, un bandeau de lin recouvrant sa blessure. Il souriait. Trunks essaya de lui rendre ce sourire, mais ne parvint qu’à arracher un petit cri de douleur en bougeant ses membres endoloris.
- C’est qui le prochain ? demanda le blessé.
- C’est moi.
C’était Sangoten qui avait répondu. Akmillia le fixa, et dit :
- Je pense, Sangoten, que c’est Trunks le plus puissant.
- Je n’ai pas tout épuisé ! répondit son petit-fils. Les saiyans deviennent plus fort à chaque fois qu’ils frôlent la mort, je suis donc certainement aussi fort que Trunks.
- Mais c’est moi qui vais gagner ! nargua celui-ci.
Sangoten eut un haussement d’épaules, et partit de la salle de repos. Baddack le suivit. Il n’avait rien eu, il s’était simplement évanoui, un petit remontant l’avait vite remis en forme.
- Qu’est-ce que tu vas faire ? dit Akmillia à son mari.
Le gargouillement de Baddack lui répondit. Akmillia dit juste :
- Bien, mais fais attention, ne mange pas trop, tu manqueras le combat entre nos deux prodiges !
- Ok.
Il partit, et Trunks dit :
- Akmillia, s’il te plaît, prends ma tenue de combat.
- Pourquoi ? répondit celle-ci en lui obéissant.
- Fouille dans la poche, tu trouveras un petit sac.
- Oui, et ?
- Donnes-moi les haricots qui sont dedans.
Akmillia donna le senzu à Trunks. Il y en avait qu’un.
- Je l’ai gardé au cas où. Maintenant, fais-le moi avaler, je ne pourrais pas, seul, et le combat commence dans une heure.
- Très bien.
Elle le lui enfourna dans la bouche. Trunks eut un petit picotement de plaisir qui se répandit dans tout son corps.
- Je me sens bien.
- Hein ?
Trunks se releva aussitôt, et prit sa tenue. Il s’habilla, et dit :
- Merci Akmillia. Bon je ferais bien de m’échauffer !
Il partit, laissant Akmillia bouche bée.

C’était le moment. Trunks et Sangoten étaient face à face.
- Bien, serrez vous la main ! dit l’arbitre.
Les deux finalistes se serrèrent la main.
- Bonne chance, dit Sangoten.
- C’est surtout toi qui en auras besoin, répondit Trunks.
Ils revinrent chacun de leur côté. La dernière fois, c’était Trunks qui avait gagné. « Le résultat de mon entraînement va se faire, enfin. », pensa Sangoten. Trunks ne faisait que s’amuser avec lui. Ils étaient amis, et ils étaient maintenant rivaux…
« Finale ! Go ! »
- Daahh !
- Tssuuuaa !
L’arbitre avait à peine dit ces mots que les deux saiyans se foncèrent dessus, le poing levé. Ce fut Sangoten qui frappa en premier. Son attaque fit reculer Trunks, qui riposta avec un coup de pied dans la figure. Ils sautèrent en arrière, et ils recommencèrent leurs charges. L’attaque de chacun fit perdre à l’autre son équilibre, et ils tombèrent tous les deux par terre.
- Ouf ! Tu ne m’as pas ménagé, Sangoten !
- Tu croyais vraiment que j’allais te laisser faire ? répondit celui-ci avec un sourire.
Les deux combattants se relevèrent, et tendirent leurs mains, qui commencèrent à briller. Mais la puissance de Trunks était plus grande.
- Jamais tu ne gagneras.
- Les réflexions de ce genre, tu te les gardes, merci.
Un rayon d’énergie partit des deux côtés pour heurter l’autre. Un nuage de fumée se leva, et l’on vit les finalistes s’enchaîner parades et feintes dans une mêlée incompréhensible.
- Yahaaa ! cria Sangoten en donnant un coup de pied dans le ventre de Trunks.
- Ouille ! Et toi, prends ça !
Il lui donna un coup de tête dans le menton, et enchaîna avec des coups peu visibles au public. Sangoten esquiva en sautant, mais Trunks ne le laissa pas faire. Il fit un salto arrière, les pieds levés, et son adversaire fut projeté en l’air. Sangoten se stabilisa, et augmenta sa force. Son aura devint jaune, et il suait.
- Apprécie mon super saiyan ! dit-il.
Ses cheveux devinrent dorés, et sa puissance monta. Trunks fit de même, et se transforma aussi.
- Je suppose que tu en as assez de l’échauffement ? soupira-t-il.
- Oui, et je vais me battre à fond.
Sangoten joignit ses mains, et murmura :
- Ka… Me… Ha… Me…
Au dernier moment, il disparut.
- Je te vois ! cria Trunks.
Il se retourna et balança un coup de pied dans le Sangoten qui fut traversé : ce n’était pas lui.
- Ici, crétin !
Trunks vit son rival lui balancer sa vague d’énergie gigantesque. Il esquiva de peu, et se fit coincer par Sangoten, ses bras ligotant solidement les siens.
- Je vais te briser !
Sangoten resserra son étreinte, et sa force grandit. Trunks avait mal, très mal.
- Soit tu abandonnes, soit tu te fais briser les os.
- Gr ! Jamais.
Sangoten fit de plus en plus resserrer ses bras, et Trunks se sentit écrasé. Il avait envie de vomir. Tout d’un coup, Sangoten serra au maximum. Trunks poussa un hurlement.
- Graaaahhh !!!
Trunks donna un coup de tête en arrière, et Sangoten reçut le coup sur le nez. Il le lâcha aussitôt. Trunks frappa son adversaire dans le ventre, et sa force augmenta.
- Tu m’as vraiment énervé.
- Dans ce cas, on est deux.
Sangoten lui donna un coup de coude dans le visage. Trunks répliqua avec un coup de poing qui écrasa son rival au bord du ring. Sangoten se releva difficilement, et reçut un pied dans la jambe.
- Ouf !
- Yaahh !
Leurs poings se heurtèrent. La bataille était déchaînée. Sangoten brandit ses deux poings, prêt à heurter Trunks. Ce dernier les bloqua, se laissa tomber, et frappa l’attaquant avec ses pieds. Trunks se remit debout, et vit Sangoten en l’air.
- C’est FINI ! Ka… Me… Ha… Me…
- Canon BUSTER !!!
- HAAA !!!
Les deux rayons d’énergie se touchèrent. Le public entendit un bruit terrible.
- Mais ils sont fous ! Ils vont crever avec une technique aussi puissante !! cria Baddack.
- Ils ont une puissance hors du commun ! dit Akmillia.
- TU VAS PERDRE ! hurla Trunks.
- NON, C’EST TOI !!! répliqua Sangoten.
Les deux petits suaient. Mais ils tenaient encore. Puis, chacun d’eux poussa un hurlement :
- HAAAA !!!

Chapitre 9 : Une victoire amère

Une explosion retentit, et sonna la fin de l’attaque. Le public fut un moment aveuglé par l’intense lumière qui régnait. Quand la luminosité fut atténuée, les gens purent voir les deux garçons, épuisés par le déploiement d’une telle énergie.
- Peuf ! Peuf ! gémit Sangoten.
- Hum… Keuf ! dit Trunks.
Ils étaient dans un bel état.
- Mon dieu, mon dieu… dit Akmillia. Je ne puis en regarder plus.
- Non, dit brusquement Baddack.
- Quoi ?
- Je crois que ce sera bientôt la fin du match.
Les deux combattants finirent par se relever.
- J’en peux plus, dit Trunks.
- Alors, on fatigue ? dit Sangoten d’un air goguenard.
- Surtout pas quand on est face à un gars comme toi.
Les deux rivaux se regardèrent un moment, et soudain, ils redevinrent normaux. Trunks s’élança vers Sangoten, et au dernier moment, se projeta en l’air. Il chargea de l’énergie dans sa main droite, et la relança sur son adversaire. Celui-ci esquiva de peu en sautant, et riposta avec un bombardement de boules de feu. Trunks se concentra, puis fit de même. C’était une averse d’attaques énergétiques qui pleuvaient sur chacun des deux combattants qui se contorsionnaient pour esquiver chaque attaque. Soudain, Trunks arrêta le bombardement, trop épuisé. Sangoten en profita, et fonça vers lui, le poing levé. L’offensive avait heurté de plein fouet le demi saiyan, qui se plia en deux sous le choc. Sangoten joignit ses mains, et balança son attaque sur Trunks qui reçut de plein fouet le coup et s’écrasa par terre en hurlant de douleur.
- Ouf !
- Tu abandonnes ? dit Sangoten en souriant.
Il y eut un silence, ponctué par le regard haineux que lui lançait Trunks. Celui-ci se remit péniblement debout. Sa force augmentait. Soudain :
- Gr ! Arrête de te foutre de MOI !
Trunks fonça vers Sangoten, mais brusquement, et très rapidement, une sorte de disque noir projeta Trunks hors du ring. Sangoten parut étonné. Il n’avait rien fait, et son adversaire était hors ring : il avait gagné. Mais lui aussi avait vu ça, le disque emportant Trunks en dehors des limites. Un homme apparut. Cet homme était habillé en noir, mais un masque cachait son visage. C’était effrayant. Une épaisse étoffe l’entourait. L’homme saisit Trunks, qui le repoussa avec un mouvement faiblard. L’homme semblait s’en ficher, et d’un coup de genou, envoyant Trunks en l’air, puis l’inconnu le rattrapa. Sangoten fonça aussitôt vers l’homme, le poing levé.
- Salaud !
- Haha ! ricana l’inconnu, en repoussant le demi saiyan d’un geste, exactement celui que ferait un homme pour chasser une mouche.
Sangoten se sentit aspiré par cette terrible aura. Il tomba par terre, et l’homme se contenta de murmurer :
- J’ai enfin trouvé un appât…
- Trunks ! cria Sangoten en fonçant vers l’homme qui lui envoya son poing dans son estomac. Ouf !
Il fut projeté en arrière. Personne n’osait réagir. Puis, doucement, Baddack se leva de son siège, et d’une voix froide, il dit :
- Lâchez-le.
L’homme semblait l’ignorer, et détourna la tête. Baddack allait s’énerver : il était un saiyan de Végéta, aussi était-il très fier.
- Tu m’écoutes, relâches-le !
- Ah ! cria l’homme en lançant un rayon d’énergie noir sur Baddack qui sauta pour esquiver.
Le rayon heurta le public. Une explosion se fit entendre. Heureusement, Akmillia réagit rapidement. Elle se mit en travers de l’attaque, et une sonde d’énergie transparente l’entoura quand l’attaque la heurta : c’était un bouclier. Baddack s’avança très rapidement vers l’homme, et cria :
- Tu vas le lâcher ?
L’homme ricana, et para d’un doigt le pied de son adversaire, puis, comme pour Sangoten, il tendit sa main, et Baddack se fit projeter plus loin. Trunks se débattait comme un fou, et Sangoten cria :
- TRUNKS !
Il se releva, et l’homme disparut dans une fumée noire. Sangoten frappa dans le vide. Il paraissait désorienté. Akmillia, après avoir reçut le choc, se précipita vers Sangoten.
- Ca va ?
- M’en fous, faut retrouver Trunks ! lui répondit son petit-fils en partant.
Akmillia ne savait que faire. C’était une finale serrée, et voilà qu’un homme apparaissait de nulle part, emportait Trunks, et disparaissait brusquement. Et elle avait mal à la tête.
- Mais qu’est-ce qui se passe ?

Chapitre 10 : Sauvetage raté

Baddack parla. Il avait l’air horriblement stressé. Sangoten avait changé de vêtements, il avait à présent une armure saiyan comme celles que Bulma faisait durant la période des cyborgs. Akmillia avait elle aussi revêtit une armure. Les deux parents étaient côte à côte, en face de leur nouveau « maître » d’art martiaux.
- Bon, écoutez moi ! cria Baddack d’une voix forte. Trunks a été enlevé par je ne sais qui, qui l’a emmené dans je ne sais quel endroit.
- Bravo pour les indices, grommela Sangoten.
- Taisez-vous ! cria Baddack. Nous allons voir Enma, qu’il nous donne des informations sur cette personne. A vue d’œil, elle vient de l’enfer. Ce sera notre première piste. Et je dois vous informer de quelque chose : ne vous transformez surtout pas. Quand je dirai « En formation ! », vous devrez vous transformer. Pas avant, hein ?
- Oui, chef ! répondit Akmillia.
- Ok, grand-père ! dit Sangoten.
Sur ce, le groupe se mis en route. Sangoten s’arrêtait parfois, pour se reposer, mais Akmillia et Baddack continuaient toujours, ce qui l’obligeait à voler pour les rattraper. Le tournoi était fini, Sangoten avait gagné. Ils devaient maintenant aller voir Enma, qui se trouvait assez loin du lieu du tournoi. Ils marchèrent pendant trois heures, traversant des lieux insolites, du genre un champ de bataille où il y avait une crème glacée géante en guise de canon, un endroit où des nuages représentait la moitié des lieux, des éclairs recouvrant la moitié de l’autre.
- L’autre monde est vraiment bizarre, commenta Sangoten.
- Et encore, tu n’as rien vu ! dit Baddack en souriant.
- On est arrivé ! cria Akmillia.
Une maison géante était devant eux. Elle avait un toit en paille, elle était placée sur des tout petits pilotis, et avait l’air très fragile. Sur une bannière, était inscrite : « Poste frontière, frappez avant d’entrer ».
- Bon, je vais frapper ! dit Baddack.
Il se plaça devant l’immense porte, qui devait faire dans les cinquante mètres, et frappa. Personne. Il recommença. Personne.
- Rah ! Cette porte est tellement grande, on ne peut pas m’entendre !
Il frappa de plus en plus fort. La porte commença à trembloter. Là, Baddack augmenta sa force.
- Vous allez m’entendre, oui ?
- Euh, chéri, ce n’est pas la peine de… commença Akmillia.
CRAC ! La porte sortit de ses gonds, et atterrit devant un géant en smoking violet, et en bonnet avec des cornes de taureau : c’était Enma. Ce dernier parut scandalisé.
- Ma porte neuve ! Vous savez combien ça coûte ?
- Vous ne m’entendiez pas, il fallait bien que je fasse quelque chose ! répliqua Baddack.
- Je vous entendais ! J’étais juste aux toilettes…
- …
- Aucun commentaire, lança Sangoten.
Baddack eut les gros yeux, puis éclata de rire.
- Wahahaha !
- Insolent ! dit Enma.
- Bon, passons à l’essentiel, dit Akmillia. Dans l’enfer, pouvez-vous localiser un vivant du nom de Trunks Végéta ?
- Hein, on devrait parler de mes honoraires ! dit Enma. Vous avez cassé ma porte, et vous devriez me rembourser !
- C’est toi que je vais casser, si tu ne nous réponds pas ! cria Sangoten en sautant sur le géant.
Celui-ci le fixa, avant de sourire.
- Ah, tu es le fils de Sangoku, bien, bien, et…
- Tais-toi et agis, conseilla Baddack qui venait de se calmer.
- Tu n’as pas le droit de ma parler ainsi ! répliqua Enma.
- Si, dit Akmillia en faisant craquer ses doigts.
- On va lui forcer la main ? dit Sangoten.
- On n’a pas le choix.
Enma les regarda d’un air affolé, avant de sortir une clé de sa poche, d’ouvrir un tiroir et d’en sortir… Une boule de cristal. Il marmonna des paroles inaudibles, puis Trunks apparut sur le verre.
- Hum oui, oui… Je vois, votre ami est dans la grange des enfers, à deux kilomètres d’ici, dit Enma.
Les trois personnes le remercièrent, puis Sangoten dit :
- Trop cool, la boule de cristal, comment ça marche ?
- Appuie sur l’interrupteur, dit Enma en lui montrant un petit bouton noir sur le côté de l’objet.
- …

Trunks était ligoté, bâillonné et attaché sur une chaise en fer. Une personne s’approcha de lui : c’était une personne habillée de rouge, des cheveux bleus (plutôt étrange) et des yeux noirs. La personne la regarda fixement, puis donna un petit coup de poing sur la tempe du ligoté. Trunks s’effondra, la chaise avec lui. Il essaya de se libérer, mais en vain
- Inutile, cette drogue annule ta force, tu n’es plus qu’un humain normal, dit l’homme.
- Tu crois qu’on devrait le prendre avec nous, il a l’air faible.
- Si on l’entraîne un peu, il pourra devenir un vrai démon, répondit l’autre en souriant.
Sangoten, Akmillia et Baddack regardèrent la grange. Ils jaugeaient la puissance des gens qui l’habitaient.
- Elle fait flipper, lança Sangoten.
- Sûrement pas autant que les kidnappeurs, répondit Baddack. Bon, battez à votre plus grande puissance, sans vous transformer, allez, c’est parti.
Nos trois héros entrèrent donc dans la grange. Dès que la porte se fut ouverte, Sangoten fila à l’intérieur, suivi de Baddack et Akmillia. Personne. Très étrange.
- Pourtant, je sens toujours les forces, dit Sangoten. Alors pourquoi…
- Pousse-toi ! cria Baddack.
Il donna un léger coup de coude dans le dos de Sangoten afin qu’il tombe par terre, juste à temps pour éviter qu’un homme en noir saute sur le jeune saiyan. Sangoten se rattrapa sur les mains, et fonça vers l’homme en lui donnant un coup de coude. Celui-ci sauta et riposta avec un poing marteau dans la tête.
- Ouf ! gémit le demi saiyan.
Il allait recevoir un coup de pied dans le menton, mais c’était sans compter l’intervention d’Akmillia qui lança une boule d’énergie dans les jambes de son agresseur. Baddack, lui, faisait face à une dizaine de minis guerriers verts.
- On dirait des saibamens, dit-il.
- Ils nous ont pris par surprise ! cria Akmillia en faisant face à deux hommes de couleur rouge.
Les petits guerriers donnèrent des coups à Baddack qui bloquait aussi bien qu’il pouvait. Sangoten, lui, combattait l’homme en noir. Il lui enfonça son poing dans le ventre, et avec l’autre, frappa son nez.
- Zuuuaahhh !!! cria l’homme.
Il fut projeté contre le mur, mais avec un rayon d’énergie, se jeta sur Sangoten, le poing levé, et celui-ci reçut le coup de plein fouet. L’homme ne s’arrêta pas. Il frappait aussi vite qu’il le pouvait. Baddack lançait des rayons sur les petits êtres, mais ceux-ci ripostaient immédiatement avec un acide vert.
- Teï !! cria Baddack en se jetant sur le côté pour esquiver l’offensive.
- Je n’y vois rien, tout est noir ! cria Akmillia.
Elle se faisait frapper, et n’avait pas assez de temps pour sentir les mouvements d’air de ses adversaires, et n’avait même pas le temps de respirer. A la fin, elle tomba par terre, et reçut un coup de pied dans la figure.
- Ouille, keuf, keuf…
- Alors, on a du mal, beauté ? lancèrent les deux agresseurs, amusé par la souffrance de la jeune femme.
- Ne touchez pas à ma femme ! hurla Baddack.
Mais il n’eut pas le temps d’en dire plus car les petits monstres lui donnèrent chacun un coup de genou dans différents endroits.
- Arf ! On n’y arrivera pas ! En… EN FORMATION !
Immédiatement, les trois combattants se transformèrent en super saiyans. Akmillia se releva, et frappa les deux hommes.
- Goujats ! cria la saiyan.
- Prends ça ! hurla Sangoten en enfonçant son pied dans la figure de son ennemi qui vola à travers la grange.
- ECARTEZ-VOUS ! hurla Baddack, la main pleine d’énergie.
Ses deux amis se mirent en retrait, et il put hurler :
- JAVELOT RIOT !!!!
- Graaaaaaahh ! crièrent les agresseurs.
- Kikiiiiii ! gémirent les monstres.
Les deux saiyans regardaient leur comparse lutter tout seul.
- Il n’y arrivera pas ! gémit Akmillia.
- Si ! dit Sangoten. Ka… Me… Ha… Me…
Au dernier moment, il reçut un coup sur la nuque. Un autre homme apparut. Il murmura :
- Pff… Les minables, se faire battre par des saiyans inférieurs…
A ces mots, il assomma Akmillia d’un coup de genou dans la tête, puis il fonça vers Baddack, et lui lança une boule d’énergie.
- Mon Javelot Riot ! cria Baddack en se prenant la boule. Il va disparaître…
L’homme fit éclater sa puissance, et les trois saiyans cessèrent d’être super saiyans. Ils étaient trop étonnés par l’aura de leur nouvel ennemi pour rester ainsi.

Chapitre 11 : Gotenks

Il faisait noir. C’était le vide autour de Baddack. Celui-ci tenta de se lever, mais il s’aperçut qu’il était fiévreux. Il fixa la porte devant lui, et essaya de l’atteindre. Avec énormément de difficulté, il parvint en rampant à ouvrir la porte, pour tomber sur deux corps, morts sans doute. Il eut l’impression de ne plus pouvoir respirer. C’était les corps de deux saiyans.
- Ahhhhhhhhhh !! cria-t-il en se levant.
- Eh bien, dit l’homme, je n’aurais jamais cru être si fort. Tu es entré dans le coma pendant dix minutes. Je me demande ce qui t’a réveillé. Ma boule d’énergie était-elle donc trop puissante pour être contrée par un vulgaire saiyan ?
L’homme sourit, puis s’approcha du corps de Trunks posé sur un petit tas de gravats d’origine inconnue. Il l’examina attentivement, puis le gifla. Trunks se réveilla comme une personne sortant de l’eau après une apnée prolongée. Il respira bruyamment, puis reçut un coup de poing dans la figure. Le demi saiyan tomba par terre.
- Les effets de ma drogue se sont presque estompés, il va falloir agir vite.
- Non mais..! commença Baddack en fonçant vers l’homme.
- Tu viens juste de te réveiller que tu veux commencer un combat ? Je ne savais pas que les saiyans étaient suicidaires.
TCHAC ! Des lames d’énergies aussi grosses qu’un Kienzan surgirent des mains de l’inconnu pour frapper Baddack qui tomba par terre en hurlant de douleur. Il ne voyait aucune trace de Sangoten et Akmillia.
- Qu’as-tu fait d’eux ? grogna-t-il en se relevant.
- De quoi tu parles ? De tes neurones ? dit l’homme en éclatant de rire.
- Ne te moque pas de moi ! gronda-t-il.
L’homme s’approcha de lui. Il dévisagea Baddack, un petit sourire aux lèvres.
- Je vois… du courage… de la loyauté… oh mais oui… un peu de répugnance…
- Non mais réponds-moi ! cria le saiyan en bousculant l’inconnu.
- Tes amis vont bien, pour l’instant.
- Alors amène-les moi !
- Je ne crois pas que tu sois en état de nous commander, prétentieux que tu es.
A ces mots, il assomma Baddack à moitié d’un coup de poing. Celui-ci se sentait faible, et il comprenait pourquoi… De la drogue. Trunks essaya de se relever, mais reçut un coup de poing sur la tête qui le fit reculer.
- Qui es-tu ? demanda Baddack.
- Un ennemi, si tu veux.
- Réponds-moi.
L’homme éclata de rire. Il paraissait très antipathique. Il riait comme un enfant pourrait rire, et aussi riait comme un démon.
- Mon nom, dit l’homme, est Drénos.
- Drénos ? dit Baddack en écarquillant les yeux. C’est toi ?
L’homme ne riait plus du tout à présent. Il claqua des doigts, et la lumière réapparut. Drénos avait une veste noire, un pantalon foncé, et les cheveux rejetés en arrière. Une queue de singe assez grosse dépassait de son bas.
- C’est toi, mon ami ? murmura Baddack dans un souffle.
- Tu n’es pas mon ami, répliqua le saiyan d’une voix sèche. Tu n’es qu’un traître. Tu m’as abandonné.

C’était en l’an 45, sur le calendrier Freezer, bien sûr, que cela se produisit. Baddack et Drénos devaient aller conquérir une planète. La planète Damas. Elle était magnifique. « Une superbe résidence secondaire », avait dit Freezer. Les deux capsules spatiales atterrirent donc sur Damas pour conquérir cet espace. Elle ressemblait passablement à la planète Namek, à l’exception des maisons et des airs de ses habitants qui ressemblaient à des terriens. Même si leurs puissances de combat étaient grandes, celles des saiyans étaient plus élevées.
- Haha ! ricana Drénos en lançant des rayons d’énergies sur les maisons, pour les détruire. Ce sera facile, pas vrai Baddack ?
- Bien sûr, répondit celui-ci en tuant quelques Damas avec des manchettes.
- Peut-être que Freezer nous récompensera…
A ces mots, il reçut soudain une charge dans le ventre. Quelques Damas se défendaient, et frappaient les deux saiyans avec des armes lasers. Drénos renvoya les coups sur les habitants. Une énorme explosion se produisit.
- Drénos ! s’inquiéta Baddack.
Drénos surgit des décombres. Une large entaille recouvrait son torse.
- Je suis blessé, peuf !
- Viens, nous allons retourner dans nos capsules, tu vas pouvoir te régénérer.
- Alors vite ! dit Drénos.
Les deux saiyans retournèrent rapidement vers leurs capsules.
- Entre ! dit vivement Baddack.
- Ok, répondit Drénos.
Mais celui-ci oubliait la magie illusionniste des Damas. Une fois dedans, Baddack se rendit compte que quelque chose n’allait pas : il n’y avait plus de commande.
- Baddack ! Aide-moi ! cria Drénos.
- Non ! cria Baddack en sortant de sa capsule.
Drénos avait l’air de s’étouffer dans la capsule. Celle de Baddack s’estompa : c’était une fausse capsule. « Je me disais bien que les nôtres étaient plus loin, c’est de la magie Damas ! ». Il essaya d’ouvrir la capsule de Drénos. Celui-ci se tenait la gorge. Le petit vaisseau ne disparaissait pas : c’était un piège !
- Aidez-moi ! hurla Baddack vers les Damas qui le regardaient.
- Non. Vous méritez la mort.
- Espèce de…
- BADDACK !!
Il se retourna aussitôt. La capsule s’estompa enfin, laissant place à Drénos qui tomba en avant, laissant un râle transformer sa voix. Baddack le rattrapa. Drénos essaya de le regarder. Baddack réussit à voir des larmes sur les yeux de son ami. Celui-ci murmura :
- C’est bon. Je n’ai plus mal, maintenant.
- Non, non… gémit Baddack en serrant contre lui son ami, son exemple.
Drénos ferma les yeux, mais sa bouche continua de parler, malgré la pâleur de son visage.
- Tu étais comme un frère, pour moi. Ne meurs pas, mon ami…
Les mouvements de sa bouche se stabilisèrent. Son aura, déjà inexistante, disparut. Baddack pleura la mort de son ami. Il laissait tout le monde dire que c’était de sa faute. C’était à ce moment que la période héroïque s’arrêta. Baddack fut considéré comme responsable de la mort de son coéquipier. Plus personne ne lui faisait confiance, personne ne l’aimait. Et surtout, personne ne le croyait. Et c’est pour ça que l’on se moquait de lui lorsque qu’il avait annoncé que Freezer allait détruire la planète. On l’avait pris pour un fou qui avait trop bu.

Baddack eut du mal à se remémorer ce moment, lorsque qu’il perdit son ami. A ce moment là, Drénos lui avait dit qu’il était toujours son ami. Et maintenant…
« Non, c’est impossible. Ce ne peut être lui ».
- Et maintenant, tu vas mourir, Baddack.
- Ecoute-moi.
- Je n’écoute pas les traîtres !
Drénos augmenta son énergie. Elle devint brusquement jaune, et ses cheveux se dressèrent sur sa tête. Soudain, une onde de choc se forma à ses pieds. Ses cheveux devinrent dorés. Il était en super saiyan.
- Tu vas payer, pour tout CA !!
Il concentra son énergie, et sa main droite devint violette. Elle était prise de convulsions, comme si la puissance qui s’en était échappée était trop grande. Drénos poussa un cri, et lança son rayon. Baddack regarda l’énergie approcher, sans faire le moindre geste. Il allait enfin recevoir sa punition… Après tant d’années attendues. Soudain, une boule d’énergie rouge contra le rayon violet. Drénos se retourna, et faillit recevoir un coup de poing de la part d’Akmillia. La saiyan fit des mouvements précis, et de ces enchaînements répétés, sortit un rayon blanc.
- EPEE RIOT !! hurla-t-elle.
- Bouclier ! cria Drénos.
Le rayon partit des mains d’Akmillia, et toucha Drénos de plein fouet. Mais celui-ci en sortit indemne grâce à son bouclier. Il fonça vers Akmillia, et lui donna trois coups de poings. Celle-ci bloqua difficilement, et renvoya quelques coups. Les deux saiyans semblaient survoltés. Pourtant, ce n’était pas très dur de donner des coups, sauf si ceux-ci étaient à une vitesse bien supérieure. C’était justement le cas des attaques de Drénos. Celui-ci donna un coup de genou dans le ventre de la saiyan. Celle-ci s’effondra.
- Trunks, Sangoten, c’est le moment, dit-elle.
- Hein ? dit Drénos. Je pensais vous avoir tous enfermé dans le cachot, pour vous torturer et torturer l’esprit de Baddack…
- Vas-y, Gotenks ! cria Akmillia.
Elle sourit férocement, et s’évanouit. Sangoten murmura :
- Depuis quand tu caches des senzus dans ton sac ?
- Depuis longtemps ! répondit Trunks.
Tous les hommes foncèrent sur eux. Les deux saiyans s’écartèrent au dernier moment, laissant les ennemis s’écraser sur le mur de pierre.
- Fuuuu…
- Fuuuu…
- Sion !
- Sion !
Les deux saiyans étaient dans une position bizarre, constatait Baddack. « Mais que font-ils ? C’est quoi cette danse ? ». Et d’un même mouvement, leurs doigts s’affaissèrent, et touchèrent le comparse. C’était une fusion parfaite.
- HAA !
Une lumière intense envahit la salle. Drénos n’attaqua pas, intéressé. Les deux auras n’en formèrent plus qu’une. Mais immense.
- Je suis Gotenks, murmura le nouveau venu en faisant un moulinet avec ses bras. Le justicier de la galaxie !
- C’est ridicule… commenta Drénos.

Chapitre 12 : La déshérite du justicier

Gotenks fit un petit sourire malicieux. Il ne semblait pas dangereux. Drénos le fixa un moment, puis éclata de rire.
- Wahaha !
- Qu’est-ce qui te fait rire ? dit Gotenks.
- Tu es vraiment ridicule !
Le saiyan s’arrêta aussitôt de ricaner, pour se mettre en position de combat. Il était toujours en super saiyan. Gotenks, lui, ne s’était pas transformé.
« Il est nul, je vais lui régler son compte ! », se dit-il. Il augmenta un peu son aura. Puis, soudainement, Drénos dit :
- Le combat va se faire dehors. La grange n’est pas un endroit pour se battre.
- Comme tu veux.
Gotenks suivit Drénos à l’extérieur. Ce dernier referma la porte. Un vent violent se leva. Les deux saiyans se regardèrent. Des petits cailloux commencèrent à s’élever.
- Que le match commence, dit Drénos.
A ces mots, il envoya un rayon d’énergie tellement rapide que Gotenks dû créer un bouclier énergétique pour se protéger. La barrière fut complètement détruite par le rayon. Drénos recommença la charge, mais en plus puissant. Il tira plusieurs rayons sur Gotenks, qui esquivait difficilement, ou se protégeait avec les bras. Brusquement, Drénos arrêta son bombardement, et fonça vers sa victime. Gotenks frappa de toutes ses forces le corps de son adversaire, avant de se rendre compte qu’il le traversait.
- Derrière, crétin !
Drénos asséna un atémis dans la nuque de son adversaire qui tomba par terre.
- Ouf ! gémit Gotenks.
- Rends-toi à l’évidence, tu n’as pas le niveau, dit Drénos, amusé.
Gotenks se releva. Il tenta aussitôt de donner un coup de coude dans le ventre de son ennemi, mais celui-ci sauta et lui envoya un coup de pied dans le menton. Le jeune saiyan vola en l’air, et s’écrasa sur un rocher. Il se releva, en grimpant sur les petits pans de roche. Ses habits étaient tout déchirés. Son pantalon était en lambeau. De plus, des plaies recouvraient son torse. Finalement, il réussit tant bien que mal à remonter. Il avait l’air sérieusement énervé.
- Mes habits ! Mon dieu, qu’est-ce que j’ai l’air moche comme ça.
- Très drôle, maintenant tu vas mourir.
Gotenks examina longuement ses nombreuses blessures, avant de répondre. Une falaise de rochers les séparait.
- Je vais jouer mon attaque la plus PUISSANTE ! Tu vas voir, je vais te réduire en bouillie !
- Pour l’instant, ce que je vois, c’est une tête dure, répliqua Drénos.
Gotenks se concentra, et brusquement, des flammes jaunes l’entourèrent. Ses cheveux virèrent au dorés, et sa transformation s’acheva : il était en super saiyan. Son bras droit commença à s’illuminer. Un petit cercle doré apparut dans sa main.
- Tu vas crever.
Le cercle s’agrandit, et Gotenks le lança vers son ennemi. L’énergie circulaire vola au-dessus, puis se plaça autour de lui, entourant Drénos. Ce dernier paraissait étonné.
- Que dis-tu de mes Beignets Galactiques ?
- Je dis que c’est un nom stupide.
- Tu n’as pas tout vu ! Yahhh !
Soudainement, le cercle se rétrécit rapidement, et ligota l’adversaire. Gotenks fonça aussitôt sur lui, et cria :
- Ka… Me… Ha… Me…
- SPIRIT CANON ! hurla Drénos.
Un énorme rayon sortit de sa bouche. Les deux attaques firent égalités dans une explosion. Le paysage fut ravagé. On pouvait sentir les deux auras, mais l’une d’elle augmentait. C’était celle de Gotenks.
- Tadam ! Voici le justicier masqué ! dit Gotenks en sortant de la fumée.
- Ah… Mieux vaut tard que jamais, répondit Drénos.
Gotenks se retourna, et vit son adversaire tranquillement adossé contre un mur, en baillant.
- Pour qui tu te prends ?
- Pour celui qui va te tuer.
Le saiyan issu de la fusion eut comme une expression de vexation sur son visage.
- Je vais te réduire en…
- Bouillie ? acheva Drénos.
- Zuuuaaaahhh !
Gotenks fonça vers Drénos et lui envoya un coup de pied sauté. L’adversaire, surpris par cette rapidité soudaine, para le coup en plaçant son bras devant son visage. Le choc fut rude, et les deux combattants se jaugèrent du regard avant de continuer le combat. Gotenks donna un coup de poing dans le ventre de Drénos, qui recula de plusieurs mètres. Le jeune saiyan continua sur sa lancée en tendant ses mains :
- Regarde ! Et admire ! Les missiles mortels enchaînés !
Des rayons sortirent tour à tour des mains de Gotenks, pour achever leur course sur Drénos. Celui-ci se protégea avec ses mains. Mais Gotenks ne semblait pas s’en apercevoir, continuant à lancer de l’énergie.
- Ah ! Ah ! Ah ! Peuf… Ca t’apprendra.
Gotenks, épuisé, s’effondra. Il ne semblait y avoir personne, à part lui. Aucune trace de Drénos. Soudain :
- Déjà épuisé, le jeunot ?
Le jeune saiyan se retourna aussitôt, pour voir un homme aux habits complètements abîmés, qui saignait de tout part.
- Drénos ?
Pour toute réponse, Drénos s’avança vers Gotenks, qui venait de se relever. Il l’examina longuement.
- Une technique de fusion… Je n’y avais pas pensé.
- Arrête de m’examiner ! dit Gotenks en le repoussant.
Drénos sourit. Il était toujours en super saiyan. Son aura ne diminuait pas. Bien au contraire, elle augmentait, fusait de partout. De l’électricité statique parcourait son corps.
- Si je dois faire ça pour te vaincre… murmura Drénos.
- Hein ? dit Gotenks.
- Alors je n’hésiterais PAS !!
Une sorte d’aura de démence pure entourait Drénos. Son sourire n’était plus à moitié ange, moitié démon, on aurait dit que c’était le mal incarné.
- ADMIRE !!!
BAM ! Sa puissance explosa, et emporta Gotenks comme une feuille morte à cinq mètres de lui. Le jeune saiyan réussit cependant à atterrir sur ses pieds. Il regarda Drénos : c’était un super saiyan 2.
- Tu ne te battais pas sérieusement, hein Gotenks ? Eh bien moi, si !
- Dans ce cas… répondit Gotenks. Prends ça !
Un énorme rayon sortit de sa bouche. Il percuta Drénos. Mais le jeune saiyan ne s’en tint pas là. Il fonça vers son ennemi, et lui enchaîna des coups de poings. Drénos en recevait, mais en donnait aussi. Les attaques étaient tellement rapides, que soudain…
BOUM !
Les deux combattants reculèrent, trop épuisés. Gotenks regarda ses mains, terrifié.
- Je ne comprends rien, dit-il. Je devrais te tuer très rapidement, normalement, et là…
- Peut-être que la drogue n’a pas totalement disparue ? ajouta Drénos.
- Quoi ?
- Trunks était affaibli quand il a fusionné. Les senzus ne peuvent rien contre la drogue, je crois, non ?
Gotenks eut un mouvement de panique. Sa puissance baissait à une vitesse folle.
- Mais c’est impossible… Que se passe-t-il… Ah… Hum…
Progressivement, Gotenks arrêta d’être super saiyan. Même en normal, elle baissait toujours. Soudain, Gotenks tomba par terre, trop affaibli.
- Ouf !
- Tu vas maintenant mourir, Gotenks ! ricana Drénos. Heureusement que la drogue t’a affaibli.
- T’es… qu’une ordure…
Pour toute réponse, Drénos prit Gotenks par le col. Sa main brillait. Elle était jaune.
- L’au-delà t’attends avec ton auréole.
Il lança Gotenks en l’air, et lui donna un coup de pied dans le ventre. Son visage se tordit de douleur.
- Gouargh !
- Pauvre chou, dit Drénos, goguenard.
L’attaque projeta Gotenks à plusieurs mètres.
- C’est fini, JUSTICIER !!!
Drénos lança son rayon. L’attaque fonça tout droit. Juste avant de le percuter, Gotenks murmura :
- C’est presque le moment…

Chapitre 13 : Le dernier espoir

- C’est presque le moment…
L’attaque fonçait droit vers Gotenks. Quand elle le heurta, le visage du jeune saiyan se tordit en un sourire. Une lumière éblouissante enveloppa alors le corps du damné. Drénos ferma les yeux. Et quand il les rouvrit, il vit… Trunks et Sangoten, en deux bons corps séparés. Trunks était à genoux, et semblait souffrir, mais Sangoten avait l’air un peu moins mal en point. Par contre, il respirait bruyamment, comme si on avait tenté de l’étrangler.
- Quoi ? dit Drénos, stupéfait.
- Les… trente minutes se sont écoulées, répondit Trunks en s’effondrant.
- La fusion ne dure qu’une demi-heure, précisa Sangoten. Et quand tu allais nous tuer, c’était justement la fin de la durée de la fusion.
Drénos les regarda, tour à tour, trop étonné de cette chance qui avait sauvée ses deux gamins. Mais il se reprit aussitôt, il avait atteint le niveau de super saiyan 2, et les deux gamins étaient trop faibles pour tenter quoi que ce soit. Et Akmillia, ses gardes l’avaient assommée, tandis que Baddack était salement amoché.
- De toute façon, ça ne change rien, je suis toujours plus fort que vous ! dit Drénos d’un ton triomphant.
- Ah ouais ? répliqua Sangoten. Et bien t’as osé droguer un pote, alors je ne te laisserai pas t’en sort… Ouch !
Il n’avait même pas fini sa phrase, que Drénos lui envoya un direct qui l’expédia trois mètres plus loin.
- Si tu agissais plus et que tu parlais moins…
- Aïe, ouille ! gémit Sangoten en se relevant. Mon dieu ça fait mal !
Il avait heurté un rocher qui faisait cinq fois sa taille et était profondément rentré dedans. Ses habits étaient déchirés, et il se massait la tête.
- Et tu penses gagner, haha ! pouffa Drénos.
- Ben ouais ! yah !
Toujours en murmurant des « ouille » et des « ouch ! » il se précipita vers son adversaire et lui enfonça son poing dans son ventre.
- Alors, dit Drénos, c’est quand que t’attaques ?
- Mais je viens de te donner un coup de poing !
- Ah, désolé j’avais pas remarqué.
- …
Sangoten recula. Drénos semblait invincible. Le jeune saiyan avait l’air terrifié.

- Essaye de sortir ! Enfonce la porte ! dit Baddack, par terre.
- Zuuaa ! cria Akmillia en donnant un gros coup de pied sur la porte qui ne bougea pas.
Ils étaient tous les deux enfermés dans une salle recouverte d’acier trempé. C’était une cellule parfaite, avaient conclu les gardes de Drénos. Akmillia avait juste les membres douloureux, mais ça pouvait aller. Mais Baddack ne pouvait en aucun cas bouger. Ses blessures étaient trop importantes pour qu’on le fasse marcher. On avait dû le porter. Un moment, il avait essayé de se libérer, mais les tirs lasers des hommes de main de l’ennemi avaient calmé sa rage. Akmillia donna encore des coups de poings sur la porte, mais rien n’y fit.
- Arrête, tu as une très mauvaise mine, murmura Baddack en la voyant s’épuiser à frapper contre la porte.
- Je veux sortir, répondit-elle en lançant une boule d’énergie contre la serrure.
- Il faut que tu te reposes. Tu n’as donc pas confiance en eux ?
Akmillia s’arrêta, et fixa Baddack. Il ne souriait pas. Il avait l’air d’être en piteux état.
- Sangoten et Trunks ne sont pas assez puissants, il faut les aider !
- Ce sont des saiyans, ils vont y arriver.
- Tu es un saiyan, et même à ton maximum, tu n’as rien pu faire !
Mais elle finit par s’arrêter de cogner, épuisée.
- Tu dois te reposer ! dit Baddack avec patience.
- Non !
- Une femme saiyan n’est pas censée s’embarquer dans une telle aventure !
- Arrête de jouer les machos !
- Je ne parlais pas de ça, mais… j’ai peur pour toi !
Ca y est, il l’avait dit. Depuis longtemps, depuis leur mariage, il n’avait pas dit ne serait-ce qu’une simple marque d’affection. Akmillia le voyait en « grand guerrier » solitaire qui adorait se battre. Et il était mort en défendant sa planète, tandis qu’elle, elle était morte en étant tuée par des hommes de Freezer. Les deux personnes se regardèrent. Tout doucement, Baddack dit :
- Je… suis désolé. Il faut que tu te reposes. J’ai confiance en les deux petits. Ils sont plus forts que nous.
- Ca ne change rien, tu as vu, compares la force de Drénos et la leur.
Akmillia fondit ensuite en larmes. Des larmes de rage.
- Il faut les aider, dit-elle en refoulant ses pleurs.
- Je ne sais pas…
Baddack tourna sa tête face à au mur, n’osant pas regarder sa femme. On ne pouvait savoir combien de temps s’était passé ainsi. Dix minutes, ou une demi-heure ? Soudain, le saiyan se retourna face contre sa femme. Il souriait.
- Genki Dama, murmura-t-il.

Sangoten était par terre, complètement lessivé. Il avait reçu des dizaines de coups, et des douzaines d’attaques énergétiques. Il était comme mort, il ne bougeait plus. Trunks aussi, avait reçu des ribambelles d’attaques. Mais il parvint quand même à dire :
- Pourquoi m’as-tu enlevé ?
- Pour simple désir de vengeance, surtout quand j’ai vu le lien qui vous unissait ! répondit Drénos en s’avançant lentement vers eux.
Il sourit sadiquement.
- Pour me venger de Baddack. J’ai vu ta puissance. Connais-tu… Tapion ?
Trunks ouvrit les yeux, ébahis.
- Tapion a été reçu comme un héros, quand il est retourné chez lui. Mais pour accéder à sa planète, il devait d’abord passer par le chemin de l’au-delà. Et je l’ai vu… Les yeux de démons qui déferlaient en lui.
- Mais de quoi tu causes ?
- Trunks, tu as une puissance qui dépasse celle de ton ami, n’as-tu jamais rêvé de pouvoir rivaliser avec ton père ?
Il avait marqué un point. Mais il ne comprenait pas. Où voulait-il en venir ? Pourquoi parlait-il soudainement de Tapion ?
- Il a été considéré comme le tueur d’Hildegarde. Pourtant, c’est le fils de Baddack qui l’a tué, m’a-t-il dit.
- Oui et alors ?
- Son épée contient une puissance extraordinaire. Et cette force est assez puissante, pour dévaster l’univers.
- Tu dis des…
Drénos l’interrompit en lui donnant un coup de poing dans le ventre.
- Gourf !! dit Trunks.
- T’es calmé, maintenant ? Bon, passons au principal : le possesseur de l’épée peut devenir, un démon. Alors donne la moi !!
Trunks ne bougeait plus. Il ne hocha même pas la tête. Inquiet, Drénos s’approcha de lui.
- Je t’ai eu.
Sangoten lui fonça dessus et lui asséna un formidable coup de pied dans la nuque. Mais l’attaque n’avait eu aucun effet. Drénos se retourna. Il prit soudainement Sangoten par le cou, et serra. Le jeune saiyan poussa un gémissement.
- J’en ai assez, je vais vous tuer.
Trunks regarda vaguement son ami en train de se faire étrangler. Mais c’était trop tard, ils ne pouvaient rien faire. Il ferma les yeux, avant de les rouvrir brusquement. Cette voix… C’était impossible.
« Trunks, m’entends-tu ? »
C’était la voix de Baddack.
« Baddack, c’est toi ? C’est impossible. »
« Si c’est moi. Ecoute. On va utiliser le Genki Dama. Je connais cette technique comme Kakarot, vu que Kaïo du Nord m’avait entraîné. C’est dur, je le sais. Et… je suis trop faible pour utiliser cette technique. C’est à toi de le faire, j’ai déjà averti Sangoten, c’est pour ça qu’il a fait diversion, et au péril de sa vie. Vas-y. »
Trunks semblait complètement abasourdi. Baddack lui demandait de faire une technique super puissante qu’il n’avait jamais vue. Comment pouvait se faire un Genki Dama ?
« Ne t’en fais pas. Penses à ce que tu dois faire, rien de plus. Pense à la nature, absorbe cette force ! »
Trunks se concentra. La drogue ne lui avait pas enlevé tous ses moyens. Il vida son esprit. Ses cheveux se dressèrent sur sa tête. Il plaça ses mains au dessus de sa tête. Aussitôt, l’énergie commença à affluer. Puis, elle s’arrêta aussitôt.
« Je ne peux pas faire une technique aussi dure, Baddack ! »
« Concentre-toi ! »
« Je sais même pas comment on fait ! »
Trunks commença à paniquer. Il n’arrivait pas.
- C’est fini, gamin ! dit Drénos.
Il serra, très fort, tellement que plus rien ne sortit de la bouche de sa victime. Trunks n’arrivait pas à faire un Genki Dama.
- Ah… dit Sangoten.
projeta Il ne pouvait plus respirer. Drénos allait lui briser le cou. Trunks ne pouvait pas faire un Genki Dama, mais il pouvait agir. Et c’est ce qu’il fit. Son coup de pied fut tellement puissant qu’il Drénos contre un rocher. Trunks regarda ses mains. Sa force avait augmentée. Il était en super saiyan. La rage de ne pas pouvoir sauver un ami avait remonté son aura à son niveau habituel. Par contre, Sangoten était complètement tombé dans les pommes. Trunks se baissa, et murmura :
- Mon dieu, il n’a pas l’air bien…
Drénos sortit des décombres. Il souriait. Mais il avait aussi l’air épuisé. Un sourire de démon apparut sur ce qui semblait être ses lèvres, tellement était-il méconnaissable.
- Haha ! Voici le moment que j’attendais.
- Hein ? dit Trunks qui redevint tout d’un coup normal.
- Tapion m’avait aussi dit… que le possesseur de l’épée pouvait voir sa puissance augmenter même en aura critique. Donc c’est toi, je ne me trompe pas ?
Trunks ne comprenait pas. Drénos était devenu subitement fou. Il disait n’importe quoi.
- T’es complètement cinglé !
Drénos ne répondit pas tout de suite. Il lui tourna d’abord le dos. « C’est le moment ! » se dit Trunks. Il fallait qu’il essaye. Mais il ne fallait faire aucun bruit suspect. Il leva les mains.
« Trunks ! Je vais t’aider à faire cette technique ! Cela s’appelle un Genki Dama à distance. Le vrai lanceur du Genki Dama est plus loin, se servant d’un opérateur comme une marionnette. »
« Et, je dois faire quoi ? »
« Tu dois faire comme si tu savais faire une telle technique. Il faut que tu y crois, et je pourrais alors me concentrer pour te transférer mon savoir ! C’est le seul moyen ! Je compte sur toi ! »
Trunks ne dit plus rien. Un Genki Dama à distance ? Mais c’était… impossible. C’était du n’importe quoi. Mais il revit ces mots dans sa tête : je compte sur toi.
On comptait sur lui. Cette fois, il devait agir. Et pas en Gotenks.
« Que l’au-delà me donne ses force ! » pensa-t-il.

Baddack se concentra. Une minuscule lumière blanche s’envola de son corps. Akmillia leva les mains.
- Ca y est presque, dit-elle.
- Il n’a jamais fait cette technique, mais il va apprendre en vitesse ! dit Baddack.
Leurs auras respectives jaillirent chacune de leurs corps, et fusionnèrent.
- On… on compte sur toi, dit Baddack en s’évanouissant.
Akmillia semblait aussi à bout de force. Elle agita la main, et s’effondra.

- Haaaat ! dit Trunks, en recueillant le plus d’énergie de l’au-delà possible tant que Drénos avait les yeux tournés.
- Hein ? dit Brusquement Drénos en se retournant.
Trunks emmagasinait le plus de puissance qu’il pouvait. Mais c’était Baddack qui agissait, Baddack, qui en quelque sorte, prenait le contrôle de son corps.
- Je ne vais pas te laisser faire !
Drénos frappa Trunks. L’attaque fut sur le point de le toucher, qu’une barrière d’énergie se leva, et repoussa l’assaut. Baddack protégeait Trunks. C’était le corps de Trunks qui faisait l’attaque, mais c’était Baddack qui subissait intérieurement les dégâts. La barrière d’énergie renvoyait les dégâts sur lui.
« Arghs ! »
« Que se passe-t-il, Baddack ? »
« Non. Vas-y ! »
Trunks se concentra encore plus. Ca y est, toute l’énergie était dans ses deux mains. Il allait lui lancer, quand, Drénos asséna un magnifique coup de poing dans la barrière.
« Arf ! Gouf ! »
« Baddack ! Que se passe-t-il ! »
Il ne reçut aucune réponse. Trunks était tétanisé. Mais il se sentit comme revivre, quand il entendit la voix d’Akmillia.
« Vas-y ! »
- DAAHHH !
C’était le moment. Trunks lança sa boule. Elle était énorme. Etait-ce ça, un Genki Dama ? Drénos essaya d’échapper à l’énergie, mais il ne pouvait rien faire. Il concentra toute son énergie. Maintenant, sa puissance dépassait nettement un super saiyan 2. Il était presque au niveau 3.
- Je ne me laisserai pas FAIRE !
L’attaque heurta Drénos. Trunks lutta un bon moment, essayant de maintenir l’énergie gigantesque. On pouvait voir ses veines sur ses tempes. Il n’y avait plus qu’une chose à faire : abattre.
- DAAAHHH !!!
- NOOON !
Trunks mit toute son énergie dedans. L’explosion d’énergie toucha Drénos. Celui-ci hurla. Toute cette puissance… Il avait perdu contre un gamin. De plus, il n’allait plus exister. Son corps allait disparaître.
Tout se dissipa. Il n’y avait plus qu’une masse de rochers, et derrière, Sangoten et Trunks, en train de dormir.

Chapitre 14 : La décision

Sangoten bougea. Il tourna sur lui-même, et s’emmitoufla dans les couvertures blanches. Trunks, lui, avait un bandage sur la tête. Il ne dormait pas. Il avait l’air pensif. Les deux saiyans étaient en pyjama rayé bleu et blanc. Ils étaient dans une salle blanche. Quelques outils étaient installés devant la table de Sangoten. Soudain, une jeune fille apparut. Elle portait une sorte de chapeau blanc, et un habit avec une croix foncée dessus.
- C’est l’heure, dit-elle avec un sourire.
- Tenez, madame l’infirmière, dit Trunks en tendant son bras.
L’infirmière lui fit sa piqûre. Trunks ressentit un petit fourmillement, mais n’en dit rien. L’infirmière les quitta en leur souhaitant une bonne journée.
- Et n’oubliez pas : ce n’est pas parce que vous êtes en forme que vous devez quitter l’hôpital aujourd’hui ! Il faut vous reposer.
- Ok, dit Sangoten qui venait juste de se réveiller.
Il se massa la tête. Il portait encore quelques plaies au niveau du visage, mais bien évidemment cachées par des pansements. Il s’étira, et dit :
- Dis-moi Trunks, ça fait combien de temps ?
- Une semaine, je crois, répondit celui-ci en s’allongeant.
Sangoten poussa un bâillement, puis sauta de son lit.
- Où sont grand-père et grand-mère ?
- Sur le balcon, répondit-il d’une voix monotone.
Sangoten enfila son t-shirt noir de combat par-dessus son pyjama, puis se dirigea vers la fenêtre. Akmillia et Baddack ne semblaient pas le remarquer. Ce dernier portait un plâtre au bras droit. Mais il souriait. Pour la première fois, Sangoten voyait véritablement son grand-père. Non pas en guerrier aguerri, mais en homme tout à fait sociable, et respectable. Il portait non pas une armure, mais une veste avec un pull bleu. Des habits de tous les jours, quoi. Akmillia également, elle portait un t-shirt bleu clair, et ne portait plus un long filin pour attacher ses cheveux. Cette fois, sa chevelure n’était plus retenue par quelque chose, elle était longue, très longue, allant jusqu’au bas de son dos. Sangoten sursauta. Il vit la main de Baddack posée sur celle-ci. Ils parlaient, et riaient.
« Peut-être ne vaut-il mieux pas les déranger », se dit-il en se redirigeant vers son lit. Il repensa au combat contre Drénos. « Un gars coriace ». Drénos n’exista tout simplement plus quand le Genki Dama le heurta. Son âme n’était plus. Les deux petits dormaient, et les gardes de Drénos furent réduits en bouillie par la fureur de Gotenks, issu d’une nouvelle fusion après la mort de leur ennemi. Ils étaient tous tellement blessés, ce fut pour eux une chance inouïe quand un homme d’Enma apparut.
- Venez, avait-il dit. Je vais vous transporter à l’hôpital. Je pratique le déplacement instantané.
Ce fut une chose faite. Mais tous étaient en piteux états. En trois jours, les adultes étaient rétablis, tandis que les enfants, il fallut cinq jours pour qu’ils se sentent mieux.
- Eh, Sangoten, dit Trunks.
- Oui ?
- A quoi tu penses ?
- Est-ce une bonne chose ?
- Comment ? Que veux-tu dire ?
- Je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée de les ressusciter, répondit brusquement le demi saiyan.
Trunks ne dit aucun mot, puis, après un long silence, il dit :
- Ouais, je crois aussi. La vie terrienne a peu de signification pour eux.
- Mieux vaut les laisser ici. Ils veulent ressusciter, mais ce qu’ils veulent, c’est retourner sur Végéta… qui existe plus.
- Ils le savent.
- Concrètement, oui.
Les deux saiyans tournèrent leurs regards vers Baddack et Akmillia. Baddack ne ressemblait plus à un homme assez âgé et mature. Là, on aurait dit exactement Sangoku. Il souriait, de la même manière que lui, et avait la même démarche. Akmillia, elle, ressemblait à une Bulma-Chichi. Sangoten murmura un instant :
- Papa… maman…
- Hein..? dit Trunks en le fixant.
- Non, non rien…
Les deux adultes rirent, puis s’enlacèrent.
- Houlà, houlà, dit Trunks en tapotant l’épaule de Sangoten.
Sangoten tourna sa tête vers ses grands-parents. Il vit Baddack embrasser Akmillia, puis dit :
- Je crois qu’il faudrait mieux partir !
- Je te suis !
Ils filèrent tous les deux en s’habillant le plus vite possible, puis quittèrent la salle. Ils s’arrêtèrent dans un couloir.
- Ton grand-père me fait de plus en plus penser à Sangoku, dit Trunks.
- Ouais…
Son père. Quand le reverrait-il ? Il aurait préféré que Trunks n’aborde pas le sujet, pour qu’il ne souffre pas du fait que son père avait disparu.
- N’oublions pas notre objectif, dit-il.
- Comment ? dit Trunks.
- N’oublions pas que nos ennemis principaux, ce sont nos doubles. Et dans un peu plus de deux mois, ils viendront.
- La salle de l’esprit et du temps, répondit Trunks en hochant la tête. Il faudra s’entraîner là-dedans.
Sangoten ne répondit pas.
- Il faut gagner, dit Trunks.
- Ce n’est pas encore fini…
Ils discutèrent un peu sur leurs parents (et surtout du mauvais caractère de Végéta) et repartirent vers leur chambre. Une fois arrivé, Sangoten hésita à ouvrir la porte. Trunks comprit aussitôt.
- A mon avis, il a fini de lui faire sa fête, dit-il.
- Je vais vérifier.
Sangoten ferma les yeux, entra, et cria :
- Grand-père, grand-mère, on est là !!
Il entendit une voix, ce qui le soulagea.
- Vas-y, viens ! cria Akmillia.
- Ouais, dit Trunks en entrant à son tour.
Puis, plus rien. Un grand blanc. Aucune des quatre personnes ne purent dire un mot. L’infirmière entra. Elle leur servit un plateau de friandises, puis Trunks dit :
- On va leur dire ?
- Dire quoi ? questionna Akmillia.
- Oui, je crois qu’il vaudrait mieux…
Akmillia était toute rouge, tandis que Baddack souriait pensivement. Il avait l’air content.
- Allez, dites-nous, murmura Baddack. De toute façon je sais ce que vous allez dire.
- Quoi ? dirent Sangoten et Trunks d’une même voix.
Les deux adultes se regardèrent.
- Nous allons rester ici, nous n’allons pas ressusciter..
- Hein ? dit Sangoten. Mais pourquoi ?
- Je pense que je voulais revoir la planète Végéta, en n’oubliant pas qu’elle était détruite. Mais je voulais y aller, dans mon subconscient. Nous… N’allons pas aller avec vous. Je suis désolé. Mais nous vous aiderons peut être, un jour…
Les quatre personnes eurent à nouveau un temps de silence. Puis, lentement, Trunks murmura :
- Bien.
- Allons-y, dit Sangoten tristement.
- Allons récupérer les boules de cristal, les Dragon Balls.


Il faisait nuit noire, comme toutes les nuits de ce monde. Une personne s’approcha d’une autre et lui parla.
- Ils sont vraiment idiots.
- Haha ! Bien joué, Sangohan.
- Je leur ai dit que c’était dans trois mois alors que ça va être dans un peu plus d’une semaine !
- En comptant la semaine qui vient de passer, nous viendrons dans leur monde demain.
Le mauvais Sangohan s’inclina. Le mauvais Sangoku, également, puis tous les deux partirent.

Chapitre 15 : Invasion

Végéta donna brusquement un coup de poing dans le ventre de Sangohan qui recula de plusieurs mètres, avant d’éviter les boules de feu que celui-ci envoyait. Sangohan se concentra un peu plus, son aura augmenta, ses yeux devinrent verts, ses cheveux brillèrent, et brusquement :
- Daaahhhh !
- Ouaille ! gémit Végéta en se prenant le pied de Sangohan, super saiyan, dans la figure.
Les deux saiyans s’éloignèrent respectivement, et tous les deux concentrèrent leurs auras. Celle de Sangohan était très grande, mais celle de Végéta encore plus.
- A force de ne plus t’entraîner, tu as bien baissé, fit remarquer Végéta.
- Tu n’as pas tout vu !
Sangohan augmenta sa force au maximum, puis il devint super saiyan 2. Végéta également.
- Tu ne peux pas gagner, c’est évident, dit Sangohan en souriant.
Les deux guerriers s’élancèrent l’un contre l’autre. Leurs poings s’entrechoquèrent, et un tremblement se fit entendre. Une onde de choc se forma au dessous d’eux. Leurs puissances montèrent tout d’un coup. Sangohan recula et essaya de donner un coup de pied dans le menton de Végéta, qui lui, le saisit, le fit tournoyer au dessus de lui en l’envoya plus loin. Sangohan heurta un rocher. Il se releva, puis toussa. Il était en nage.
- Visiblement, tu es vraiment moins fort, c’est décevant, sauf si tu utilises le pouvoir Kaïoshin.
- Peuf ! Keuf !
Sa puissance avait bien baissé. Sangohan remonta son aura au niveau habituel, et fonça vers Végéta qui, d’un pas de côté, évita sa frappe. Il se retourna et contre-attaqua avec un coup de pied dans la tête qui projeta Sangohan cinq mètres plus loin. Végéta fonça ensuite vers sa victime, et lui décocha un coup de pied dans le dos.
- Zuuuaaah !
On aurait pu croire que la partie était perdue pour Sangohan, quand celui-ci se retourna, et s’empara de son pied.
- Retour à l’envoyeur, dit-il avec un sourire sadique.
Il le fit tournoyer comme Végéta l’avait pour lui, sauf qu’il ne le lâcha pas, et l’envoya la tête la première sur un gros pilon de roche. Végéta crut recevoir un coup de marteau sur la tête, avant d’ouvrir les yeux et de voir Sangohan lui enfoncer son poing dans son ventre.
- Arghs !
- Yah ! cria Sangohan en lui donnant un pied retourné dans le menton.
Végéta se fit projeter, et Sangohan le suivit, joignant ses mains, prêt à frapper. ZOUF ! Une boule d’énergie frôla Sangohan, qui vit… Sangoten et Trunks ? Ils n’avaient pas de Dragon Balls. Avaient-ils échoué ? Sangoten avait encore la main rougie par la boule d’énergie qu’il avait envoyée.
- Hi hi ! Laissez-nous nous entraîner un peu, aussi.
- Quoi ? dit Sangohan. Et… Les… Dragon Balls.
Sangoten, pour toute réponse, fit un signe de main, et il y eut une explosion. Trunks déposa les Dragon Balls par terre.
- Dragon Shenron, apparaît !
- Cool ! s’exclama Sangohan.
Une lumière vive s’échappa des boules. Une petite détonation eut lieu, et le dragon sacré apparut.
- Dites moi votre souhait.
- Fait revenir Sangoku ! clama Trunks d’une voix forte.
- Ainsi, soit-il.
Il disparut. Il y eut un moment de silence. Puis, après dix minutes, une immense boule d’énergie percuta le sol, creusant un tunnel. De là, sortit une combinaison toute déchirée, et un visage ensanglanté. Sangoku était bel et bien là, sortant, tout fumant, mais présent.
- Végéta, t’es qu’un malade ! s’écria-t-il. J’ai failli crever, tu sais !
Et tout le monde éclata de rire. Tous les amis furent prévenus du retour de Sangoku, mais nul ne savait que l’invasion allait être imminente. De loin, à environ cent mètres, un homme était là, les fixant.
- Je t’ai retrouvé, Kakarot.
Le mauvais Végéta disparut dans un flash.

- Nous allons arriver, s’exclama le mauvais Sangoku.
- Ouais, dit le mauvais Sangohan.
Le vaisseau atterrit sur Terre. Aussitôt, Trunks, Sangoten, Krilin, Yamcha, Végéta, Sangohan et Sangoku apparurent. Mais tous avaient les yeux rougis. Ils n’avaient pas les mêmes vêtements. Tous arboraient une armure saiyan. Dark Sangoku fixa le sol, et sourit.
- C’est maintenant que l’invasion commence...
- Et que la fin de ce monde arrive, dit Dark Végéta.
Dark Sangoku fit un signe, et tous les autres le touchèrent, aussitôt, tous disparurent. Le déplacement instantané avait marché à merveille.

Au 439è département, l’entraînement continuait. Tous se donnaient des coups ravageurs. Soudain, un vent violent se leva. Tout le monde le savait. Immédiatement, Sangoten, Trunks, Sangoku, Végéta et Sangohan se transformèrent en super saiyan. C’était une supercherie. Ils étaient là depuis bien longtemps…
- Montrez-vous, dit Sangoku en élevant la voix.
Sangohan prépara une boule d’énergie dans ses mains. Aussitôt, d’autres puissances se manifestèrent à leurs gauches. Dark Sangohan apparut. Sangohan lui lança sa boule d’énergie, et continua à le frapper en rafale, de toute sa puissance. La fumée disparut. Et à la place, Dark Sangohan, qui n’avait fait aucun geste pour parer l’attaque. Et il n’était même pas transformé. Il ne fit que tousser.
- Keuf ! Keuf !
- C’est ainsi que commence votre fin, lança Dark Sangoku en souriant.

Chapitre 16 : La mort aux trousses

Ce fut automatique. Sangoku se transforma en super saiyan 3.
- Ka… Me… Ha…
- Bouffon ! pouffa Dark Végéta en lui envoyant un coup de poing dans le ventre.
Sangoku recula, et se prit une manchette dans la figure qui le fit tomber par terre. Il se rattrapa à temps sur les mains, et se remit péniblement sur ses pieds. Il était étonné. Il redevint super saiyan de niveau primaire, et ne savait que dire. Pendant cette petite offensive, il avait analysé la puissance de son adversaire. Celui-ci dépassait nettement le super saiyan 2, il en était sûr, mais pourtant il n’était pas transformé. Sangoku était tellement étonné qu’il ne vit pas le Canon Garric foncer sur lui. Végéta réagit à temps, et envoya le sien pour bloquer l’attaque de Dark Végéta. Les deux doubles se mirent face à face, et brusquement, Végéta murmura :
- C’est moi qui dois vaincre Kakarot. Double, tu vas le laisser tranquille. C’est à moi que te reviens la lourde tâche de m’affronter.
Dark Végéta parut étonné sur le coup, puis éclata de rire. Un rire froid et glacial. Puis Végéta remarquait autre chose : ce Végéta avait une queue. Le prince des saiyans recula, puis cria :
- Attention, ils ont une queue !
- Hein ? dit Krilin. Mais normalement…
BAM ! Dark Sangoten lui envoya un coup dans la mâchoire qui le propulsa à quelques mètres d’ici. Krilin se rattrapa, et murmura :
- Puisque je n’ai pas le choix, yaahhh !
Il leva sa main, et une onde d’énergie lévita au dessus. Un disque apparut, et Krilin la lança sur Dark Sangoten.
- Kienzan !
Le double de Sangoten sauta, et décocha un coup de pied tellement rapide dans le Kienzan, que celui-ci fut renvoyé à Krilin.
- Hein ? Quoi ? Mais non !
- Yahh ! cria Dark Sangoten.
Il donna un coup de pied dans le ventre de Krilin, qui fut envoyé en l’air. Le terrien se stabilisa dans les cieux. Il attendait le moment propice pour réapparaître. Puis il entendit une aura s’intensifier. « Ka… Me… Ha… Me… », entendit-il.
- Oups !
- HA ! cria Dark Sangoten en envoyant un rayon d’énergie bleu, qui était recouvert d’éclairs dorés.
Le Kamehameha fonçait droit sur lui, il allait le toucher… Mourir… C’était trop tard… Une lumière, puis plus rien.

- Yahh ! Tah ! Zaau ! cria Végéta en frappant le plus possible son double.
La bataille était déchaînée. Tous les doubles se battaient contre leurs opposés. Tous les saiyans étaient en super saiyan. Végéta était en fait le plus en difficulté. Il tenta un coup de pied dans les hanches, que son double lui renvoyait volontiers dans d’autres endroits. Brutalement, Dark Végéta saisit Végéta par le pied, et l’envoya vers un amas de gravas. Le prince des saiyans réussit à s’arrêter dans la lancée, et cria :
- Tu vas voir ! Ahhh !
Il chargea de l’énergie dans ses mains. Une boule dorée apparut au milieu. De l’électricité statique recouvrait la totalité de cette technique. Des veines ressortaient des tempes de Végéta, qui avait l’air furieux.
- Final Flash 2 !!
Il lança son Final Flash amélioré, qui se dirigeait vers Dark Végéta. Celui-ci sauta, et, étonné, il vit : le Final Flash spécial de Végéta pouvait s’onduler.
- Non !
- Si, cria Végéta en souriant.
Le Final Flash heurta le double dans une explosion. Puis, ce fut comme si le temps s’était arrêté. Les autres combattants s’arrêtèrent soudainement de se battre, et regardaient le massacre : Une onde de choc recouverte de spirales brisées, de lignes déformées, sur lesquels reposait le corps de Dark Végéta. Celui-ci bougeait à peine, il saignait de tout part. Il poussa un gémissement, puis s’effondra.
- Végéta ! cria Dark Sangoku en se précipitant, dans un déplacement instantané, vers le corps.
Il le saisit, puis se téléporta à nouveau vers ses amis. Il avait l’air énervé.
- Comment avez-vous pu ? Vous avez osé blesser l’un des nôtres. Et vous allez le PAYER !
- Grrah ! gémit le groupe en regardant la soudaine montée de ce double de Sangoku.
Celui-ci se transforma en super saiyan 2. De l’électricité statique recouvrait son corps. Sa puissance augmentait de plus en plus. Il poussa un cri de rage, et hurla :
- Ka… Me… Ha… Me…
- A moi ! cria Sangoku, qui s’était lui aussi transformé en super saiyan 2. Je vais te bloquer ! Ka… Me… Ha… Me…
Les deux puissances allaient s’affronter. Qui pouvait en sortir vainqueur ? Les deux super saiyans 2 se regardèrent, puis… Dark Sangoku disparut.
- Le Kamehameha téléportation ! cria Sangoku en se retournant.
- Eh ouais ! lança une voix. HA !
Le rayon heurta Sangoku, une explosion eut lieu, puis… Une dévastation totale. La ville entière reçut le choc.
BOUM !

- Ah, ah… gémit Sangoku, tout en essayant de se cacher dans les décombres de la ville.
- T’en fais pas, papa, dit Sangoten d’un ton apaisant, bien qu’il ait reçu lui aussi énormément de blessures.
Sangoku avait les vêtements déchirés, il était normal, et il saignait de tous les endroits possibles de son corps. Il était épuisé, essoufflé, et n’arrivait plus à tenir debout. Il était allongé, sous un toit d’une boutique qui avait explosée sous le choc. Sangoten avait reçu des dégâts importants, mais arrivait encore à être en super saiyan. Les autres s’étaient cachés.
- Hurks ! hoqueta Sangoku en crachant encore un peu de sang.
- Hein ? dit Dark Sangohan.
- Chut ! murmura Sangoten.
Le double de Sangohan passait par là, essayant de trouver les survivants pour les tuer. Il était presque en face d’eux, il allait les trouver…
- Miaou, dit une voix.
- Ah, ce n’est qu’un chat, alors ce n’est pas ici, rejoignons le groupe, marmonna Dark Sangohan.
Sangoten poussa un cri de soulagement quand le guerrier fut parti. Puis, il s’assit.
- Je ne suis pas sûr que ce fût vraiment un chat, dit la voix.
- Hein ? dit Sangoten en se levant. Trunks ?
- Ouais.
Trunks atterrit auprès d’eux. Mais il ne souriait pas. Il était blessé, et avait des entailles sur tout son corps.
- Maintenant, ce n’est plus drôle, nous avons la mort aux trousses, ils sont trop forts ! dit-il avec force.
- Calme-toi, répondit Sangoten, en s’allongeant. Ils sont trop forts, mais on n’y peut rien.
- Si.
Il déposa un cadavre devant eux. Il était méconnaissable. Trunks chancela, tomba par terre, et cria de douleur. Il murmura :
- Les autres sont presque morts.
Mais Sangoku ne l’écoutait pas, il fixait le cadavre.
- Krilin ? murmura-t-il.

Chapitre 17 : Colère et Tristesse

Sangoku serra ses poings. Son aura augmentait un peu plus. Il regardait, paniqué, le corps de son ami. Il se releva, se remit péniblement debout. Il s’agenouilla ensuite devant le cadavre, et posa sa main sur son front. Des larmes commençaient à couler de ses joues. Il serrait tellement ses membres antérieurs que du sang coulait de ses mains. Il laissa échapper un sanglot, puis plus rien. Le vide total. Sangoten et Trunks savaient. Il allait exploser. En peu de temps, il avait compris qu’il était mort. Il murmura :
- Tu étais mon ami…
Il sortit des décombres du bâtiment et ses yeux devinrent brusquement blancs. Ses cheveux blondirent, se stabilisèrent. Son aura explosa. De l’électricité statique entourait le guerrier. Il pleurait encore, et soudain, un tremblement de terre se fit entendre, et ressentir. Une onde de choc se forma. Sangoku hurla :
- TU ETAIS MON AMI !!
Puis, le tremblement de terre s’arrêta. Mais pas la tristesse de Sangoku. Et pas… sa colère. Ses yeux redevinrent noirs, et ses cheveux aussi. Il semblait enragé. Il frappait du poing le sol, qui se fissurait à chaque coup.
- Ha, ha, c’est injuste…
- Nous n’avons plus le choix, dit une voix à côté de lui.
Sangoku se retourna. Un super saiyan se tenait devant lui. Il avait un gilet de tissu, une ceinture bleu-vert et un pantalon gris. C’était Gotenks.
- Il faut passer à l’offensive.
- Oui.
Sangoku se releva. Il n’y avait plus aucune trace de faiblesse en lui. Plus aucune. Il saignait encore, mais rien ne laissait croire qu’il souffrait physiquement. Il poussa un cri, et un vent violent se leva. Son aura remonta, et son haut se déchira complètement, il était torse nu. Brusquement, il hurla :
- Doubles ! Je sais que vous m’entendez. Vous avez tué l’un de nos amis : Krilin ! Vous êtes cruels, horribles et sans pitié ! Alors à nous de faire de même ! Tout ce qui arrive est de votre faute. Alors vous allez payer pour tout ! Compris ? HA !
Sangoku augmenta encore son aura. On ne savait pas d’où cela venait. Il se transforma en super saiyan, puis il mit ses mains en l’air.
- Terre, Mer, et océan, confiez-moi votre force ! Pour le salut de votre habitat naturel, pour l’amour que vous vous confiez l’un envers l’autre, donnez l’énergie nécessaire !
Il redevint normal. Gotenks semblait interloqué. Ce n’était pas un Genki Dama. Ni une technique spéciale. On aurait dit que la nature lui répondait. C’était un début en Genki Dama. Puis, Sangoku avait retiré ses mains. Aucune boule n’était apparue. Mais son aura augmentait. Des éclairs recouvrèrent son torse. On ne savait pas s’il était plus ou moins fort que le super saiyan 3. Brusquement, il cria :
- Doubles ! L’heure est venue de châtier !
- En avant ! cria Gotenks.
- Un instant.
Sangoku redevint normal. Il ferma les yeux. Il masquait son énergie. Gotenks fit de même.
- C’est une nouvelle transformation, mieux vaut la cacher.
Il se retourna, et regarda le corps de Krilin. Rapidement, il prit ce cadavre, saisit le bras de Gotenks, et murmura :
- Je ne peux pas pardonner ce qu’ils ont fait. Ce sont vraiment des ordures, dit-il en lâchant à nouveau quelques larmes. Gr ! Ils vont souffrir. En avant.
ZOUF ! Le déplacement instantané les avait emmené au palais de Dieu. Adroitement, Sangoku expliqua à Dendé la situation, pour qu’il lui donne le sac de senzus. Sangoku en prit un. Peu à peu, ses blessures disparurent. Puis, il demanda à son ami de lui refaire des habits.
- Il me faut une tenue résistante.
- J’ai ça en réserve, ajouta-t-il en montrant un kimono beige, un pantalon foncé, et des souliers attachés par des lianes bleues, avec une ceinture de soie blanche.
Sangoku caressa doucement la ceinture, et essaya le kimono. C’était plus confortable que l’habit de maître Kaïo, et cela lui permettait de bouger plus rapidement, et de mieux se mouvoir. Il s’étira un peu. Brusquement, il dit :
- On est vraiment mal barré. Garde le corps de Krilin.
Il se transforma en super saiyan 2. Il lança à Gotenks :
- On se sépare, et si la fusion cesse, refaites là en vous arrêtant quinze minutes ! Cherche les doubles ! Les autres sont en sûretés, pour le moment.
Il venait de sentir l’aura de tous ses compagnons qui se dirigeait vers le palais de Dieu. Il plaça son index sur son front, et disparut.

Il réapparut près de la première aura qu’il avait détectée : Dark Sangohan. Celui-ci tourna la tête, et sourit.
- Tu es là, ça va faciliter les choses. Tu sais que je te jaugeais, n’est-ce pas ?
- En effet, le pouvoir de Kaïoshin est élevé.
Sangoku se mit en position, toujours en super saiyan 2. Dark Sangohan se transforma simplement en super saiyan 1.
- Un petit échauffement ? proposa-t-il.
- Très bien. Mais tu seras mort avant d’être chaud !
A ces mots, il fonça vers Dark Sangohan, le poing levé. Le double de Sangohan fit un pas de côté, et donna un coup de genou dans le ventre du super saiyan 2. Celui-ci en eut le souffle coupé, et s’écrasa dix mètres plus loin. Sangoku se releva immédiatement, et recommença sa charge, mais les deux poings levés. Dark Sangohan allait utiliser la même technique pour l’avoir et au moment où il vit que son coup de genou combiné à son pas de côté n’avait aucun effet. Sangoku réapparut derrière lui et enchaîna les coups de poings aux coups de pieds. Dark Sangohan augmenta brusquement sa puissance, et réussit à bloquer les nombreuses attaques. Soudain, le corps de Sangoku se mit à tourner à toute vitesse, les poings levés. Les mains de ce super saiyan 2 atterrirent sur le cou de Dark Sangohan, qui se faisait étrangler.
- Arf… Arf…
Dark Sangohan monta son aura, et Sangoku comprit. Il fallait vite le tuer. Il préparait quelque chose. Brusquement, les pieds de Dark Sangohan se levèrent et frappèrent le torse de Sangoku qui recula. Les deux saiyans se regardèrent encore un peu, et le double se transforma en super saiyan 2.
- L’échauffement est fini, et je ne suis pas mort. Il y a un problème ? nargua Dark Sangohan.
- Je n’ai donc pas le choix.
Sangoku regardait le double furieusement. Son aura augmenta d’un cran, puis d’un autre. Il poussa un cri. Il se transforma en super saiyan 3. Il lança un énorme rayon d’énergie sur Dark Sangohan, qui esquiva de justesse. Celui-ci comprit aussitôt le piège, mais ne pu l’éviter. Sangoku apparut derrière lui, et le saisit à la gorge. Dark Sangohan se débattait comme un fou, mais n’arrivait pas à se libérer. Soudain, Dark Sangohan augmenta son aura, et ses cheveux redevinrent noirs, des éclairs violets recouvraient sa puissance.
- C’est maintenant que ça commence.

Chapitre 18 : L’ancien Saiyan

Dark Sangohan criait, criait. Des bouts de roches se levaient, et explosèrent. Des fissures apparurent sur le sol. Il y eut un impact, et Sangoku se trouva projeté sur le sol. Le super saiyan se releva aussitôt, pour voir Dark Sangohan achever sa transformation : il était en guerrier Kaïoshin. Il se retourna, et sourit. Ce sourire était glacial. Il serra ses poings, et brusquement, envoya un disque d’énergie sur Sangoku. Celui-ci se téléporta derrière le double et le frappa vers la nuque, avant de se rendre compte qu’il le traversait. Dark Sangohan apparut derrière lui, et d’un coup de pied férocement envoyé, frappa le super saiyan à la tête. Sangoku se fit projeter vers le sol, mais se rétablit à temps. Juste assez pour esquiver la manchette du guerrier Kaïoshin. Il saisit Dark Sangohan, le fit tournoyer, et l’envoya en l’air, puis poursuivit son offensive avec un Kamehameha qui traversa le double.
- Te faire prendre deux fois par la même technique, c’est pitoyable ! ricana Dark Sangohan qui l’avait ceinturé. Que penses-tu de mes techniques de clonage ?
- Ah, arghs ! gémit Sangoku en se débattant.
Dark Sangohan resserra encore plus son étreinte, et Sangoku avait l’impression de se retrouver face à deux pilons qui s’approchaient de lui. Le super saiyan 3 allait se faire pulvériser sa colonne vertébrale. Il essayait de se libérer au moins une main. Il savait que s’il faisait ça, il était sauvé. Mais le guerrier Kaïoshin poussa un cri, augmenta son aura, et brusquement, augmenta d’un cran son ligotage. Sangoku hurlait. Et avec énormément de peine, il réussit à se libérer une main.
- Sauvé ! s’exclama-t-il avant de poser son index sur son front.
- Non ! cria Dark Sangohan.
Sangoku disparut, le déplacement instantané, en ce moment crucial, était vraiment pratique. Dark Sangohan paraissait désorienté. Il ne voyait pas Sangoku. C’était d’ailleurs normal, celui-ci avait masqué sa force. Sangoku était caché derrière un arbre.
« Heureusement que j’ai pu sentir la faible intensité de l’esprit de ce pommier », pensa-t-il.
Mais il savait quoi faire. Il allait utiliser la même technique qu’il avait faite contre Freezer.
« Ka… Me… Ha… Me… Ha. »
Une boule d’énergie sortit de ses mains conjointes, et resta sur place. Puis, Sangoku, d’un geste précis, jeta le Kamehameha en l’air. Dark Sangohan se retourna.
- Je t’ai vu ! dit-il en voyant la boule sortir et se diriger plus loin.
Sangoku l’avait prévu : Dark Sangohan suivait la boule. Pendant ce temps, il pouvait largement charger sa vraie attaque. « L’attaque du Dragon ». Il l’avait découverte, il y avait un an, le jour où Tapion était arrivé. Il chargea son poing, puis de l’électricité statique le recouvrait. Il se téléporta derrière le double. Il tendit son poing… Qui n’atteignit pas sa cible. Dark Sangohan avait senti son aura se manifester. « Crétin, l’attaque du Dragon fait monter ma force ! ». Le guerrier Kaïoshin saisit Sangoku par le col, et le précipita par terre. Les deux combattants atterrirent, Sangoku le premier. Son poing était toujours chargé.
- Peuf ! Peuf ! gémit-il.
- Le super saiyan 3 fatigue, hein ? nargua le double. Ce n’est pas comme ma transformation, qui ne m’épuise presque pas !
- Ahr ! Qu’est-ce… qui… m’arrive…
Sa puissance avait baissé atrocement. Bientôt, il redeviendrait normal. Il fallait agir rapidement. Il fonça vers son adversaire, et s’empara de sa jambe droite. D’un coup de poing, il le projeta contre le mur. Il enchaîna ensuite quelques coups de poings que Dark Sangohan évita en sautant. Le double ne paraissait qu’à moitié inquiet. Sangoku donna un coup vers les côtes, que son ennemi arrêta. Dark Sangohan tira le bras de Sangoku, et lui donna un coup de genou sur le menton.
- Ah ! Arf ! Quelle… puissance ! Ses coups sont foudroyants ! Arghs ! Aaaah ! hurla Sangoku en se prenant la majorité des coups.
- Yaah !
Le guerrier Kaïoshin concentra toute sa puissance dans son poing, et… Sangoku, dans un bain de sang, s’étala par terre. Même s’il bougeait plus rapidement, il n’arrivait pas à affaiblir son adversaire. Il crachota, et dans un cri de douleur, s’évanouit. Dark Sangohan s’approcha doucement, sans un gramme de sentiments sur son visage.
- Tu n’étais pas assez fort pour me vaincre. Je vais te tuer, n’ai pas peur, ta souffrance sera de courte durée ! Haha !

Sangoku n’était plus de ce monde. Il le sentait lui-même…
Que m’arrive-t-il ? Je ne comprends plus rien… Un moment je luttais face au double de Sangohan, et maintenant… je suis ici ? Je suis mort, ou quoi ? Mais la mort n’est pas ainsi. Je suis donc entre l’autre monde et la Terre ? Je me relevai, et examinai les alentours : rien. Qu’un simple fond bleu. Rien d’autre. Je voyais que j’avais toujours les habits déchirés. Mais je voyais aussi autre chose : une lumière. Très belle. Je m’approchai. C’était magnifique. Un homme apparut. Il portait une armure de combat, constatais-je. Il souriait.
- Tu peux le vaincre, j’en suis certain.
Une femme apparut à ses côtés. Elle… était merveilleusement séduisante, attirante. Je ne savais pas ce qui me prenait, j’avais envie d’en savoir plus sur eux… Mais l’homme se contenta de me serrer la main, et la femme, de m’embrasser sur la joue.
- Bonne chance, grand frère, ajouta-t-elle.
- Je t’aiderais, Kakarot. Je te le promets, dit l’homme.
Je restais bouche bée. Qu’est-ce qui se passait ? Etais-je devenu fou ? L’homme disparut, dans une fumée blanche, et cette même fumée s’intégra en moi. La femme, ou peut être ma sœur, d’après ce qu’elle avait dit, m’enlaça. Je ne savais pas pourquoi, mais j’éprouvais le désir de pouvoir lui parler. Mais je n’arrivais pas à sortir un mot de ma bouche. Elle avait les mêmes yeux que moi. Et je constatais qu’elle pleurait.
- J’espère te revoir, Kakarot. J’ai été très contente de pouvoir enfin te rencontrer…

Sangoku se releva brutalement au moment où Dark Sangohan allait le tuer. Il esquiva habilement le poing, et constata qu’il était redevenu normal. La transformation était arrêtée. Cinq minutes exactement. Il essayait de réfléchir sur le rêve. Mais il n’arrivait pas à trouver une explication plausible. « Je chercherais après. »
Le saiyan se sentait… comme possédé, puis, sans même s’en rendre compte, il était devenu super saiyan. Une voix parlait dans sa tête. « Vas-y, Kakarot, c’est le moment où jamais. »
Sangoku fonça vers Dark Sangohan. Il savait à présent qu’il pouvait la vaincre… Brutalement, il se téléporta derrière lui, et se transforma en sa « nouvelle transformation ». Ses yeux devinrent blancs, ses muscles grossirent, et d’un geste rapide, transperça Dark Sangohan. Celui-ci suffoqua, cracha énormément de sang, puis tomba dans l’abîme des enfers…

Chapitre 19 : Gotenks is back !

Gotenks fouillait les alentours, mais n’arrivait pas à sentir l’aura des ennemis. Mais il pouvait certifier une chose : ceux-ci avaient anéanti le paysage. Le gigantesque Kamehameha de Dark Sangoku avait détruit toute la ville. Et le saiyan de fusion ne volait pas vite, histoire de ne pas se faire repérer et de frapper par surprise. Il se posa par terre, à côté des débris d’un parking. Il était horrifié. Des cadavres jonchaient le sol. Celui-ci était rouge. Gotenks s’agenouilla, et frotta sa main contre la substance collante : du sang. Il entendait une voix. Soudain, il sentit une puissance incroyable.
- Sangoku ! cria-t-il avant de se préparer à aller au lieu du combat.
Mais il s’arrêta net. Il allait sûrement gêner son ami durant le combat. Il avait à peine eu le temps de penser cela qu’il reçut un coup dans le dos. Il fit un salto, et se retourna. Il se retint de crier de surprise : c’était sa réplique exacte. A part qu’elle avait un visage plus effrayant, et un pantalon violet. Dark Gotenks se mit à sourire, puis soudain, il tendit sa main. Un courant d’énergie en sortit et frappa Gotenks de plein fouet qui recula. Il s’attendait à tout, sauf à cela.
- Alors, vieille branche ? dit Dark Gotenks d’un ton narquois.
- Et toi, petite tige ? répliqua Gotenks.
Un halo de chaleur les entourait. Soudain, les deux guerriers se transformèrent en super saiyan. Mais Dark Gotenks gardait ses yeux noirs et mesquins. Ce fut lui qui attaqua en premier. Un rayon d’énergie sortit de sa main. Gotenks dû se protéger avec ses bras devant lui, solidement calés, pour encaisser. Le double continua à le bombarder, et des boules d’énergies, jaillissant de toute part, pleuvaient aussi rapidement et violemment qu’un pistolet aurait fait sur un homme normal. Mais Gotenks n’était pas normal. Il esquiva habilement les rayons qu’il jugeait trop dangereux, puis, il fendit l’air de sa main, provoquant l’apparition d’un disque d’énergie jaune qui fonça sur son double. Celui-ci disparut, l’attaque le traversant. Gotenks eut à peine le temps de sentir son énergie réagir et de se retourner que son adversaire lui décochait déjà des coups de pieds d’une rare vivacité. Gotenks, étonné par la vitesse de cet ennemi, bloqua de justesse certains coups et s’en prit quelques uns. Il recula, et vit son ennemi s’élancer vers lui. Il arrêta sa charge d’une main, et envoya un coup de pied dans le menton de Dark Gotenks qui s’envola dans les airs.
- Ka… Me… Ha… Me… murmura le dominant, chargeant dans ses mains une boule d’énergie puissante.
Mais Dark Gotenks posa ses deux index sur son front, se concentra, puis cria :
- Morsure du SOLEIL !
- Hurrh ! gémit Gotenks, se couvrant les yeux.
Dark Gotenks se téléporta derrière lui, et chargea son poing au maximum. « Il va le sentir ! » pensa-t-il. Il lança son offensive, et… fut arrêté en plein élan. Gotenks venait de lui envoyer un coup de pied retourné dans l’estomac qui le propulsa à quelques mètres. Le double se stabilisa, puis dit :
- C’est impossible, tu ne voyais pas !
- Il faut savoir sentir à l’aura ! annonça Gotenks d’une voix brève.
- Comment ? Mais nous sommes similaires à vous, sinon plus évolués. Pourquoi ne saurais-je pas le faire ?
- Peut-être étais-je au courant de l’arrivée des doubles ?
Il y eut un silence. Dark Gotenks fixa son adversaire d’un air haineux. Il serra ses poings, augmenta son aura, et murmura :
- Qui t’as révélé ça ?
- Ton cher Sangohan de ta dimension ! ricana Gotenks.
- Quoi ? Cet imbécile vous l’a dit, c’est pour ça que vous vous entraîniez quand on vous a vus pour la première fois. Vous étiez au courant ! Il était censé partir en éclaireur !
- Et donc on sait des choses que vous ne savez pas !
Dark Gotenks augmenta encore plus son aura, et soudain, chargea Gotenks, tel un bélier humain. Celui-ci saisit sa tête, et l’explosa contre la vitre de l’immeuble qui s’était effondré. Dark Gotenks se releva, et avec un cri fougueux, asséna une manchette que Gotenks esquiva facilement. Le saiyan de fusion enchaîna quelques coups et parades contre son double, puis brusquement, lui envoya son pied dans l’estomac. Dark Gotenks se plia en deux, puis, de rage, envoya son poing dans la figure de Gotenks qui fut projeté cinq mètres plus loin. Les deux saiyans reculèrent, puis commencèrent à augmenter leurs auras. Soudain, Dark Gotenks fit exploser toute sa puissance. Le paysage se désagrégea complètement. Une pluie violente s’abattit sur la ville. Ses cheveux grandirent, ses sourcils disparurent, et de l’électricité statique recouvrait son halo doré de puissance : il était devenu super saiyan 3. Gotenks continua à le regarder en faisant une moue désapprobatrice, puis ils se transforma également. La Terre tremblait. Les deux plus grandes puissances actuelles allaient se confronter. Gotenks s’élança, et donna un coup de poing droit devant lui, mais son double se baissa machinalement, et lui envoya son genou dans l’estomac, et enchaîna rapidement avec un coup de pied retourné dans la figure qui le projeta par terre. Dark Gotenks souriait moqueusement, puis vit avec en même surprise et horreur que son adversaire se releva aussitôt. Gotenks ne semblait avoir rien senti. Il avait juste une blessure au visage qui recouvrait un peu sa joue. Il s’essuya avec le bout qui dépassait de sa ceinture, puis dit :
- C’est tout ? Je m’y attendais !
- Hein ? Mais… mais… murmura son ennemi, tétanisé par la peur.
Gotenks, pour toute réponse, éclata de rire et lui envoya son poing dans les côtes. Dark Gotenks recula un peu, puis para avec son bras l’uppercut de son adversaire. Gotenks, confiant, recommença son attaque, mais avec le pied. Son ennemi bloqua également, avec cette fois-ci son bras et son pied. Dark Gotenks saisit cette chance, s’empara du pied de Gotenks, et l’envoya se fracasser contre le mur de l’immeuble qui explosa complètement sous la tension. Gotenks se releva à nouveau des débris, et sauta pour éviter la manchette de son double, et contre-attaqua avec un coup de pied décoché avec une telle vitesse qu’il projeta Dark Gotenks cinq mètres plus loin. Puis, il continua ses assauts répétés, tel un lion. Il brandit ses deux poings, et Dark Gotenks se baissa, mais reçut un coup de pied qui l’envoya dans les airs. Gotenks le suivit, et le combat devint aérien. Les attaques étaient tellement foudroyantes qu’on aurait pu penser à une synchronisation, comme les deux personnes étaient pratiquement similaires concernant les techniques. Mais Gotenks évita le Kamehameha véloce que lui envoya son ennemi, et joignit ses mains.
- Tu as perdu !
Il fit charger son poing marteau, et frappa Dark Gotenks dans la nuque qui s’écrasa par terre. S’il n’était pas super saiyan 3, il aurait été tué sur le champ. Gotenks atterrit près de lui, et, souriant, chargea dans ses mains sa puissance.
- Tu vas crever, Yaaahhhha !
L’attaque allait être lancée… Dans quelques secondes, son adversaire sera dans l’autre monde. Des éclairs bleus parcouraient sa technique. Puis une petite détonation eut lieu. Gotenks n’était plus là. A la place, Trunks et Sangoten se regardaient, effrayés. Il y eut un blanc, puis…
- Et merde !

Chapitre 20 : Les petits

Sangoten, l’œil aux aguets, examina longuement son adversaire avant de se transformer en super saiyan. Trunks, fit de même, et ils attaquèrent tous les deux de front. Trunks brandit son poing, et Sangoten leva son pied. Leurs deux puissances formaient une paire magnifique. Mais Dark Gotenks arrêta leur geste, au mouvement d’un bras. Il tendit ensuite l’autre, et avec un petit mouvement assez léger, projeta les deux petits par terre. Trunks se releva aussitôt. « Quinze minutes, quinze… ». Il prit brusquement Sangoten, et tous les deux disparurent. Dark Gotenks ne bougea pas. Le vent s’arrêta, et il redevint normal. Il se mit en position de combat. On aurait dit que le temps s’était arrêté. Soudain, le double se retourna, et décocha un coup de pied avec une telle vigueur derrière lui que Sangoten fut projeté en l’air et encastré contre le mur. Trunks, lui, avait réussi à esquiver de peu, et se mit en position devant son adversaire. Son ennemi éclata de rire.
- Tu penses pouvoir me vaincre ? ricana Dark Gotenks.
- Au moins tenir quinze minutes, répondit Trunks.
Sangoten ouvrit brusquement les yeux. Quinze minutes étaient nécessaires pour à nouveau réaliser une fusion. Il réussit à sortir sa main droite enfoncée dans le béton, et elle brilla étrangement, avant de lancer une boule d’énergie jaune qui heurta Dark Gotenks. Celui-ci se retourna, et Trunks en profita pour lui envoyer une manchette dans la nuque. Mais il ne s’arrêta pas là. Il enchaîna coups avec coups, et finit par un coup de pied dans le dos. Puis, il atterrit sur le sol, en position. Dark Gotenks n’avait pas bougé d’un pouce, et s’avançait toujours vers Sangoten. Il ne fit que murmurer :
- Tu es donc fatigué de vivre à ce point là ?
- …
Trunks restai sans voix. Il redevint guerrier normal, et continua de fixer d’un air ébahi le double de Gotenks saisir Sangoten, et le secouer vivement. Celui-ci semblait assommé, et ne répondait à l’appel physique. Ses habits déchirés flottaient au vent, comme une sorte de signe. Dark Gotenks lui donna des claques, mais rien à faire, Sangoten ne réagissait pas. Le double le regarda un moment, puis :
- Déjà mort ?
- Gr ! Tu vas voir ! cria Trunks en donnant un coup de pied dans la nuque de Dark Gotenks.
Celui-ci attrapa son pied au vol, et d’un geste impatient, le projeta contre une vitre qui se brisa. Trunks entra à l’intérieur du building effondré. Il eut à peine le temps de se relever, qu’il dû éviter une vague d’énergie qui fonçait sur lui. Il plaça ses mains devant sa tête, il fut emporté comme s’il était aussi léger qu’une plume. Le demi saiyan essayait tant bien que mal de résister à une telle chaleur, mais il reçut un bureau à moitié éclaté dans la tête et perdit connaissance.

Sangohan prit le sac de senzu et l’attacha à sa ceinture. Dendé avait recousu magiquement son kimono, et il se prépara à partir, quand Végéta l’appela.
- Sangohan.
- Quoi ? répondit celui-ci, irrité par l’impertinence du rival de son père.
- Laissons Kakarot et Gotenks gérer leurs affaires, et occupons nous des nôtres.
Sangohan le regarda d’un air énervé, et détourna la tête avant de se jeter hors du sanctuaire de Dieu. Végéta le regarda simplement partir, puis, son aura commença à augmenter. Il se transforma en super saiyan, et murmura :
- Il ne tient pas en place. Je vais devoir m’occuper des doubles.
Il suivit le mouvement de son comparse, et se jeta dans le vide. Tenshinhan croqua lentement son senzu, et se sentit revigoré. Il était presque mort, heureusement qu’il avait réussi à atteindre le palais de Dieu ! Il murmura :
- C’est fini. On ne peut pas gagner.
Il respira longuement, et se retourna vers Chaozu. Celui-ci paraissait fatigué, et son uniforme pendant tristement sur ses épaules.
- Chaozu, dit Tenshinhan, tu vas aller à GingerTown. Tu vas aller dans le premier immeuble que tu vois. Et tu demandes à la secrétaire de rencontrer Satan, sous le nom de Sangoku. Et tu expliqueras tout à ce Hercule et surtout, à Boo.

Sangoku rampait lentement sur le sol, en guerrier normal. Il pleuvait, et il paraissait épuisé. Il mit simplement ses doigts sur son front, et se concentra. Rien de se passa, le déplacement instantané était raté. Il était trop faible pour utiliser une technique pareille. Seules les faibles distances pouvaient être parcourue, dans son état. Et le Sanctuaire était trop loin… Il remit péniblement son index et son majeur, et réussit à se téléporter… derrière un corps. Celui de Trunks. Il regarda plus loin : celui de Sangoten. Ils avaient donc échoué. Mais un petit ricanement goguenard parvenait aux épaules de Sangoku.
- Haha ! Haha ! Je vais pouvoir m’occuper de toi.
Dark Gotenks s’avança vers lui. Sangoku était toujours sur le sol, et regardait les cadavres mutilés des petits. Le sol était rouge, et il voyait un bras par terre, attaché par un petit filament à l’épaule de son fils. Une matière grisâtre était entreposée par terre. Elle était gluante. Et maintenant, il allait recevoir le même sort. Des larmes coulèrent de ces yeux. Puis, doucement car il avait mal, il se releva, et fixa haineusement Dark Gotenks. Il plaça son majeur devant le double, et, accompagné de ce geste vulgaire, il cria :
- Tu n’aurais pas dû… NOOOON !!!

Chapitre 21 : Un nouvel arrivant

Sangoku avait ses cheveux dressés sur sa tête. Ses yeux devenaient verts. De l’électricité statique recouvraient son corps. Son aura devint dorée. Il ne fixait plus rien, mais ce qui comptait le plus pour lui en ce moment, était de frapper le plus possible Dark Gotenks. Il le voyait déjà périr dans son esprit. D’un mouvement brusque, il sa baissa et hurla. Un hurlement froid et horrible. Ses cheveux devinrent dorés, et le sol se fissura sous ses pieds. « Qu’est-ce qui se passe ? Je n’arrivais plus à me transformer, et là, je suis en train de me transformer en super saiyan 2. »
Sangoku n’arrivait pas y croire. Il fonça sur Dark Gotenks, mais celui-ci, d’un simple mouvement, frappa son adversaire en plein dans l’estomac. Sangoku redevint d’un coup normal, sa puissance baissa totalement, et du sang jaillit de sa bouche.
- Gourgh ! Karf ! Graaaaah !
Le saiyan s’effondra par terre, tout en hurlant de douleur. Tout compte fait, l’entraînement n’avait pas servi à grand-chose. Dark Gotenks, d’un geste, envoya un rayon d’énergie sur Sangoku qui, d’un coup, fut transpercé. Le saiyan n’en pouvait plus. Il voulait que sa torture s’arrête immédiatement… Il avait tellement mal. Du sang coulait abondamment de ses blessures nombreuses, et ses gémissements répétés ne pouvaient que prouver une chose : il allait mourir sous le coup de la douleur.
- Bon, je vais en finir, annonça Dark Gotenks.
- Pas question.
La voix jaillit du néant. Le double se tourna, mais ne vit personne. Soudain, un jeune homme apparut devant le saiyan de fusion. Cet homme avait un t-shirt noir, à manches courtes, et des protèges poignets de la même couleur. Un pantalon jaune orange, comme les uniformes de Sangoku, faisait office de bas. Cet homme semblait sûr de lui. Ses cheveux étaient légèrement rejetés en arrière. L’inconnu fixa un moment Dark Gotenks, puis dit :
- Je vais donc devoir me battre contre toi, c’est ça ?
- Pas du tout, car la fusion va bientôt s’arrêter, mais de toute façon, ta force est nulle !
- En es-tu sûr ?
L’homme recula, et Dark Gotenks disparut, laissant apparaître Dark Sangoten et Dark Trunks. Les deux doubles foncèrent sur l’homme, qui, d’un coup, les arrêta. Il avait tendu ses mains qui avaient stoppé dans leurs élans les deux petits. Sangoku releva un peu la tête, et crut voir un air de famille entre eux.
- Qui… es-tu ?
- Plus tard, répondit l’homme en envoyant Dark Trunks en l’air, tout en gardant fermement Dark Sangoten par la gorge.
L’homme sourit, et ses cheveux blondirent, se stabilisèrent au vent, et sa puissance monta incroyablement. Le super saiyan tendit sa main, et un rayon d’énergie en sortit. L’attaque toucha de plein fouet Dark Trunks, qui s’effondra comme une masse. Dark Sangoten tenta de donner un coup de poing dans la figure de son ennemi, qui, lui, saisit le bras du double et l’envoya sur le sol. Il ne bougeait presque pas, sauf pour attaquer. Il n’esquivait rien, comme s’il savait le moindre mouvement de ses adversaires. Dark Sangoten se releva, et s’élança tel un fou furieux sur son adversaire. L’homme disparut et réapparut derrière le double, pour, d’une simple manchette, l’assommer. Les deux petits doubles redevinrent normaux, et l’homme les regarda d’un air furieux. Il sortit de sa poche une capsule, la lança en l’air, et un jet Flyer apparut. L’homme porta Sangoku à l’intérieur, sans oublier le cadavre de Trunks et Sangoten, mais en laissant, bien sûr, les deux doubles.
- Courage, nous y arriverons.

Sangohan chargea de l’énergie. Il venait de tomber sur Dark Végéta. Mais celui-ci ne l’avait pas vu. Soudain, le jeune saiyan lança son rayon qui traversa le double. Le mauvais Végéta apparut derrière lui, lui saisit les deux bras, les tira en arrière, et accompagné de ces mouvements, il envoya son genou dans la nuque de Sangohan.
- Gourh ! Arghs ! gémit-il.
- C’est tout ? dit Dark Végéta d’un air moqueur.
Il tirait ses bras de avec de plus en plus de force, et la tête de Sangohan pouvait lâcher à tout moment…
- Po… tentiel… Kaïo… shin… eurf !
Il cracha un flot de sang. Dark Végéta, l’air sadique, retira son genou, se téléporta devant Sangohan, et lui asséna un coup de poing dans l’estomac. Le jeune saiyan gémit, puis s’affala sur le sol dur et froid.

- Qui es-tu ? demanda Tenshinhan en voyant l’homme sortir de son jet Flyer.
- Un allié, répondit simplement l’inconnu en déposant les deux cadavres ainsi que le corps inanimé de Sangoku par terre.
- Oh, mon dieu ! s’exclama Yamcha.
Les deux terriens, comme une sorte de réaction automatique, s’élancèrent vers l’homme, en pensant sûrement que c’était lui la cause de tout cela. Mais le saiyan ne fit qu’avancer une main, et la tempête d’énergie qui s’en dégagea fit taire Tenshinhan et Yamcha. L’homme fouilla dans sa poche et en sortit une capsule qui se transforma en un cercueil de congélation. Il prit les deux demi saiyans et les déposa délicatement dedans. Puis, Dendé accourut et soigna Sangoku.
- Maintenant, dis-moi qui tu es, dit-il après s’être réveillé.
- Ahh… soupira le saiyan en se rapprochant de Sangoku.
Il semblait désemparé, mais après quelques regards interrogateurs, il se décida enfin.
« Je m’appelle Déméter, je suis, comme vous avez pu le constater, un saiyan. Mais je ne suis sûrement pas un pur saiyan. Je suis un demi saiyan, et pour vous dire la vérité, je suis né de l’union de… de… »
Il ne semblait vraiment pas être prêt à dire ses origines.
- Ce n’est pas grave, mais raconte-nous la suite, lança Sangoku en voyant la gêne de son sauveur.
« Je suis malheureusement la cause de ces doubles négatifs qui sont allés sur Terre. En fait, des gens appelés « Merkas » sont des personnes désignés par les Kaïoshins de l’époque, et ce sont des élus de toute race. Le paradis n’est ni négatif ou positif. Mais les Merkas sont censés empêcher les négatifs d’envahir les positifs. Et… j’ai failli à ma mission. Je suis un saiyan très puissant, mais je ne peux pas vaincre Dark Sangoku. J’ai été démis de mon titre de noblesse Merkas, je n’en suis plus un. Mais je dois vous aider ! C’est ma faute si vous avez été envahis… »
Il y eut un silence. Sangoku voyait aussi qu’il avait une auréole sur la tête. S’il mourait, il n’allait plus exister… Tout doucement, il murmura dans un souffle :
- Es-tu prêt à tout pour nous aider ?
- Je maîtrise un niveau supérieur à celui de super saiyan 2.
- Parfait.

Chapitre 22 : Le test

Déméter s’étira un peu. Ses doigts souples craquaient sous ses mouvements, et une veine ressortit au niveau de la tempe. Il se concentra un peu, il serra ses poings, et son aura explosa. Sangoku le regarda attentivement. Ils étaient tous les deux sur une montagne rocheuse, qui n’était pas du tout la cible des doubles négatifs.
- A… alors, Sangoku ? murmura Déméter d’un air essoufflé. Êtes vous vraiment sûr de me tester. Je n’ai pas envie de gaspiller un temps précieux dans un simple combat alors que des vies sont en train de…
- Suffit, coupa brusquement Sangoku en souriant. Je veux te tester, voir si tu es aussi fort que ça !
A ces mots, il fit exploser son aura et se transforma en super saiyan, son aura dorée dansante, tel un étendard. Déméter, lui, ne se transforma même pas, mais il se mit en position de défense.
- Bien, vous voulez me mettre à l’épreuve, je vais devoir en finir rapidement.
Il s’élança contre Sangoku, et d’un geste de la main, envoya une boule d’énergie contre son adversaire, avant de disparaître. Sangoku, d’un coup de pied, l’envoya en l’air, et l’énergie fila en zigzaguant, jusqu’à qu’elle touche de plein fouet Déméter qui atterrit par terre. Le Merkas se releva, et épousseta l’armure de saiyan que Bulma venait de lui fabriquer, il y avait de cela quelques heures.
- Comment avez-vous fait pour me voir ?
- Simple question d’entraînement. « Je vais devoir en finir rapidement » ? Ce ne sera pas aussi facile !
Sangoku passa à l’attaque, et avant même que son adversaire s’en rende compte, il enfonça son poing dans le ventre de Déméter qui cria de douleur. Le jeune saiyan, de colère, répliqua avec un coup de poing dans la figure qui fit reculer Sangoku. Déméter continua ses assauts répétés, à chaque fois plus violente, tandis que Sangoku bloquait avec d’énormes difficultés. Il se transforma brusquement en super saiyan 2, et d’un geste du coude, balaya Déméter qui fut projeté en arrière. Le super saiyan 2 se téléporta derrière lui, et l’envoya en l’air d’un coup de pied, réapparut dans les cieux, et le frappa d’un poing marteau, tout en restant concentré. Déméter fila comme une flèche vers le bas, et sans même pouvoir amortir sa chute, tellement il paraissait touché. Il heurta le rocher de cinq mètres qui ornait la falaise, et s’encastra dedans. Son armure vola en éclats, un filet de sang jaillit du trou, et Déméter sortit, le sourire aux lèvres. Ses habits étaient déchirés de tout part, et sa force avait nettement baissé. Sangoku réapparut juste devant lui, les bras croisés.
- Tu es vraiment très résistant ! commenta-t-il. En normal, résister à un super saiyan 2 au maximum, relève de l’inhumain !
- Je suis pas un humain, mais un saiyan Merkas, ce qui fait beaucoup de choses, répliqua Déméter d’un ton sec.
Il augmenta soudainement son aura, alors que l’on s’attendait à une baisse totale. De l’électricité parcourut son corps, et soudain, il se transforma en super saiyan 2. Il sourit, d’une façon très déplaisante, presque supérieure. La montagne vola en éclat, et son aura était vraiment plus grande que celle de Sangoku.
- C’est ça, ton super saiyan 2 ?
- Oui. Et je peux aller encore plus loin !
Le Merkas disparut, et Sangoku reçut un coup de poing en plein dans le menton. Il réussit cependant à parer le pied de Déméter, à qui il envoya un atémis dans les côtes.
- Humf ! gémit Déméter en reculant.
Sangoku envoya son genou droit devant lui, espérant sûrement donner une bonne leçon à son adversaire, qui bloqua d’une main, mais reçut en contrepartie un coup sur le nez. Sangoku envoyait ses coups avec une férocité incroyable. Mais Déméter renvoyait la plupart des coups, lui aussi. Et il semblait moins épuisé que Sangoku. Ce dernier ne pu éviter la soudaine charge de Déméter qui lui coupa le souffle. Son adversaire avait envoyé son pied vers son plexus.
- Ah… Arghs ! gémit Sangoku, en tombant à genoux.
- Vous voulez continuer, ou bien vous abandonner ?
Sangoku ouvrit un œil. Déméter avait un sourire triomphant
- J’abandonne, dit le super saiyan 2 en tendant sa main gauche.
- Même si vous n’étiez pas à votre maximum ! répliqua Déméter, en l’aidant à se relever.


Sangohan gémit. Mais Dark Végéta l’avait enfin laissé tranquille, en le croyant sûrement mort. Une énorme tache de sang d’au moins un mètre de diamètre, recouvrait un mur démantelé. Sangohan gémit faiblement. Il n’avait pas eu le temps de se transformer.
- Arghs… Ca va être comme au temps des cyborgs dans l’époque de Trunks !
Il ne pouvait plus bouger. Mais il entendit comme une sorte de bruissement. Il tourna la tête : il aperçut une tête. Qui était-ce ? Mais avant qu’il n’ait pu s’en rendre compte, des mains chaudes tâtèrent son visage. Sangohan éprouvait un sentiment de bien-être en se laissant toucher.
- C’est bon, il n’est pas en train d’agoniser. Ses blessures son douloureuses, d’apparences et d’intérieur, mais en vérité elles sont très superficielles. Erasa, transporte le dans le jet, je me charge des bandages.
- Hé, James ! murmura Erasa en déplaçant Sangohan dans le moyen de transport spacieux. Il faut que tu viennes, il est comme… assommé !
- Assommé, moi ? Pas du tout ! dit soudainement Sangohan.
Les trois personnes eurent un petit cri de frayeur. La plus proche s’approcha de Sangohan.
- ‘Lut, Videl, murmura le jeune saiyan.
A ces mots, une bulle de sang enfla et éclata au coin de ses lèvres. Videl, tout au long du trajet, s’occupa de lui. Le jet Flyer fonçait à toute vitesse.
- Emmenons-le à l’hôpital le plus proche.
Sangohan sursauta, et Videl posa délicatement ses mains sur son front.
- N… non ! Emmenez-moi plutôt vers Karine ! Videl, tu sais où c’est, non ?
Videl eut comme un déclic. Même si, grâce à Shenron, l’existence de Boo n’était plus, certains souvenirs pouvaient être rappelés.
- Allez au sanctuaire de Dieu, vous serez en sécurité. Avec nos doubles qui traînent, mieux vaut la sûreté.
- Je pige que dalle à ce qu’il dit, dit James.
- Moi aussi, ajouta Erasa.
La nuit promettait d’être longue, surtout pour Sangohan…

Chapitre 23 : L’offensive

Déméter et Sangoku allèrent à la capitale de l’Ouest. La ville paraissait abandonnée, et des cadavres jonchaient le sol. Les bordures étaient en rouge sang et de la fumée sortait des bâtiments effondrés et des moyens de locomotions pulvérisés. Chaque parcelle de la ville semblait avoir été retouchée dans un désastre incomparable. A côté de cela, la dimension du Trunks venu du futur semblait paisible comme tout lors des cyborgs. Sangoku se posa sur la terre sur un bâtiment complètement explosé, et vit quelque chose d’incroyable :
- Krilin ! cria-t-il, surexcité.
- Ah ? répondit celui-ci en tournant la tête.
Sangoku fonça vers lui, et l’étreignit comme si c’était un ami qu’il n’avait plus revu depuis des années. Krilin, pour toute réponse, ouvrit un peu plus les yeux, qui étaient rouge : c’était un Dark.
- Oups ! murmura Déméter en se posant à côté de son comparse.
- Yaha ! cria le double, en envoyant un coup de poing dans la figure du Merkas qui s’envola à quelques mètres pour se rétablir dans les airs.
Déméter, de rage, s’élança vers Dark Krilin, saisit sa tête, et d’un coup, l’explosa d’un coup de genou. Le double s’écrasa par terre, et d’un geste, juste avant de mourir, il prit la jambe de Déméter.
- Quoi ?
- Hé… Yaha !
Il griffa le membre, et avec un sourire sadique, il s’enfonça dans la terre. Mais malgré cet « enterrement », les deux saiyans purent entendre : « Tu vas goûter à ma technique, haha ! ».
Le jeune saiyan se tint la jambe pendant un long moment, avant de murmurer :
- Tout… Tout va bien. Ca… va aller. Ouille !
- Je ne crois pas, lança Sangoku.
- Je te dis que ça va aller !
Il déchira son bandeau, et avec, il banda l’entaille qu’il avait au bras. Il prit son envol, mais Sangoku ne pu voir que ses yeux brillaient d’une lueur rouge…

Le Kaïoshinkaï. Ce merveilleux sanctuaire. Seul deux saiyans à part les Kaïoshins ont pu y pénétrer…
- Zut, dit Kaïobito.
- Quoi ? dit l’ancien.
Kaïobito examinait une boule de cristal, sur les herbes folles qui poussaient dans le coin. Des rochers placés aux alentours avec des inscriptions étranges montraient que c’était un lieu de rituel. L’ancien des Kaïoshin fit une moue de désapprobation, et après quelques secondes, Kaïobito lui répondit d’une voix tremblante.
- Ils sont là… Les doubles !
- Ah ? Qu’est-ce que c’est encore ces histoires ?
Kaïobito se retourna et, d’un geste soudain, il posa sa main sur son torse, et disparut. L’ancien Kaïoshin le regarda se téléporter ailleurs. Il était resté calme. Il ne fit que murmurer :
- Le jour du rituel des Kaïoshins ? Vraiment c’est un crétin ! Se défiler ainsi…


Végéta volait. Il essayait de scruter les traces d’un quelconque double pour le tuer horriblement. Il avait envie de se défouler sur quelqu’un, et si possible sur Dark Sangoku. Son caractère impétueux l’énervait.
« Qu’est-ce que ce Kakarot mauvais a plus que moi ? »
Lui, Végéta, prince des saiyans, était fier et « juste ». Ce dernier mot sonnait faux dans sa tête. Sans doute pour cela qu’il ne vit pas le coup venir. Végéta tomba du ciel, et heurta l’immeuble dans un grand crash. De la fumée s’éleva du bâtiment effondré. Le béton croula sous l’impact. Mais Végéta s’éleva, et vit la personne qu’il désirait le plus rencontrer : Dark Sangoku.
- Tiens, Végé ! Ca va ? dit Dark Sangoku d’un ton moqueur.
- Ta gueule, répliqua Végéta d’un ton sec en enlevant la poussière sur ses vêtements.
- Alors, Végé ?
- Ne-m’a-pelle-pas-comme-ça ! dit Végéta d’une voix saccadée de tremblements de colère.
Le double sourit, et après un moment de sursis, il plaqua son adversaire contre le mur d’un building et l’envoya valser dans les airs. Végéta heurta une tour gigantesque, et s’écrasa par terre. Mais il se rattrapa bien facilement sur les mains, et se transforma en super saiyan 2. Dark Sangoku, légèrement étonné, sourit.
- Tu es plus fort que je ne l’imaginais.
- Tu vas la fermer, bouffon ? cria Végéta, exaspéré par ces moqueries infantiles.
Il fonça vers le double de son rival, et lui envoya un coup de poing dans la figure. Le mauvais Sangoku saisit le bras de son adversaire, et se transforma en super saiyan. Il envoya son genou en le bloquant dans l’estomac, et finit par une manchette dans la figure qui encastra Végéta dans le sol.
- Je veux m’amuser, alors échauffons-nous ! annonça Dark Sangoku.
- Que… quoi ? Tu ne te battais pas sérieusement ? questionna Végéta, stupéfait.
- Bah nan ! Sinon je t’aurais tué.
« Haha, ils sont plus forts que ce que je ne le pensais. Ca va me coûter la vie », se dit le prince saiyan, souriant.
Végéta se concentra, puis se libéra de la faible emprise du ciment. Il se mit en garde. Mais cela ne lui servit à rien, car déjà Dark Sangoku l’avait expédié cinq mètres plus loin rien qu’avec son Kiaï.
- Yahhaaaaaa !
- Wahaaa ! gémit Végéta, en se rétablissant péniblement.
Il para délicatement le pied de son adversaire qui semblait amusé. Végéta déchaînait ses assauts à une très grande vitesse, mais Dark Sangoku les repoussait sans effort apparent.
- Tu te fous de moi, dit Végéta, haletant.
- Si tu veux, passons aux choses sérieuses.
Dark Sangoku agit vite. Tellement vite que même un super saiyan 3 n’aurait rien vu. Après un coup d’œil et un jeu de jambes très rapide, il se positionna et d’un tranchant, sa main traversa le torse de Végéta qui s’écroula.
- Graaajjj ! GOUARGHSSS ! Gurg ! hurla Végéta, en crachotant son sang.
Ce dernier coulait à flot, et tout son corps était immobilisé. Le double fixa un moment ses mains, l’agonisant, puis dans un geste d’impatience, il posa son index sur son front.
« Me… merde, il connaît le déplacement instantané ! » pensa Végéta avec force. « Faut… prévenir… Kakarot… »
Il ferma les yeux, et son aura disparut subitement.

Sangoku s’agenouilla.
- Aïïïïeee !
- Quoi ? dit Déméter.
Le saiyan douloureux s’effondra. Mais il avait nettement perçu un choc, un éclair, ou quelque chose y ressemblant. Mais il avait entendu quelque chose comme : « Prévenir Kakarot. ». Il avait l’impression que l’émetteur n’était pas très loin. Et une aura avait disparu. Puis, après une moue d’appréhension, il reçut un coup de pied sur le menton.
- Crevez, murmura Dark Sangoku, en super saiyan.

Chapitre 24 : Sangoku vs Dark Sangoku

Sangoku s’était rétabli très facilement. Il restait calme, malgré la sueur froide qui coulait sur son menton. Ou peut-être était-ce le sang de l’assaut ridicule de son ennemi. Déméter n’avait pas réagi. Il paraissait affairé. Dark Sangoku, lui, souriait. Il y avait un silence des plus total chez les deux camps. Soudain :
- Allez, vas-y. Attaque, dit Sangoku.
- Très bien.
Dark Sangoku s’élança vers son adversaire. Des graviers éclatèrent sur son passage. Tous les petits bouts de bétons et d’immeubles se fracassèrent. Le double bougeait tellement vite que Sangoku ne sentit pas le coup venir et reçut le coup de tête de plein fouet. Il s’encastra dans un mur, mais en ressortit très rapidement. Il chercha Dark Sangoku des yeux, mais ce dernier était invisible. Soudain, Sangoku tendit son bras, et arrêta le coup de pied de son adversaire.
- Bien, je vois que tu as pu me repérer, dit celui-ci.
- Oui, répondit Sangoku, souriant.
Il fit jaillir toute sa puissance, et des éclairs fins parsemèrent sa nouvelle force. Ses cheveux se dressèrent, et le super saiyan 2 saisit son double pour le fusiller de coups de genoux. Le Dark reçut l’attaque sans pouvoir bouger, mais il pu contre-attaquer en prenant son adversaire à la gorge, et en le projetant contre le sol qui s’effondra sous eux. Sangoku faillit se rétamer de peu, il se rattrapa sur les mains, et avec les pieds, projeta Dark Sangoku en l’air. Ce dernier n’était même pas transformé, mais il avait du mal. Le sol trembla brusquement, et d’une secousse brève, l’explosion eut lieu. La Terre avait subi trop de dégâts. Les puissances qui régnaient en maîtres étaient tellement nombreuses que le sol se fissura, se lézarda. Soudain, tout parti. Le sol n’était plus. Dark Sangoku, indifférent, regarda cette ridicule Terre en train de trembler.
- Bon, je crois qu’il faudrait cesser de s’amuser. Toah !
- Non ! gémit Sangoku en plaçant ses bras autour de lui.
L’immense kiaï enveloppa le corps des deux alter ego, enfin presque, Dark Sangoku était nettement plus fort. Le vent se leva. Le kiaï durait toujours. Des immeubles à peine debout explosaient sous l’impact du cri de Dark Sangoku.
- Je peux te tuer très facilement, mais je préfère m’amuser ! ricana le double.
- Enfoiré ! cria Sangoku en passant au niveau trois.
Ses cheveux longs étaient couverts d’éclairs jaunes. Sangoku, malgré le cri de son ennemi, se mit en position.
- KA… ME… HA… ME…
- HAA ! hurla Dark Sangoku en envoyant son Kamehameha avant Sangoku.
Sangoku reçut le rayon de plein fouet, mais en super saiyan 3, il avait toutes ses chances. Il résistait assez bien, et d’un mouvement rotatif, renvoya le Kamehameha au Dark.
- Tu crois que ça va SUFFIR ?
Dark Sangoku semblait déborder d’énergie. Il se transforma en super saiyan 1.
- Même comme ça, je peux te tuer !
- N… non ! hurla Sangoku, épuisé. Daaahhh !!!
Il augmenta la puissance de son assaut guerrier. Les deux Kamehameha furent lancés, et se percutèrent. Les habits des deux personnes se déchiraient…

Sangohan était bien sûr, comme vous le saviez, avec Videl et sa bande. A la tour Karine.
- ‘tain, wah, dit James, impressionné.
- Maître Karine, ne m’en voulez pas, je les ai amené sinon ils peuvent mourir… avec les doubles…
- Ne t’en fais pas, Sangohan, dit Karine.
Ce dernier avait soigné Sangohan avec un senzu. Le saiyan se sentait blessé dans son amour propre, il s’était laissé vaincre par Dark Végéta !
- C’est la panique, sur Terre, je vois des gens fuir à l’approche des doubles…
- Je sais, maître, il faut que je parte.
Karine envoya sa crosse sur la tête de Sangohan. Ce dernier gémit en frottant son bleu.
- Tu dois t’entraîner !
- Mais…
- As-tu vu Dark Végéta ? Et Dark Sangoku..! Encore plus puissant ! Entraîne-toi !
Sangohan semblait énervé de la prestance du chat. Videl, Erasa et James semblaient comprendre que quelque chose leur échappait. Sangohan, lui, tellement mis sous pression, s’envola vers le sanctuaire de Dendé.

Sangoku cracha un flot de sang. Il redevint normal. Il s’écrasa lourdement sur le sol. Les doubles étaient donc si forts ? Dark Sangoku semblait triomphant, les bras levés en l’air, comme pour dire : « je suis le vainqueur ». Tandis que Sangoku, lui, soufflait comme un bœuf, les yeux fermés, sa puissance baissant à vitesse grand V.
- Oh, pauvre chou, dit Dark Sangoku sur on ton mielleux horriblement méprisant.
- Ferme-là… Gah ! Peuf ! Une chose est sûre… on est différent…
- Mais oui, mon bébé, continua Dark Sangoku d’une voix dégoûtée. Bon, reprit-il comme si de rien ne s’était passé. Je dois y aller. Cette Terre va crever dans… environ trois jours. Avec Végéta qui a scanné l’ADN des gens de cette planète et ses compositions, nous serons environ capable de la recréer dans notre monde en exploitant à fond ses ressources.
- Arrête ! gémit Sangoku, mais son adversaire lui envoya son pied dans sa bouche. Teuh, teuh !
- C’est ça… souffre. Essaye de ne pas ressentir la sainte colère… Essaye de ressentir la haine… Tu vois… Haïs-moi… HAÏS-MOI !
Il saisit son adversaire par le col. Jamais Sangoku n’avait ressenti de pareilles souffrances. Son double dépassait nettement Boo. C’était horrible. Il n’avait aucun bleu sur son visage, ses vêtements étaient à peines déchirés… Mais lui, il était en lambeaux, avec des blessures coûtant la mort… Il n’y avait plus aucun espoir. Il avait désormais perdu. Et Déméter, s’était éclipsé pendant le combat. Quel traître… C’était fini.
- Achève-moi… dit Sangoku les yeux fermés.
- A vos ordres, votre Majesté, répondit son ennemi dans une prosternation moqueuse.
Aussitôt, le pied de Déméter jaillit. Dark Sangoku recula en hurlant de douleur. Et le nouvel arrivant jaillit, en Super saiyan 2. Aussitôt, il sortit un senzu et l’enfourna de force dans la bouche de Sangoku.
- Tu n’avais aucune chance face à lui, je suis donc allé chercher des senzus.
- Quand ça ? questionna Sangoku en se levant immédiatement, en pleine forme.
- A peu près au moment où il a essayé de te faire manger ta langue.
Sangoku sourit. Il se demandait même s’il n’allait pas éclater de rire. Comment s’était-il convaincu qu’il n’y avait aucun espoir ? Avec les Dragon Ball, tout était possible. Dendé était vivant. Et à deux, ils pouvaient vaincre le plus fort : Dark Sangoku. Ce dernier semblait en proie à une crise de fureur. Des éclairs recouvraient son corps. Aussitôt, il se transforma au niveau deux.
- Même à ce niveau là, un contre deux reste du suicide, lança Sangoku. Repars dans ta dimension avec tes amis.
- Tu parles, ça m’excite ! hurla Dark Sangoku, riant.
La Terre trembla de plus en plus fort…

Chapitre 25 : Le Combat pour la survie

Il y eut un silence troublant. Dark Sangoku regardait avec un mélange d’amusement et d’exaspération les deux adversaires, qui, il fallait le dire, n’avaient aucune chance contre lui. Sa puissance de super saiyan 1 n’avait pas baissé, et même si son double avait recouvré ses forces, il devait éclater de rire à la pensée que Sangoku pouvait le vaincre. Ce dernier, en revanche, semblait pleinement concentré. Mais Déméter, lui, fonça aussitôt. Il se transforma au niveau 2 et des éclairs parcouraient son corps survolté.
- Yahaa !
Dark Sangoku ne fit qu’un geste, un seul. Il tendit sa main, un énorme rayon d’énergie en jaillit. Déméter, surpris, ne put réagir, et se prit le rayon énergétique de plein fouet.
- Non ! cria Sangoku.
- Ahh… Nul… gémit Déméter, se relevant et crachant du sang de tout part.
Dark Sangoku, lui, prenait une pose docte, et parfois bâillait pour montrer son arrogance et son mépris des positifs. Cela mit Sangoku hors de ses gonds. Ces derniers cédèrent sans peine, et le guerrier augmenta sa puissance. Il se transforma en super saiyan, passa au niveau 2, et, dans une formidable explosion d’énergie, le super saiyan 3 se précipita vers son double, et lui envoya un coup de pied. Dark Sangoku, lui, bloqua sans peine et renvoya sans effort apparent une gifle qui projeta son adversaire à vingt mètres de là. Sangoku heurta un immeuble à moitié défoncé et s’encastra dedans. Le Dark ricana avec mépris.
- Et ça se dit un saiyan, mouhaha !
- Tu vas la FERMER ! hurla Déméter, qui, malgré ses blessures, augmenta encore plus sa puissance. Je suis un Merkas, haut dignitaire de la lignée des Saiyans, désigné par les Kaïoshins !! Et… et…
- Oh, quel gros bébé, dit Dark Sangoku en éclatant de rire.
- Raahhh !
Déméter envoya son poing de toutes ses forces vers la joue droite de Dark Sangoku. Ce dernier disparut et réapparut derrière son attaquant, et le saisit au niveau de la nuque, et commença à l’étrangler. Sangoku, lui, arrivait à peine à se dégager de l’immeuble, et le Merkas se débattait comme un fou furieux pour échapper à l’étreinte de cette personne qu’il désignait comme un « taré ». Du sang jaillit de la bouche de Déméter, qui avait à peine la force de reculer.
- Ordure !!
Dark Sangoku se retourna, toujours en train de faire mordre la poussière à Déméter, et vit un Kamehameha gigantesque foncer vers lui. Au moment précis où l’énergie le heurta, Dark Sangoku disparut comme dans un rêve. Sangoku arrêta son attaque d’un coup, et se retourna. A temps pour se prendre un coup de pied violemment envoyé par son adversaire qui tenait toujours le Merkas à la gorge.
- Ouch ! gémit Sangoku, en se tenant son visage, maintenant ensanglanté.
- Tu veux un bisou, trésor ? fit Dark Sangoku.
- Ecoute, sale enfoiré, libre à toi de te foutre de ma gueule, mais si tu veux…
Sangoku n’eut pas le temps de finir sa réplique, Que Dark Sangoku lui envoya un autre coup de pied sauté. Le super saiyan 3 finit sa course encastré dans le sol en train de bouillir comme un volcan. Dark Sangoku paraissait furieux, à présent.
- PETIT MERDEUX, tu crois que je vais me laisser insulter ?
- Ouais, répliqua lentement Sangoku en sortant des décombres.
Déméter, lui, se débattait toujours, mais la colère de Dark Sangoku était telle que, soudainement, sa force augmenta, la pression également. Il y eut un petit « crac », et le corps inanimé du Merkas gisait à terre. On n’aurait su dire s’il était mort, ou vivant. Mais ça avait l’air d’être le premier cas de figure. Sangoku n’avait même pas remarqué cela. Il était trop « dans les vaps » pour le voir. Ses vêtements déchirés et ensanglantés étaient vraiment, on devait le dire, pitoyables. Le visage et le corps du super saiyan 3, quelques minutes auparavant guéris par les senzus, étaient actuellement couverts de coupures et de contusions diverses.
- Bon… murmura Dark Sangoku d’une voix qu’il voulait calme. Je vais te tuer. Toutes ces ordures… JE M’EN FOUS, JE VAIS PULVERISER CETTE CONNERIE DE PLANETE !!!
- KA… ME… HA… ME… murmura Sangoku.
Le saiyan blessé ferma les yeux. Cela paraissait impossible… mais l’espoir subsistait. Il devait réussir… sans lui, la Terre serait détruite… comme elle l’avait été par Boo des années auparavant. Il ne pouvait pas utiliser le Genki Dama… Tout reposait sur lui, à présent. L’électricité statique qui recouvrait tout son corps s’entrechoquait avec la puissance deux fois plus rapidement, et le rythme cardiaque de Sangoku accéléra le pas. Il le savait qu’il devait le faire. Il devait réussir. Il se rappelait de son rêve : « Courage Kakarot. » Une veine d’effort apparut sur le front de Sangoku. Ses blessures ne semblaient plus avoir aucun effet. Soudain, venant de nulle part, un gigantesque volcan d’énergie heurta Dark Sangoku, emporté lamentablement. Un super saiyan 2 apparut, et défonça de coups le Dark, surpris. Mais ce dernier réagit quelques secondes après. Dark Sangoku envoya son poing dans le ventre du nouveau venu, et le déblaya d’un coup de pied qui projeta en fait Végéta sur le sol. Sangoku, toujours concentré sur son rayon, remarqua que son rival portait de nombreuses blessures et de bleus qui semblaient ne rien avoir avec les coups de tout à l’heure. Végéta se releva d’un bond.
- Désolé, fit le Prince des Saiyans. J’ai eut une petite collision avec mon double, mais ça devrait aller.
Il parlait d’un ton aussi léger que s’il était en train de boire un verre. Il cracha par terre, et se retourna. Sangoku, toujours au maximum, lui adressa la parole :
- Je crois qu’on va devoir fusionner.
- Sale crétin, Kakarot. Si je suis ici, c’est pour quelque chose de précis.
- Hein ?? questionna Sangoku.
- Je vois bien qu’on n’a aucune chance devant ces enflures de doubles. Alors, je suis venu régler mes comptes avec toi.
- Mais, je…
Sangoku était impressionné, (et aussi très agacé sur le moment) que la bêtise de Végéta soit encore stable. Ok, ils étaient sur le point de crever, Dark Sangoku allait les réduire en purée, et Végéta insistait pour qu’ils se battent !
- Hum, hum… je vois que ton intelligence est… euh… fortement limitée… murmura Sangoku ru le ton de la plaisanterie. Mais tu vois…
- On va se faire défoncer la gueule ! beugla Végéta. Alors je veux me battre avec toi, merde si je meurs avec ce connard de double. (d’un signe de tête, il montra Dark Sangoku) Mais tu vois, je veux remporter ce titre qui m’est dû, je veux être que toi !
« Végéta est vraiment un crétin ! » pensa Sangoku. Ce saiyan ne comprenait-il donc pas que ce titre de « plus fort » devait attendre, et que là, la survie du monde était entre leurs mains ? Mais Végéta ne fit que lui envoyer un coup de poing qui projeta Sangoku à quelques mètres de là.
- Je veux gagner loyalement, Kakarot. Tiens, j’ai piqué deux senzus, prends-en un.
Il lança le petit haricot. Sangoku le rattrapa, et l’enfourna dans sa bouche. Il savait qu’il ne pouvait faire autrement. Végéta en prit un autre, et le croqua lui aussi. Dark Sangoku, un moment surpris, s’agenouilla brusquement, et murmura :
- Ouais, je veux bien que vous vous battiez avant de crever. Allez, faites-le pour le sang, la victoire, haha !
- La ferme, sale épave, répliqua froidement Végéta. Alors Kakarot, on commence ?
Végéta monta sa force au maximum, et Sangoku aussi. Mais ce dernier soupira avant de se mettre en position. Il ne pouvait donc faire autrement que de suivre la folie de cette personne appelée comme « Prince » ? Pour Sangoku, Végéta était maintenant tout, sauf un prince. Il faisait passer sa fierté avant la vie de ses proches, de Bulma, et de Trunks… Ils étaient morts. Plus aucun espoir. Les deux saiyans se regardèrent pendant peut-être plus de dix minutes, avant de se lancer dans le combat le plus sanglant de leurs vies.

Chapitre 26 : Un combat furieux

Sangoku s’élança vers Végéta. Ce dernier croisa les bras, et reçut le choc sans trop broncher. Les deux saiyans se jaugèrent du regard, puis, Végéta, souriant, envoya très violemment un coup de pied sur la figure de son adversaire. Sangoku ricocha contre un mur de béton et rebondit à nouveau sur un immeuble. Heureusement, il parvint à se rétablir dans les airs. Il était normal. Végéta également.
- J’imagine que tu veux t’échauffer, Végéta ?
- Bien sûr, Kakarot.
Sangoku soupira. Végéta se précipita vers lui, son poing légèrement derrière son oreille droite. L’assaut atterrit dans le vide. Sangoku venait de disparaître. Végéta resta silencieux pendant quelques secondes, puis, plus violent que jamais, le prince envoya un coup de pied en l’air. En fait, c’était l’impression que ça donnait, mais Sangoku fut projeté contre un building fissuré. Heureusement, il se servit de l’immeuble comme point d’appui, et se projeta sur Végéta. Ce dernier envoya un coup de poing qui atterrit à nouveau dans le vide, mais parvint à bloquer une attaque qui le frôla. Les deux saiyans échangèrent des coups pendant quelques minutes, chacun frappant plus férocement que jamais. Mais Végéta paraissait plus que féroce. Il se battait avec concentration, non plus avec plaisir de tuer ou de blesser, ou de quoique ce soit d’autre. Les coups de poings succédaient aux coups de pieds dans le ciel nuageux, sans que l’un des deux combattants prennent l’avantage. Brusquement, Végéta envoya un coup de poing plus violent que les autres. Sangoku ne le vit pas venir, et reçut l’attaque de plein fouet. Mais il était encore conscient, et, de rage, le saiyan renvoya un coup de pied qui écrasa Végéta au sol. Sangoku atterrit juste derrière lui.
- Végéta… j’ai une question.
- Oui, Kakarot ?
- Tu t’étais fait blesser par lui. (Sangoku montra le double assis en tailleur d’un signe de tête)
- Ah, ce petit bouffon ? fit Végéta avec mépris et en se relevant. Je ne suis pas aussi faible que tu ne le crois.
- J’en doute.
Végéta se redressa de tout son long. Cette dernière phrase prononcée par son rival, pour la première fois, contenait de l’arrogance, du mépris pur et simple. Il fixa Sangoku, et vit que ce dernier avait un regard dur. Mais Végéta ne s’en émouvait pas, car il murmura d’une voix faussement polie :
- Pardon, j’ai cru mal entendre.
- Tu n’es qu’une ordure… passer ta fierté avant ta famille ! commença Sangoku. Tu ne penses qu’à toi, tu es ignoble, tu ne veux même pas venger les victimes de ce petit fumier (à nouveau, il montra Dark Sangoku) !
- J’ai compris. Ta faiblesse, tss… fait de toi un grand guerrier. Mais ça ne marchera jamais sur moi.
- Non, répliqua Sangoku d’une voix tremblante. Comment as-tu pu faire une chose pareille !? Pourquoi ? Tu n’es qu’une ordure, un déchet. Et je peux pas te pardonner !!
Sangoku fit éclater sa puissance. Il se transforma en super saiyan. Son aura devint dorée, ses cheveux blondirent, se stabilisèrent sur sa tête. Il s’élança contre son adversaire, et dans sa lancée, quelques bouts de roches s’élevaient, comme guidés par une puissance mystique. Végéta, lui, semblait quelque peu affecté par cette parole. Il reçut le coup de plein fouet, et recula. Mais quand l’impact eut raison de lui, le prince des Saiyans se redressa, et fit jaillir toute son aura. Il se transforma en super saiyan également. Sangoku attaque le premier en lui envoyant un coup de poing féroce. Végéta bloqua avec son genou, et riposta avec un coup de tête. Sangoku ne prit pas la peine de l’éviter et envoya avec fureur un coup de pied retourné. Le sang jaillit alors du visage de Végéta. Ce dernier fut projeté au sol, mais se rétablit assez facilement. Avec rage, il se transforma en super saiyan 2, et Sangoku, lui, passa au même niveau et peut-être un petit peu au-dessus. Les éclairs fins et dorés dansaient sous les deux combattants haineux. Chacun d’eux avait maintenant une raison de se battre. Végéta pour prouver sa supériorité envers ce qu’il appelait un « saiyan inférieur », et Sangoku, pour donner la correction que cet imbécile méritait. Les poings des deux guerriers s’entrechoquèrent, et une onde de choc se forma au dessous d’eux. Sangoku envoya très violemment, avec le plus de colère qu’il pouvait, un coup de pied qui atteignit Végéta sur le front. Le prince des Saiyans recula un instant, puis, avec une brusquerie incontrôlable, saisit la gorge de son adversaire, et envoya valser ce dernier contre un mur qui explosa sous l’impact du choc.
- Jamais… je n’ai haï quelqu’un autant que toi, KAKAROT !
- Tu n’es pas le seul ! cracha Sangoku.
Ce dernier saisit les bras de Végéta qui lui tenaient le cou, et, avec violence, envoya ses deux pieds dans l’estomac de Végéta. Celui-ci fit une roulade en arrière, et son rival fit un tonneau avant de lui balancer une cinquantaine de rayons d’énergies. Végéta se releva brusquement, et tint ses mains droit devant. Aussitôt, un bouclier protecteur apparut et bloqua toutes les offensives inutiles de Sangoku. Ce dernier ne put se contrôler et s’élança vers Végéta. En un coup de poing, il brisa la protection, et envoya son ennemi contre une maison qu’il réduisit en morceau. Ce combat était enragé, et furieux. C’était à la fois terrible et magnifique, que de voir ces deux saiyans se préparer au combat le plus important de toutes leurs existences misérables.

Non loin de là, Dark Sangoku observait avec une passion avide ce règlement de compte.
- Oui, enchaînez-vous, détruisez-vous, haïssez-vous, haha !
Il voyait clairement que Sangoku avait un peu l’avantage, mais que la violence faisait rage partout. La frustration était présente sur le visage des deux guerriers. La haine également. Dark Sangoku souriait tristement. C’était la plus grande joie qu’il n’avait jamais connue jusqu’à maintenant. Là, il voyait Sangoku cogner Végéta contre un mur, là, il voyait ce dernier envoyer son rival dans un amas de débris tranchants comme des couteaux… Il pleuvait : c’était sans importance. Les deux rivaux devaient régler leurs comptes, une fois pour toutes. C’était l’ultime combat, celui qui devait décider le plus puissant guerrier de ce monde. Sangoku… ou Végéta. Il fallait l’avouer, cela plaisait au double de Sangoku, que de regarder ces deux personnes s’entretuer. Sa victoire allait être totale…

Sangoku fut violemment projeté en arrière, et heurta un gigantesque immeuble. Les vitres se brisèrent sous l’impact du super saiyan 2, et une explosion retentit. Mais, vif comme l’éclair, Sangoku se projeta brusquement hors du bâtiment fracassé et chargea sa puissance entre ses mains. Aussitôt, un énorme Final Flash jaillit de nulle part, et se dirigea droit vers Sangoku. Celui-ci avait eu largement le temps :
- HAA !!! hurla-t-il, avant d’envoyer son Kamehameha d’une puissance égale à celle de l’impact d’un volcan.
Les deux projections énergétiques se percutèrent, et, un moment, des éclairs dansaient autour de la Terre : des fissures lézardèrent le sol, quelques gouttes de lave sortirent, mais les deux guerriers s’en fichaient. Végéta augmenta encore plus sa puissance. Il s’était entraîné et entraîné depuis trois ans… jusqu’à ce moment. Il était bien plus fort que contre Boo, maintenant. Sangoku, lui, n’en pouvait plus : d’un mouvement, il se transforma en super saiyan 3, sa coupe de cheveux prit de l’ampleur, des éclairs encore plus grands qu’avant apparurent, et le guerrier doré avait perdu ses sourcils. Il y eut un silence impressionnant. Soudain, Sangoku s’élança vers Végéta. Ce dernier n’avait pas vu le coup venir, et se fit projeter contre le sol. Le sang jaillit brusquement de la bouche du blessé. Sangoku, lui, le regarda un instant, avant d’envoyer un autre Kamehameha, qui percuta Végéta de plein fouet. Aussitôt, la Terre poussa un horrible hurlement : comme si la planète était vivante, et souffrait de toutes les mystifications qui l’habitaient. Elle trembla, et de lave surgit. La planète allait être détruite. Des fissures commençaient à s’élargir… C’était comme un spectacle de fin du monde.
- Végéta… fit Sangoku d’une voix brisée…
Il l’avait tué. Pourtant, il avait tout fait pour se retenir… Pourquoi ? Mais au fond de lui, il le savait. Une passion irrémédiable pour le sang et la tuerie l’habitait. Dans toute sa puissance, il s’était laissé aller et avait tué la personne qui lui tenait de rival… Il était donc un véritable saiyan… Un guerrier sanguinaire qui ne voulait que se battre. Soudain, il entendit un bruit : Dark Sangoku venait d’arriver.
- Tu es en plus en pleine forme, haha ! dit-il d’un ton amusé. Tu vas pouvoir te battre, je t’ai vu à l’œuvre, tu es digne de moi, haha !
- Casse-toi.
- Comment ? fit Dark Sangoku d’un ton qui se voulait poli.
- J’ai dit CASSE-TOI ! hurla Sangoku. Il projeta d’un coup de poing son double.
Ce dernier fut encastré contre un immeuble. Là, Sangoku n’allait plus le rater… Un gigantesque… Non… il avait encore des enfants… Sangohan… d’un coup, il se dirigea lentement vers son double, et redevint normal. Dark Sangoku jaillit sans trop de peine des décombres, et murmura :
- Pourquoi redeviens-tu normal ?
- Je ne veux pas que l’on se batte ici.
- Bon… choisis ta tombe, mon cher positif.
Sangoku saisit Dark Sangoku d’un coup, et posa ses deux doigts sur son front constellé de sang séché. Un petit bruit siffleur, et dans l’instant qui suivit, il n’y avait plus personne.

Ils se retrouvèrent sur une planète. N’importe laquelle que Sangoku avait pu sentir. Inconnue, désertique… parfait. Se battre à fond sans se soucier des dégâts provoqués. D’un coup, une onde de choc se forma au dessous de Sangoku, et un cratère se forma. Le saiyan se transforma au niveau 3, et son double au niveau deux. Il y eut un silence pesant, puis : les deux doubles disparurent. On ne pouvait plus les voir. Soudain, un impact jaillit de n’importe où, et des ondes de chocs se percutaient dans le vide. On entendait des bruits de coups violents, et en même temps, incroyables. Cette vitesse et cette force combinés ensemble contribuaient à cela : on ne voyait rien. De temps à autre, quelques bruits, des gémissements, des gouttes de sang jaillissaient de nulle part. La planète désertique était entourée de rochers. Brusquement, l’un de ces derniers éclata en morceaux. Bientôt, un Kamehameha férocement envoyé percuta un bouclier jaillissant de nulle part. Des kiaïs poussés avec une fureur noire se heurtaient, des collisions énergétiques devenaient de plus en plus fréquentes. Puis, soudain, les deux guerriers réapparurent. Sangoku avait le kimono déchiré de tout part, et quelques entailles peu profondes étaient sur son corps. Mais il était épuisé : il avait tout donné pour ne pas se faire blesser par l’incroyable puissance de son double. Dark Sangoku, lui, était blessé. Pas mal de sang coulait de ses contusions nombreuses. Mais il semblait que sa force n’avait pas baissé.
- Peuf ! Peuf !
- On fatigue, espèce de fumier répugnant ?
- Non… gah… zut… gémit Sangoku dans un souffle.
Il redevint normal. Il était vidé. Plus rien ne pouvait le sauver, à présent.
- J’ai apprécié ce combat, murmura lentement son double en tendant une main brûlante d’énergie.
- Moi aussi, répondit Sangoku, son visage ravagé par des larmes.
C’était fini… plus aucune chance de le tuer… Et c’était le seul qui restait ! Non… Non ! Sangoku, d’un coup, ne put en supporter plus : il perdit conscience.

« Je courais pour sauver ma peau, et maintenant, je ne sais plus qui je suis. Suis-je encore en vie ? Je n’en sais rien du tout. Une porte devant le trou béant noir. Une porte. Comme par un mouvement métallique, robotisé, je l’ouvris, et une sorte de vision apparut sous mes yeux. Elle représentait moi-même. J’étais habillé normalement. Et je discutais avec une jeune femme. Elle avait des cheveux noirs. Elle avait les mêmes yeux comme moi. Elle m’avait l’air familière. J’entendais, ou plutôt, je croyais entendre les choses suivantes : les deux personnes rirent, et mon moi (ce terme était-il exact ?) disait les choses suivantes :
- Daï, comme d’habitude, tu es splendide.
- Bien sûr, Kakarot, je le fais pour… lui.
Le visage de mon autre moi-même se durcit. Je ne pouvais pas bien suivre la conversation. Je n’étais pas sûr de la connaître… cela n’avait pas l’air réel…
- Tu le fais pour… lui ? questionna Kakarot. Ce gosse de riche ? Tu sais, je parie que comme tous les autres, il t’abandonnera.
- Merci de t’inquiéter pour moi, frère. Mais il est si beau ! Après tout… pourquoi pas ?
- Je pense juste qu’il ne fait profiter de toi.
Alors là, ce fut la chose qui m’étonna le plus au monde. Mon autre moi parlait avec un ton fraternel. Et ensuite, ma prétendue sœur l’embrassa.
- Je te remercie de t’inquiéter pour moi, mais non. Je parie que je lui plais, aussi.
- Bon… soupira Kakarot. D’accord.
- Tu es mon frère, et je sais que tu tiens toujours à me taquiner, et à me protéger, me faire rire… Haha !
- Oui ! approuva Kakarot d’un signe de tête.
Je jetai un œil sur mon autre moi-même, et je remarquai qu’il était jeune. Oui, il avait moins de rides, paraissait plus vivant et moins adultes… j’en déduisis qu’il avait environ la vingtaine. Puis, aussitôt, la porte se referma, comme par magie. Le ressentiment et la frustration m’envahirent.
- NOOONN !!!
Et je m’affalai sur le sol. »