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 Fic: La dimension Interdite

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Dark Kiriu
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Dark Kiriu


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MessageSujet: Re: Fic: La dimension Interdite   Fic: La dimension Interdite - Page 2 EmptyLun 4 Déc - 0:47

Chapitre 27 : Le maître et l’élève/le père et le fils

« La mort… ce n’est que préjudice après tout. Je tue et je bas. Je frappe et détruis… Nous devons fuir… maintenant !
- Maître ! dit Kakarot. Vous êtes fou !
- Obéis-moi, mon élève !
Il y eut un silence troublant. Les deux saiyans dans cette salle noire, obscure et empestant le sang dégageaient une gigantesque aura. Soudainement, et d’une voix presque inaudible :
- Tu as changé, père.
- Ne dis pas de bêtises.
- Si ! insista Kakarot. Mais je m’en fiche. Je vais te tuer, maintenant. »

Que se passe-t-il ? Qu’est-ce ? Un rêve ? Des sentiments débordants et lointains me viennent à l’esprit. Zut ! Que se passe-t-il ? Je vois un homme et un autre se préparer au combat. La bulle qui me sépare de ce rêve… se fend. Maintenant ! Arghs !

Non, non, non ! Je me trouve en champ de bataille. Des cadavres gisent devant moi. Je sens des larmes couler le long de mes joues. Que s’est-il passé, bon sang ? Je ne me sens pas moi-même. Je ne suis au courant de rien ! Je ne sais même plus qui je suis. Peut-être un saiyan… et mon nom ?! Attendez… je le connais ! San… Sang... o… ku… Non ! Si ! Ou alors… Serais-je Kakarot, la personne présente de ce rêve débordant de réalité ? Quoi ? Mais donc je serais un saiyan de Végéta qui se bat et… Quels sont tous ces sentiments contradictoires qui m’affectent… me choquent ! Je dois réfléchir… J’ai aimé… Non ? Chi… chi… Chichi ! Non ! Sa… Sak… Ahhh… Ah…

HAAAAA !!!!!!

Le combat commença. Kakarot et son père se regardaient fixement. Ce dernier n’était pas Baddack. Un saiyan aux yeux différents et à l’air fier… et cruel. Il était habillé avec une tunique noire de combat. Kakarot était en nage, soufflant comme un bœuf et ayant les habits déchirés. Son t-shirt blanc est d’un rouge immaculé. Un rouge sale, et sanglant, effrayant… La lune était présente. Les montagnes étaient déchirées, transpercées, des stalagmites jaillirent du sol. Le maître/père tendit sa main, et une coulée d’énergie se dirigea droit vers son fils/élève. Ce dernier esquiva en sautant. A un poil près. A ce moment précis. Les yeux de Kakarot virèrent au rouge.

« Je n’ai pas réussi à te sauver… me mentirais-je à moi-même ? Je vais te venger… mais tu es morte… Avec ces mains, avec mes mains… »
Des sentiments se bousculent. Je ne suis plus moi-même. Le « vrai » Kakarot reprend conscience. Le vrai saiyan fier, ce tueur… Non ! Je suis Sangoku ! Et que fais-je sur Végéta ? Je suis censé me battre contre mon double ! Etait-ce un rêve éveillé ? Ha… HAAA !
Kakarot fonça à une vitesse démente et vertigineuse en direction de son père. Des graviers et des bouts de rochers s’élevèrent dans ce passage légendaire, ou plutôt qui méritait de l’être. Kakarot abattit son poing sur l’adversaire, qui riposta violemment avec un poignard qui pouvait également être un petit sabre de soixante centimètres. Des cris de rages sortirent de la bouche des deux guerriers saiyans.
- Non, non !! Je vais te venger, Sakuya !
- Tu n’arriveras à rien, mon élève ! hurla le maître. Tu es trop indiscipliné !
- Non, tu n’es pas mon maître, même pas mon père ! Tu es Krevett ! Ce monstre qui prétend être saiyan…
- Quoi, douterais-tu de mon sang, Kakarot ? et le visage de Krevett se ferma.
Kakarot avait sorti son sabre, sa vitesse faisant sa force. Cette épée jaillissait, quasiment comme si elle exprimait les idées de son maître. Brusquement, Kakarot repoussa Krevett avec un violent coup horizontal qui pulvérisa les rochers alentours. L’ennemi traversait tout, et finit sa course dans le sol, encastré. Kakarot réatterrit auprès de son faux père, dans une pose impassible, le sabre en avant. Et souriant.
- Ordure… Je t’ai dépassé, meurtrier de Sakuya !
- Non… murmura Krevett, un peu pour lui-même, surgissant des décombres, un visage haineux. Non… haha. C’est toi ! Tu n’es qu’une loque qui n’a pas pu protéger sa chère aimée ! Cette femme… Sa… Comment, déjà ?
Un jet d’énergie projeta à trois mètres de là Krevett. Dans une pulsion de rage, Kakarot ne put se maîtriser : augmentant toute sa force, se propulsant à des mètres de là, presque divinement, il traversa, transperça son ennemi avec son sabre, son ancien maître… celui qu’il avait à la fois tant haï, et aimé. Celui qui l’avait recueilli et élevé, lui avait appris le corps-à-corps et l’énergie. Des techniques incroyables, puissantes, des morts… il avait tout tué… et tout abandonné pour ce fou. Même Sakuya.
« Non… Même… »
Des larmes jaillirent du visage triste et haineux du jeune saiyan, de Kakarot. Le sabre quitta le corps de Krevett, sans vie.
« MÊME AVEC MES MAINS ENSANGLANTEES… JE NE POURRAIS PAS TE VENGER ! »
Un cri de rage et de tristesse jaillit. La femme qu’il aimait encore plus que sa sœur… cette sœur qu’il avait lui-même tuée… pour ce fou. Ce même fou qui gisait transpercé devant lui.
- Sakuyaaaaaa !!!
- Qu’est-ce que j’ai pas peur… Canon Garric !
Un jet d’énergie jaillit de nulle part, mais Kakarot réussit à dévier l’attaque avec sa lame d’argent. Aussitôt, un poing le frappa au visage, mais heureusement, Kakarot réussit à dévier le coup et à rengainer son épée. Le jeune saiyan se mit à dévisager l’inconnu… une barbe noire, des cheveux vers le haut, un visage cruel…
- Vé… Végéta. Enfin, s’empressa-t-il d’ajouter, Roi Végéta.
- Kakarot… murmura-t-il regardant Krevett tremblotant et gisant. Hum… quelle lavette… ajouta-t-il en envoyant son pied dans le visage presque dénué de vie qui gicla d’un liquide rouge sang.
- Ne le touchez pas !
- Quoi, il a failli te tuer…
Il leva enfin ses yeux et daigna regarder le saiyan.
- Tu as battu un de mes hommes, félicitations.
- Donc, Krevett…
Un de ses hommes… Donc Roi Végéta était le chef de la machination… de cette chose. De ce qui était arrivé… du meurtre perfide de Sakuya. Dans un autre mouvement de rage, Kakarot envoya son pied dans la figure du roi qui fut projeté en arrière et se cogna douloureusement contre un rocher.
- Kakarot néo-existence !
Et une gigantesque vague bleue ressemblant au Final Flash jaillit des mains de Kakarot qui faisaient des mouvements articulatoires incompréhensibles et qui prirent le roi de plein fouet. Ce dernier surgit des rochers environnants, et avec un soubresaut de colère au niveau du visage, s’élança vers Kakarot. Ce dernier était prêt, des larmes coulant sans cesse. La vitesse était le maître de ce combat, ou plutôt de cet art… Kakarot fonçait comme un assassin agissant dans la pénombre… de plus, il faisait nuit. Le sang gicla, des cris de douleurs retentirent, des grognements, des jurons… On ne voyait rien. Brusquement, quelqu’un fut projeté à terre, et Kakarot tendait son sabre vers la carotide palpitante du Roi. Celui-ci souriait, le visage inondé de sang.
- Alors ? Comme un vrai saiyan, tue-moi.
- Non…
Kakarot lâcha son sabre… Il agita ses cheveux, se secoua comme un démon, et recula. Brusquement, il s’envola. Il ferma les yeux, et la nausée le parcourut. Dans un frisson, il hurla :
- NON ! Je ne veux plus me battre ! Je… Je n’ai plus envie de TUER !!!
Un silence. Le temps semblait s’être arrêté. Et c’était ce qui se passait.

J’avais regardé attentivement cette scène. Quelle horreur… quelle tragédie. Kakarot – moi, en quelque sorte – semblait éprouvé à vie… Et il me ressemblait vachement. Peut-être que ce songe venait d’un rêve ? D’une autre dimension, d’une vie antérieure ? Je… Je souffre, j’ai mal… non…

Sangoku s’agitait, se tenait la tête. En vérité, Dark Sangoku était en train de l’étrangler, et de le torturer dans son sommeil tranquillisant (si on pouvait employer ce mot). Il y eut un « crac », comme pour Déméter, et toute l’aura du saiyan disparut… complètement… Ainsi fut contée la mort de Sangoku…

A-t-il disparu ? Eliminé des entrailles de l’existence ? L’existence de plusieurs dimensions, à part celle des positifs et des négatifs sera-t-elle répétée ? Ainsi que ses secrets… Et ses passions.

Fin de « Dragon Ball Z, la Dimension Interdite », saison 1.
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MessageSujet: Re: Fic: La dimension Interdite   Fic: La dimension Interdite - Page 2 EmptyVen 16 Fév - 1:41

Dragon Ball Z, Dimension Interdite saison II

Chapitre 1 : Tout seul sur cette Terre

« Et voilà ! pensa Sangoku. Comme un parfait crétin, je me suis endormi, et comme un parfait crétin, je suis mort ! Génial, que peut-on espérer de plus ? »
- Et voilà ! beugla Kaïo. A cause de toi, les doubles vont prospérer sur Terre !! Comme un parfait crétin, tu t’es endormi ! Et comme un parfait crétin, tu es mort ! Que peut-on espérer de plus ?! Qu’as-tu à dire pour ta défense ?
- C’est exactement ce que je pensais, commenta le saiyan à mi-voix.
- …
- …
- Mais reste pas comme ça à me regarder ! hurla Kaïo. Ca me fait peur en plus !
Silence total. Puis, soudainement, et surgissant presque du néant… Un petit bruit. Une sorte de pouffement. Et voilà, Kaïo était mort de rire. Il commença à se rouler par terre, et Sangoku dû le saisir fermement et le plaquer contre le mur pour qu’il se calme. Ils étaient sur la petite planète. Krilin, Sangoten, et Trunks étaient adossés contre la paroi de la petite habitation du roi de la galaxie Nord. Etrange que Végéta et Déméter ne se soient pas trouvés là. Peut-être étaient-ils allés en Enfer ? Pour Végéta, peut-être. Mais Déméter…
- Ouhou ! Quel jeu de mots formidable, je suis trop fort ! Wahaha !
- Hum… fit Sangoku en s’éclaircissant bruyamment la gorge.
- Tu veux du sirop contre la toux ? demanda Kaïo, toujours victime d’un fou rire incompréhensible.
Silence total à nouveau. Puis Kaïo pouffa de plus belle. Sangoku lui-même accepta un petit sourire qui lui vint aux lèvres.
- J’suis pire que… que tous les téléfilms ! Wahaha !
- On était censé rire ? souffla Sangoten à l’oreille de son père.
- Fais semblant d’être amusé, répondit doucement Sangoku.
Et voilà, Kaïo rigolait comme un dément. Ce qu’on pouvait dire, c’est qu’au moins, il ne mourrait pas de chagrin, mais de rire. Kaïo se tenait les côtes, et brusquement, après un silence de deux secondes, le roi se jeta par terre et frappa le sol tout comme un poisson-chat parfaitement éduqué pouvait apprendre à le faire. Sangoku poussa un profond soupir, et Krilin semblait profondément choqué du manque de coopération du roi de la galaxie. Trunks était dans son coin, puis, soudainement, le demi saiyan saisit par le col Kaïo, et avec un bon petit coup de poing, l’envoya par terre.
- Bon écoute, « Monsieur Terminator-des-blagues-à-la-con », tu vas nous aider, et plus vite encore que ton derrière chauffé à bloc peut te le permettre !!
Encore un silence total. Puis, brusquement, Kaïo se ressaisit et remit ses lunettes en place. Il promena son regard, puis, d’un air assez « noble », le roi de la galaxie fixa Trunks qui ne semblait nullement étonné.
- Comment va-t-on faire ? questionna Trunks d’une voix brusque au poisson-chat. Ils sont trop forts !
- Ta faute, répliqua sévèrement Kaïo. Si vous auriez été plus forts, sans négliger votre entraînement…
Sangoku et Sangoten durent se mettre à deux pour empêcher Trunks de se ruer sur Kaïo. Sangoten avait ceinturé son ami, et sa bouche émettait des sons hasardeux incompréhensibles. Ses poings formaient des moulinets frénétiques qui essayaient d’atteindre Kaïo.
- Espèce de…
Le mot qui allait suivre aurait sûrement été un mot à ne pas mettre sur toutes les lèvres… conclusion : Sangoten assomma son ami à moitié. Sangoku se pencha aussitôt pour voir si Sangoten n’avait pas frappé trop fort, le corps de Trunks étant inerte. Sangoten recula, et murmura :
- Il s’est endormi…!
- Bien… Poursuivons, dit Kaïo. Les doubles sont des…
« Et c’est reparti », pensèrent à l’unisson les deux parents…

Déméter se réveilla, et se massa lentement la nuque. Qu’est-ce qu’il avait mal ! Il jeta un coup d’œil autour de lui : décor de fin du monde, des gouttes enflammées surgissent du sol, un ciel complètement gris rouge… Une hypothèse vint trotter à son esprit : il s’était fait latter.

- Arghs… AHH !!
Et voilà, Végéta piquait sa crise… Il était en super saiyan 1, et démolissait tout. Latté. Et par qui ? Par cette ordure, ce petit fumier de Kakarot ! Il était pourtant un saiyan supérieur, un prince ! Et bah non, il avait perdu lamentablement. Il envoyait des jets d’énergies sur les immeubles fracassés… Et… Bam !
- Tiens, Végé ?
- Tiens, enflure de Kakarot ? répliqua Végéta d’un air sarcastique.
- Ca roule ? Tout va bien ? dit Dark Sangoku.
Et bam ! Végéta reçut un coup de poing qui l’encastra sur un immeuble effondré. Dark Sangoku se léchait les lèvres, puis arracha subitement un appareil assez étrange :
- Merde, la Terre a subi trop de dégâts, les ressources naturelles vont être trop abîmées pour qu’on puisse les utiliser à des fins commerciales… zut.
Végéta, pour toute réponse, se contenta d’un bref coup de poing ravageur qui frappa dans le vide… Et le double de son rival apparut derrière lui, en super saiyan, l’air nettement confiant. Bam ! Dark Sangoku lui envoya un vigoureux coup de pied qui projeta son adversaire en l’air. Végéta, déjà extrêmement blessé, n’avait dû sa survie qu’à sa colère et sa fierté. Le prince redevint normal, ensanglanté, et le double lui envoya un gigantesque Kamehameha. Ce dernier, avec Végéta, heurta le sol rouge. Celui-ci émit un puissant sifflement. Végéta était quasiment mort. Un véritable spectacle ensanglanté l’entourait. Le sol brillait continuellement… et la lave surgit à l’endroit même où Végéta se trouvait… quelques nanosecondes auparavant. Le Prince des Saiyans, normal, cherchait un coin abrité, où la pluie ne viendrait pas le mouiller, avec ses contusions nombreuses. Il soufflait, et des larmes de désespoir commençaient à couler de ses yeux. Il s’agenouilla, puis finit par tomber sur le sol, épuisé.

Déméter était au palais de Dieu. Un spectacle désolant s’offrait à ses yeux. Des ruines. La maison de Dieu était fracassée de toutes parts. Les palmiers étaient effondrés, et tout tremblait. Puis, il remarqua quelque chose : quelqu’un, par terre. Ensanglanté. Une femme. Des cheveux longs, noirs de jais, assez élancée…
- Kakarot, dit la femme, doucement.
- …
- Je… ne peux plus résister.
Déméter s’approcha doucement d’elle, et la prit dans ses bras. Elle était toute froide. Le Merkas frôla son front. Glacé. Elle était d’une pâleur mortelle. Sûrement proche de la fin. Le cœur de Déméter faillit s’arrêter de battre. La femme qui avait hanté ses rêves… et qui avait survécu. Déméter approcha doucement son visage près de la figure sanglante et à moitié morte.
- Sa… Sakuya ?! Sakuya, c’est toi !
- Ahh… Kakarot.
- Ne… tais-toi, ne m’appelle pas comme cela ! lança Déméter, anxieux. Je suis Déméter.
- Non… tu resteras Kakarot.
Déméter pressa doucement sa main contre la poitrine de la mourante. Sa magie et sa connaissance Merkas étaient formelles : plus que quelques minutes à vivre. Déméter la porta doucement à l’intérieur du bâtiment de Dendé défoncé. Sakuya n’était quasiment plus. La maison de Dieu restait quand même chaude. Mais cela n’effleura pas le visage peiné de Déméter. Il déposa doucement son aimée par terre, et la caressa pendant quelques minutes.
- Pourquoi es-tu descendue ? demanda-t-il dans un murmure.
- Parce qu’on m’a dit… que tu étais là… ah…
Sa voix était à peine audible. La mort était à présent toute proche.
- Je suis un Merkas, j’ai des devoirs.
- Non, tu n’es plus, répliqua presque avec irritation Sakuya. Renvoyé… à cause des… des, ah… - sa voix était toute fragile – doubles.
Silence total. Le temps s’était quasiment arrêté. Et Déméter se remémorait ses paroles : « Avec mes mains ensanglantées… je ne pourrais pas… ».
- J’ai eu raison, dit-il sèchement. Tu m’as suivi. Et tu es morte.
- J’ai payée pour mon impudence… mais je suis contente, murmura Sakuya en fermant les yeux.
Une coulée de sang s’échappa de ses lèvres grisées.
- Quoi ? dit Déméter, paniqué. Contente ? Tu es cinglée.
- Mais tu es vivant…
« Je sais que c’est une faiblesse de se laisser guider par ses sentiments. Mais je suis une faible, après tout. Cela me convient, tant que je suis heureuse… »
- Non ! Ne me laisse pas ! Pas comme avant ! Hé ! Ho ! Sakuya ! Je ne veux pas rester seul ! Je… n’en aurais pas la force…
La femme ne répondait pas. Elle était inanimée sur le sol. Il était à présent seul sur cette Terre. Le cœur brisé. Oui… Plus jamais… Ces mots flottaient dans sa tête. Plus jamais, jamais, jamais.
- Sakuya…
- …
Injuste et seul… Ce monde était pourri de l’intérieur. Puisse-t-il ne jamais connaître l’amour, même s’il l’avait déjà connu avant, si c’était pour le perdre dans des temps comme ceux-ci. Il avait à présent perdu sa raison de croire…


Dernière édition par le Lun 19 Fév - 17:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Fic: La dimension Interdite   Fic: La dimension Interdite - Page 2 EmptyLun 19 Fév - 17:13

Citation :
Le deuxième chapitre et le premier sont très étranges, je dois vous l'avouer, mais c'est normal, n'en prenez pas garde. C'est assez annexe mais bon. Enjoy^^

Chapitre 2 : un espoir solitaire

La pluie mouillait sans arrêt les cheveux noirs du Merkas. Des larmes coulaient silencieusement sur les joues de cette personne se croyant damnée. Damnée et maudit des dieux, des Kaïos, de tellement de gens. Il entendit un sifflement. Déméter se retourna rapidement, si rapidement qu’on aurait pensé que sa nuque allait lâcher. Il voulait voir le moindre signe chez Sakuya… le moindre. Un souffle de vie… Ou quelque chose. Mais il tendit l’oreille, et sut aussitôt que le sifflement provenait du fond des ruines.
Le cadavre de Mr. Popo semblait sans vie. Pourtant, quand Déméter s’approcha de lui, le serviteur de Dieu sourit assez difficilement. Du sang de couleur violette coulait abondamment de sa bouche et de ses entailles. Déméter eut donc sa réponse : les doubles étaient passés par ici. Fini. Plus de Dragon Ball. La fin du monde, de cette maudite Terre. Non…
- Il… est vivant !
- Qui ? questionna avidement Déméter.
- Le… Monsieur Dieu !
- Quoi, Dendé ?
- Oui… sauvé la vie… mais je…
Le corps non reconnaissable du Mr. Popo fut aussitôt pris de convulsions diverses et violentes. Puis, après quelques minutes de sursis, les yeux de l’être se fermèrent. Déméter appuya doucement sa main contre le front du mort. Presque aucun espoir.
- Soin…
Une lumière blanche jaillit du corps de l’élu des Kaïos, et se jeta dans le gouffre profond qu’était l’esprit et la psychologie, voire la symbiose de Mr. Popo. Ce dernier remua les lèvres, puis ne bougea plus. Son visage se figea. Et aussitôt, le corps explosa dans un amas de tâches noires. Le sortilège de ki n’avait pas fonctionné. C’était sûrement l’organisme du serviteur qui avait provoqué cette réaction… Mr. Popo étant sûrement créé par Dieu avec la Magie, cette dernière devait sûrement mal réagir avec le Soin de Déméter… « Paix à son âme », pensa-t-il brièvement. Mais il était en pleine extase. Dendé était vivant ! Sakuya et tout le monde pouvaient être sauvés ! A part si bien sûr, Mr. Popo délirait… Enfin bon.
Le Merkas regarda autour de lui. Le vent se levait. Il essuya d’un geste sans merci les larmes qui avaient coulé sur sa joue. Il devait creuser une tombe pour Sakuya. Il se précipita vers le cadavre de la jeune femme, puis, brusquement… une explosion. Tout disparut devant le visage horrifié et étonné de Déméter. La maison ainsi que le corps disparurent dans une panache de fumée noire, et… à la place… rien. Un corps indisponible. Aucun espoir de ressusciter la femme à présent.
- Tiens, j’ai fait « boum » !
Le sang du Merkas ne fit qu’un tour. Aussitôt, Déméter se retourna. Dark Végéta. Ce dernier semblait encore plus confiant.
- Ahh… je sens que tu es énervé, blaireau. Laisse-moi au moins le temps de pleurer ta vie de…
- Tu le savais ? coupa Déméter en serrant les poings.
- Pardon ? demanda Dark Végéta d’une voix faussement polie.
- Tu savais qu’il y avait un corps ?
- Ah, peut-être.
- ET TU SAVAIS QU’ON POURRAIT PAS LA FAIRE REVIVRE ?!
Déméter passa directement au niveau 2. Sans se soucier des dégâts provoqués, le super saiyan fit exploser son aura et le sol volant du palais de Dendé se brisa. Déméter frappa le double qui se rebiffa aussitôt. Dark Végéta passa également au niveau 2, et envoya un terrible coup de poing sur le menton du Merkas. Ce dernier le reçut sans broncher, et frappa sans plus attendre son adversaire qui se fit projeter à une vitesse hallucinante vers le sol lointain. Puis, brusquement, les deux ennemis disparurent. De temps en temps, on pouvait entendre des impacts de coups échangés, et même de voir des ondes de choc se former en l’air. Brusquement, un cratère se creusa sur une plaine, et Dark Végéta en jaillit, juste assez rapidement pour entendre :
- KAKAROT NEO-EXISTENCE !
Un immense volcan de puissance se dirigea droit vers Dark Végéta qui hurla :
- FINAL FLASH !
Un autre rayon d’énergie gigantesque jaillit des mains jointes du double ténébreux, et les deux attaques se heurtèrent dans une collision énergétique incompréhensible. Des éclairs épais et bleutés se formaient autour de l’énorme boule qui menaçait de planer au dessus de la tête des ennemis à chaque nanoseconde.

Sangoku resta sur ses gardes. Il était en super saiyan, et essayait de prêter attention aux moindres choses de cet alentour pittoresque qu’était la petite planète de Kaïo. Brusquement, il sentit quelque chose lui frôler la joue. Sangoku se retourna aussitôt et se mit à frapper violemment Sangoten qui fit un salto arrière et se propulsa à nouveau vers son père qui le dévia d’une simple gifle.
- Ouch !
- Ahhh !
Sangoku se retourna à nouveau, sur ses gardes et vit Trunks l’attaquer à son aile droite. Les deux guerriers échangèrent quelques coups, et brusquement, le demi saiyan envoya « en pleine poire » un fantastique coup de pied qui toucha Sangoku au niveau de la mâchoire.
Ils s’entraînaient sur la petite planète… Du moins, il le fallait avant de ressusciter. Peut-être pourraient-ils arriver avant la destruction de la planète ? Sangoku se posait des tonnes de questions, surtout une bien précise : Pourquoi tous ces rêves ? Débordant de réalité, en plus. Le saiyan resta immobile pendant quelques temps, et ne vit pas le coup venir. Sangoten et Trunks, en super saiyan, le projetèrent contre le mur de la bâtisse de Kaïo qui s’effondra, après avoir remarqué « imperceptiblement » l’état de sa maison fracassée.
- Euh… désolé maître.
- Mais bordel c’est pas possible ! Faut toujours que tu la ramènes, toi ! Le… euh… Môssieur-super-saiyan-3 !!
- J’ai dit que j’étais désolé !
- Fais-moi rire, et je te pardonnerais.
« Bien sûr… », pensa subrepticement Sangoku qui se mit à fermer les yeux. Bam ! Sangoten venait de le projeter à terre. Le saiyan rebondit et frappa violemment son fils. Ce dernier se releva d’un bond, et…
- Maître !
Aussitôt, un être vert couvert d’un kimono blanc apparut. Il portait une épaisse coiffe, et semblait plutôt inquiet. Sangoku se précipita aussitôt vers lui, les bras en avant.
- Paikuhan !
- Ah, Goku, ravi de te revoir, fit son ancien ami en souriant et en lui serrant la main. Maître Kaïo du Nord, ajouta-t-il vers le poisson-chat. Nous avons un énorme problème.
Kaïo s’essuya les lunettes, puis s’avança lentement, avec son singe Bubbles le suivant.
- Maître… Nous sommes venu demander de l’aide. Nous avons remarqué une fente interdimensionelle dans les embranchements de l’Enfer.
Silence total. Sangoku semblait figé. Une fente… dans les enfers… cela pouvait-il signifier « doubles négatifs » ? Des gens… qui étaient… Pourtant ils étaient venus en machine ? Ou bien…
- Cela explique tout.
- Oui… C’est un passage vers une autre dimension de la planète Terre
- Donc…
- Un passage que les doubles ont pris pour aller sur Terre !!!! beugla Kaïo.
Silence total. Puis, soudainement, Sangoku, à la grande surprise de tout le monde, plaça sa main sur son menton, et se mit à réfléchir, les yeux pointés vers le ciel infini de cette minuscule planète.
- Euh… Sangoku ? risqua Trunks.
- Non, dit celui-ci après quelques minutes. Je crois qu’il existe pas mal de passages interdimensionels… à peu près partout. Vous vous souvenez, il y a trois ans, Buu a ouvert un passage avec la Salle de l’Esprit et du Temps. C’est à peu près la même chose. Mais ils sont venus en vaisseaux, cela signifie donc qu’ils ont ouvert un passage sur une autre planète qu’ils ont colonisée… et qui a subi le même sort que la Terre.
- Ils étaient comme les Saiyans, murmura Kaïo.
- Ils veulent sûrement faire revivre cette race fière…
Paikuhan ne disait rien du tout, de une parce qu’il n’avait absolument rien compris, et de deux parce qu’il estimait que ce n’était pas le moment de perdre du temps en bavardages inutiles. Après quelques hochements de têtes et des mouvements articulatoires, les trois saiyans et Krilin décidèrent de suivre le champion du Kaïo du Sud.

Dark Végéta était complètement ensanglanté. Son armure saiyan était brisée en plusieurs morceaux, dont deux pendaient lamentablement sur son épaule contusionnée, et son visage était difficile à reconnaître. Plusieurs entailles recouvraient sa face maléfique et toutes les secondes, le saiyan crachotait sans ménagement son sang. Tous ses habits étaient déchirés. Il soufflait comme un bœuf. Il semblait avoir un bras cassé, et un œil complètement crevé. De plus il était normal. Tandis que d’un autre côté, Déméter était là, l’air vaillant, sans la moindre égratignure sur le visage… où peut-être une minuscule entaille d’environ trois centimètres qui barrait sa joue gauche. Ses yeux lançaient des éclairs de rage et de haine continue. On aurait dit que son sang bouillonnait dans tout son corps rougi par les coups échangés. Mais il était normal, sans avoir l’air épuisé. Peut-être avait-il décidé de rabaisser sa force, pour éviter de gaspiller bêtement son énergie ? Tous ses habits étaient d’une propreté impeccable, tout du moins. Et un champ de ruines entourait les deux adversaires. Déméter tenait son sabre en main.
- Je ne tiens pas… vraiment pas. Mais je veux me venger, et le Merkas ferma les yeux, cachant sûrement les larmes qui voulaient couler le long de son visage angélique. Mais je vais redevenir un assassin. Je vais à nouveau tuer. Pour le bien.
- Mais que… murmura un instant Dark Végéta.
Déméter s’élança vers son ennemi. Le mauvais Végéta, un instant étonné, se mit en position et envoya un coup de poing terrifiant qui atterrit dans le vide. Déméter était déjà réapparu derrière son adversaire et l’avait aussitôt projeté dans un rocher qui explosa dans un amas de gravas coupants. Dark Végéta resurgit aussitôt, et de rage, se transforma en super saiyan. Le double maléfique repartit à la chasse, marmonnant des paroles incongrues mais qui semblaient très malveillantes. Ce qui fit éclater de rire Déméter. Un rire arrogant et cruel. Le même rire qui avait franchi ses lèvres quand il avait assassiné sa famille, au service de Krevett.
- Quoi ? Super saiyan et blessé… Ne sois pas bête, tu ne parviendras pas à me frôler, mouhahaha !
Dark Végéta envoya un coup de pied, mais Déméter ne fit que l’éviter, les bras solidement calés. Il ne faisait que bouger les pieds. Dark Végéta semblait perdre tous ses moyens, tandis que, brusquement, le Merkas s’élança dans un assaut carnassier, le sabre penché en avant.
- HA !
La lame argentée et sanglante trancha efficacement le corps déjà mutilé du double qui s’effondra. On aurait dit un dieu… la perfection incarnée… achevant miséricordieusement sa victime… Le mauvais Végéta s’écrasa lourdement par terre dans un bain de sang. Toute son armure éclata. Et Déméter revint sur ses pas, le visage apparemment inintéressé par sa nouvelle victime.
- Quel fumier. Les forts gagnent. Les faibles meurent. Tu as souvent entendu ce proverbe, vu tes origines maléfiques douteuses ?
Dark Végéta, qui ne pouvait parler, hocha la tête dans un craquement assez significatif.
- Dans ce cas, tu sauras que pour gagner… il me faut t’achever. Et pour t’achever… te transpercer…
Avant que le double n’ait pu ajouter un seul mot, le sabre aiguisé exécuta la volonté de son maître. Le cri d’horreur ponctué par le visage triomphant et diabolique de Déméter rendait cette scène encore plus difficile à décrire et à regarder. L’acier était passé de l’autre côté du corps de sa victime. Et, brusquement, le corps entier se mit à pourrir d’une horreur taraude et explosa dans une mare de sang fumante. Déméter ne semblait même pas étonné. Le Merkas semblait heureux, puis, un rire effrayant et glacial franchit ses lèvres.
- Hahahahaha ! Enfoiré ! Je t’ai vengée, ma chère Sakuya !!!
- Qu’as-tu fait, Kakarot !
Déméter se retourna. Un rêve… Une sorte de flash-back. Sa vision se troubla. Tout devint flou. Il jeta violemment son épée par terre, et aperçut une forme imprécise dans le vide. Une sorte d’onde… Non… La forme se remodela, et soudain, venant de nulle part, une femme apparut. Cheveux noirs, le visage magnifique… et troublé par l’air d’horreur qui l’habitait. Aussitôt, Déméter s’avança, et prit la « chose » dans ses bras.
- Sakuya… tu es encore vivante.
La femme se laissa bercer pendant quelques minutes, puis jeta un œil implorant vers le Merkas.
- Tes mains sont froides. Froides du sang de tes victimes.
- …
- Pourquoi…
Déméter la repoussa sans ménagement.
« Je ne comprends plus rien… elle est censée être mort, et elle en vie… j’ai tué un adversaire, et pourtant, je suis malheureux… »
Il y eut un silence de quelques minutes…. Déméter sentait que sa tête allait exploser. Il se tourna légèrement, et, soudain, il vit un éclair rouge passer sur les yeux tendres de Sakuya. Pris de peur, le Merkas recula un instant. La jeune femme continua de sourire, d’un air assez sadique.
- Mais c’est quoi ce…?
- Tsss… tss… prends-moi… haha… murmura un instant la femme de sa vie qui commença à faire des mouvements assez étranges, de la manière d’une poupée.
« Ho, ho ! Danger, se dit Déméter. »
Il était interloqué, et avait de quoi l’être. Sa fiancée était morte, un Végéta d’une autre dimension venait de la détruire, il avait tué le Végéta (assez sadiquement, il pouvait le dire), et maintenant, il avait peur d’une… marionnette. Déméter brandit brusquement sa main, tandis qu’une boule d’énergie commença à briller dans cette dernière.
- Bon ça suffit ces conneries, c’était très amusant, mais vous devriez me dire qui vous êtes… avant que je tire.
- Quoi ? Tu ne me reconnais pas ? C’est moi Sa…
- Non pas que je ne vous trouve pas séduisante, mais vous devriez la fermer et dégager d’ici, merci, au plaisir m’dame.
Il y eut un instant terrifiant. C’était un silence, mais Déméter ne pouvait pas la supporter. Cette chose n’était en rien sa fiancée. Une poupée bougeant horriblement, avec un sourire à moitié débile pendant sur son visage, qui soudainement, se couvrit de rides. Ce fut le signal.
Déméter tira. Une boule, puis une autre. Des néons multicolores jaillirent des mains du saiyan, touchant de plein fouet la cible tremblotante. Quand la fumée se dissipa, par contre…
- HAAA !!!!
La jeune femme tomba à terre. Elle n’avait plus de rides, et ressemblait en TOUT point à Sakuya.
- Non, c’est pas possible, mais qu’est-ce que j’ai fait !
Il était pris d’une migraine incroyable. Des mots défilaient rapidement dans sa tête, des bruits même. Le champ désertique s’étalant à perte de vue devant ses yeux disparut, laissant place aux ténèbres…
« S’il vous plaît… pardonne-moi, Sakuya. Donc, c’était de ça qu’elle parlait… l’autre côté… Jamais je ne me suis senti aussi bien… et mal. Heureux… et malheureux. Que ça s’arrête… je voudrais mourir ! ».
Déméter repartit en volant, et son cœur pleurait d’avance les malheurs qui allaient arriver par sa sottise et sa frustration, sa colère et son immaturité. Pourtant, tout au fond de lui, une voix chuchota :
« Enfin… il est en moi..! »
Et une autre voix, encore plus profonde, mais plus faible aussi, fit :
« Je suis fou… »
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